• Le doyen de la presse Européenne

Les paris sont ouverts

Vu la catastrophe dans laquelle le pays est empêtré........

Les paris sont ouverts


Vu la catastrophe dans laquelle le pays est empêtré avec le suicide de sa langue (iel etc…) l'endémie fiscale paralysante, l’invasion de son territoire et de son tissu intellectuel et culturel par l'irruption de mentalités dont le baroque le dispute au saugrenu, le prurit dénonciatoire et enfin la disparition programmée de l'argent liquide, arme essentielle de la liberté individuelle pour lutter contre l'organisation carcérale d'une société où tout doit être surveillé, il est urgent de mettre définitivement dehors les organisateurs de cet enfer. La France n'est plus ce pays aimable aux paysages divers orné de charmantes auberges et riche de la saveur de ses terroirs multiples, elle devient une caserne dans laquelle se chevauchent précarité, pauvreté, insécurité, malveillance et anathèmes insultants propagés sur base de rap par des rôdeurs haineux. Il faut se débarrasser urgemment de qui nous vole nos racines et nos repères. Peu importe que ce soit Marine, Eric ou Valerie ! Celui que le sort favorisera sera le bon. Si le malheur voulait que la France n'échappe pas au complot nihiliste qui la vise, chacun fera le deuil d'une civilisation coupable d’avoir voulu transcender le déterminisme des petites patries qu'étaient ses provinces et ses régions par un modèle universel gouverné par la raison et la beauté. La fin de ce rêve millénaire signerait l'échec de l'une des plus belles ambitions humaines révélée et illustrée par la splendeur d'une langue qui est devenue aujourd'hui la proie des pègres les plus infâmes. Ah!Verlaine! Ce serait fini tout ça et les ratés et les envieux installés en place et lieu de qui domina l'Europe et le monde par le rayonnement des idées et des formes?

Que ce soit Eric, Valerie ou Marine, peu importe! Comme Caton, vainqueur aux Thermopyles de la décadence qui menaçait Rome, qui contraignit celle-ci par ses apostrophes à en finir avec le danger que constituait Carthage, réveillons l'énergie endormie par les effets narcotiques d'un charabia moraliste incessamment répété.
Il est grand temps justement de remercier (congédier) les bergers de la mort qui mènent à coup de semonces de chapitres et de sentences le pays à sa perte.

La France c'est Louis XI, l'universelle araigne , c'est Richelieu, c'est Mazarin et l'Académie Française, c’est Louis XIV et Versailles, c'est Napoléon Ier et la gloire plus le code civil, Napoleon III et Paris capitale du Monde, et De Gaulle bien sûr, ce ne sont pas les jérémiades, les excuses et les pardons.
En ce temps de Covid qui sert aux incapables à régner par la frousse, il est bon de rappeler un mot de l'illustre Empereur aujourd'hui la cible des imbéciles : « Mourir n'est rien, mais vivre sans honneur et sans gloire, c'est mourir tous les jours » . Max Gallo, historien et ministre de Francois Mitterand a conclu son Napoléon en quatre tomes par cette citation. Il y rajouta pour que la chose soit claire, de son propre cru : « Il vit toujours! ».
Et nous, voulons-nous vivre ou mourir dans l'estime de qui nous suit si nous trahissons par faiblesse, bêtise et crédulité qui nous a précédé des siècles durant aux prix de tant de sacrifices pour que nous soyons libres et grands. Alors? C'est fini la grandeur? C'est fini la liberté, les poches vides, obligés de mendier l'autorisation d'utiliser l'argent gagné et sauvé des parasites et voleurs organisés en camarilla d'Etat ?

Les chamailleries ne sont plus de saison. Quel que soit celle ou celui à qui l'honneur sera donné d’officier, il faudra, quoiqu’on en ait par ailleurs, seconder par le vote l'action réparatrice qu'exige le moment. Et l'on pourra alors peut -être si les Dieux accompagnent ce travail d’Hercule, reprendre la jolie phrase de La Colline inspirée de Maurice Barrès : « Il est des lieux où souffle l’Esprit ».

En l’occurence, nous dirons des lieux où revient souffler l’Esprit.
Il n'appartient qu'à nous que l'esprit nous revienne.
Sauver la France aujourd'hui c'est sauver ses régions, c'est sauver ses provinces, c'est sauver son histoire et c'est sauver ses peuples, breton alsacien, provençal, corse, lorrain, picard, et tous, que l'on ne saurait oublier et dont la réunion a permis la naissance de la France.

Ce ne fut pas sans tragédies, guerres intestines ni félonies hélas parfois.
C’est l’histoire qui veut ça.


Jean-François Marchi






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