• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

I Puttaghji de la semaine
Carl’Antò  I PUTTACHJI


Pour le meilleur et pour le pire

Qui l’emportera dans les suffrages au premier tour de la présidentielle ? L’abstention sans nul doute. Le vote blanc probable. L’extrême droite via Le Pen et Zemmour ici, en Corse, avec quelques certitudes. Avec le départ des discussions sur l’idée d’autonomie, les quelques experts de Macron, on le sait, vont scruter de près voire de très près, les résultats des bastions électoraux des nationalistes genre Bastia, Île Rousse, Porto-Vecchio et autres communes emblématiques. Ça peut se comprendre. Et pour le deuxième tour cela peut d’autant plus se comprendre en fonction d’un état des lieux délabré. À moins que Marcangeli, Zuccarelli, Baggioni et consorts en appellent à la raison. Trois hommes politiques demandant à Macron et Simeoni le compromis. Il ne manque plus que Sarkozy pour réclamer la « paix des braves ».


La rue comme une rupture

La manifestation du 3 avril dernier à Ajaccio a tourné au cauchemar pour la solidarité nationaliste. Tous présents et tous dispersés, les porte-flammes de la cause. Gilles Simeoni, avec à ses côtés la présidente de l’assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, l’institution représentée, de l’autre côté de la Rue Paul-Félix Benedetti, loin de lui Jean-Christophe Angelini, encore plus loin Jean-Guy Talamoni. Une désunion à la vue d’un peuple. Une désunion symbolique, une rupture qui rend à la violence des jeunes, l’identité de douter de cette rupture assumée et de lui donner l’occasion d’exprimer son incompréhension et sa révolte. Notons, qu’aucun des leaders nationalistes n’a appelé à des actes de violence extrême, Mais aucun de tous ceux qui tiennent à s’exprimer un micro à la main n’a ranimé l’espoir d’un avènement à un sentiment de paix. Comme si cet esprit politique était impossible. À quoi bon manifester dans la rue quand elle vous dépasse.


France 3 Corse Via Stella un directeur éjecté et la révolution

Il a été limogé Hervé de Haro, le Directeur de France 3 Corse Via Stella. Après la diffusion des images de l’agression d’Yvan Colonna sur les antennes de France 3 Marseille et celles de France 3 Corse, la Direction parisienne avait décidé de retirer ces images sur le site de la société et d’envisager des sanctions, dans la mesure où elle n’aurait pas été prévenue de cette décision « inopportune et déplacée » et qu’il fallait sanctionner à la suite les protagonistes de cette affaire... Il fallait donc trouver le fusible et décidé d’éjecter un Directeur connu aussi pour son absentéisme notoire et notamment pour l’affaire en jeu. Celui-ci sera remplacé par Sylvie Acquaviva, directrice territoriale de Normandie et surtout ex Rédactrice en Chef de France 3 Corse. Elle sera accompagnée dans sa nouvelle mission par Vanina Susini, directrice des Antennes. Deux femmes à la tête de Via Stella France 3 Corse, voilà une vraie révolution. Sachons oublier la tourmente.


Brèves de … CORSE

Un cabinet de conseil (un de plus) a été missionné pour gérer la distribution des professions de foi jusqu’au législatives. Selon PUBLIC SÉNAT le contrat a été conclu fin juin 2021 avec Sémaphore pour près de 290.000.00 euros. Ce cabinet appartient à Pierre Ferracci, président du PFC, propriétaire des célèbres villas de l’extrême SUD et surtout proche de… Emmanuel M
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