Course à pieds : Guillaume Peretti et Jean -François Hautin s'attaquent au Cinto
Une sacrée performance
Course à pieds
Guillaume Peretti et Jean-François s’attaquent au Cinto.
Les ultra traileurs insulaires Guillaume Peretti et Jean-François Hautin viennent de réaliser une sacrée performance : la traversée intégrale par toute l’arête dorsale du massif du Cinto.
Avec leur projet intitulé «L’Alta Via», ils ont parcouru 45 km en 14h25mn, sur un dénivelé positif de 6000 m, avec un sommet, celui du Cinto, à 2706 m ! «C’est la crête de tous les vertiges, la traversée intégrale en skyrunning du massif du Cinto par l’arête dorsale la plus élevée de Corse culminant au Monte Cinto » souligne la team Polar de Guillaume Peretti. Il s’agit là d’une première historique, réalisée par les deux hommes qui sont régulièrement sur la plus haute marche des trails.
Un parcours titanesque
Le parcours effectué par les deux hommes consiste en l’intégralité du Massif du Cintu de l’est à l’ouest, précisément de Croce d’Arbitro, col routier entre le village de Popolasca et Castiglioni au Col de Vergio. Le tracé passe par les sommets les plus connus comme le Cintu, Punta minuta ou encore Paglia Orba… «Nous avons imaginé un itinéraire typé exclusivement Alpirunning qui consiste, à ne pas utiliser de matériel d’alpinisme » souligne G.Peretti, « même s’il y a quand même beaucoup de passages très alpins avec des voies cotées de 3a à 5+, avec des rappels qui devaient être obligatoires mais après reconnaissance nous avons réussi à passer outre. Il y a aussi de longues courses d’arrêtes ». Un itinéraire qui n’avait jamais été réalisé d’une seule traite. Marc Constant, montagnard confirmé, avaient réalisé une traversée assez similaire, en hiver, plus courte et surtout en validant absolument tous les petits sommets et pointes de la traversée. « Avec notre vision de l’alpi running, deux ou trois sommets n’ont pas été réalisés, pour cause de cotation d’escalade trop élevée et la présence de rappels trop importants et impossibles à réaliser sans matériels adéquate » souligne encore G.Peretti.
Mettre en avant autre chose que le GR20 ou le mare a mare
Au coté de G.Peretti, Jean François Hautin. « Il a été le compagnon idéal pour ce projet par sa connaissance » précise G.Peretti. « De plus, lui-même avait pensé le faire pratiquement en même temps que moi. C’est une révélation pour nous car nous avons constaté que notre façon de voir la montagne est la même. Vouloir un partage d’effort qui est pour moi maintenant fondamental ». Les moments forts de cette Alta Via ? « La première partie a été la plus roulante mais on était pas mal stressés par la météo, seul paramètre incontrôlable. J’ai eu quand même des hauts et des bas durant la sortie et nous avons constaté que la grande difficulté était de garder de la lucidité sur toute la longueur malgré la fatigue. Les moments forts ont été tout d’abord lorsque Julien Soler nous a rejoints sur un des sommets techniques, sa présence m’a beaucoup boosté. Le passage clé a été à Bocca Minuta. En raison d’un manque d’eau nous avons dû perdre 400 mètres de dénivelé pour trouver un point d’eau et donc remonter ensuite. Bizarrement cela m’a donné encore plus de détermination pour arriver au bout. Et bien entendu le dernier sommet avec la satisfaction d’avoir réalisé un rêve ensemble ». Respect messieurs.
Ph.J.
Guillaume Peretti et Jean-François s’attaquent au Cinto.
Les ultra traileurs insulaires Guillaume Peretti et Jean-François Hautin viennent de réaliser une sacrée performance : la traversée intégrale par toute l’arête dorsale du massif du Cinto.
Avec leur projet intitulé «L’Alta Via», ils ont parcouru 45 km en 14h25mn, sur un dénivelé positif de 6000 m, avec un sommet, celui du Cinto, à 2706 m ! «C’est la crête de tous les vertiges, la traversée intégrale en skyrunning du massif du Cinto par l’arête dorsale la plus élevée de Corse culminant au Monte Cinto » souligne la team Polar de Guillaume Peretti. Il s’agit là d’une première historique, réalisée par les deux hommes qui sont régulièrement sur la plus haute marche des trails.
Un parcours titanesque
Le parcours effectué par les deux hommes consiste en l’intégralité du Massif du Cintu de l’est à l’ouest, précisément de Croce d’Arbitro, col routier entre le village de Popolasca et Castiglioni au Col de Vergio. Le tracé passe par les sommets les plus connus comme le Cintu, Punta minuta ou encore Paglia Orba… «Nous avons imaginé un itinéraire typé exclusivement Alpirunning qui consiste, à ne pas utiliser de matériel d’alpinisme » souligne G.Peretti, « même s’il y a quand même beaucoup de passages très alpins avec des voies cotées de 3a à 5+, avec des rappels qui devaient être obligatoires mais après reconnaissance nous avons réussi à passer outre. Il y a aussi de longues courses d’arrêtes ». Un itinéraire qui n’avait jamais été réalisé d’une seule traite. Marc Constant, montagnard confirmé, avaient réalisé une traversée assez similaire, en hiver, plus courte et surtout en validant absolument tous les petits sommets et pointes de la traversée. « Avec notre vision de l’alpi running, deux ou trois sommets n’ont pas été réalisés, pour cause de cotation d’escalade trop élevée et la présence de rappels trop importants et impossibles à réaliser sans matériels adéquate » souligne encore G.Peretti.
Mettre en avant autre chose que le GR20 ou le mare a mare
Au coté de G.Peretti, Jean François Hautin. « Il a été le compagnon idéal pour ce projet par sa connaissance » précise G.Peretti. « De plus, lui-même avait pensé le faire pratiquement en même temps que moi. C’est une révélation pour nous car nous avons constaté que notre façon de voir la montagne est la même. Vouloir un partage d’effort qui est pour moi maintenant fondamental ». Les moments forts de cette Alta Via ? « La première partie a été la plus roulante mais on était pas mal stressés par la météo, seul paramètre incontrôlable. J’ai eu quand même des hauts et des bas durant la sortie et nous avons constaté que la grande difficulté était de garder de la lucidité sur toute la longueur malgré la fatigue. Les moments forts ont été tout d’abord lorsque Julien Soler nous a rejoints sur un des sommets techniques, sa présence m’a beaucoup boosté. Le passage clé a été à Bocca Minuta. En raison d’un manque d’eau nous avons dû perdre 400 mètres de dénivelé pour trouver un point d’eau et donc remonter ensuite. Bizarrement cela m’a donné encore plus de détermination pour arriver au bout. Et bien entendu le dernier sommet avec la satisfaction d’avoir réalisé un rêve ensemble ». Respect messieurs.
Ph.J.