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Un Gouvernement Groland

A Groland-Garros, Abad The Bad défonce en finale NDiaye The Mad sur un score sans appel de 6/2 6/1 6/2
Un Gouvernement Groland

A Groland-Garros, Abad The Bad défonce en finale NDiaye The Mad sur le score sans appel de 6/2 6/1 6/2. Il n’y a pas eu de match. Un Pap tétanisé par la présence du Ku Klux Klan dans les tribunes n’a pas fait le poids face à un Damien au sommet de son char. Le Président de la Fédération, Manolo Macaron, et la Directrice du Tournoi, Elisa Borgne, lui ont remis les Palmes de la Marine en espérant que ce loufiat se ramasse au bord de la piscine.

Pap NDiaye, un ministre bien encadré.
A quoi peut-t-il bien penser le Pap, pour sa toute première fois à la table du Conseil des Ministres. Le protocole, ce maudit salaud, le place entre deux Ministres un peu trop chauds du cigare à moustache. Darmanin et Abad. Le malheureux serre les fesses. “Pourvu qu’ils ne me prennent pas pour Nafissatou Diallo...” Darmanin fait le museau. Et pour cause. Un déluge de flashs s’abat sur les petits nouveaux. Donc aussi sur sa poire. S’en sortir avec un non-lieu pour se prendre sur les genoux, un black panther et un adepte de la drague lourde...et tout ça devant ces paparazzis à la con. C’est pas son jour.

Drague lourde, mais pas que.
Libé révèle que Abad The Beast squatte un dossier de tentative de meurtre qui implique un couple d’amis. A la tête d’une usine, les tourtereaux contactent deux barbouzes de la DGSE, pour liquider une déléguée syndicale de l’entreprise. Hum hum... Placés sur écoute, ces artisans du dialogue social bavassent peinards. Les “appelles Damien” s’empilent sur les “parles-en à Damien”. Et l’idiot de Damien qui intervient auprès du Préfet pour savoir où en est l’enquête. Quand ça veut pas, ça veut pas...

Faut dire qu’il y met le paquet, Damien the Diam’s.
Au lieu de partir se cacher dans une grotte entre le Pakistan et l’Afghanistan, il ne lâche pas la grappe. The Abad show must go on. Voilà qu’il vient raconter, devant une forêt de micros, qu’il ne peut “faire des choses” qu’avec la complicité bienveillante de sa partenaire. Dans la foulée, il envoie son aide-soignante confirmer avec force détails, les mille et une festivités de son intimité. On vit une époque formidable. A Moscou, Poutine astique l’ogive nucléaire qu’il va bien finir par larguer. A Paris, les projecteurs se braquent sur la braguette d’un oiseau de malheur.

Avec Abad, Macron rejoue Benalla.
Au diable l’impudeur et la nocivité de la séquence, Macron ne débranche pas le phacochère. C’est la version silencieuse du “qu’ils viennent me chercher” de la saga Benalla. Il joue la montre, tirant bénéfice de la situation. Le bruit provoqué par l’affaire détourne l’attention et surtout, détourne des urnes. Et l’abstention c’est du pain béni pour sa pomme. Plutôt que reconnaitre, à minima, une erreur de casting, il laisse le soin aux électeurs de l’Ain d’envoyer Abad The Bad dans un E.B.A.D. médicalisé.

De Rugy: “Omar Abad m’a tuer”.
Lui, il se demande si Macron ne l’a pas pris pour un saumon fumé au cocotier des Iles Sandwich. Président de L’Assemblée Nationale, il a servi deux malheureux homards à ses convives, et Macron l’a envoyé casser des cailloux à Cayenne. Il voulait quoi Macron. Qu’il les emmène au Mac Do de Sarcelles? Manger des chips sur la colline du crack? Les factures, en Macronie, ne manquent pas de sel. Pour un arrachage de culotte sur une CDD, tu t’encapes une fleur de sel à la boutonnière. Mais si tu démontes une langouste, tu te prends une cartouche de gros sel par derrière.

Nupes, Nupés, Nup’s, Nut’s...Peanut’s.
Mélenchon plaide pour la retraite à 6O ans sans mettre un terme à son deuxième siècle en politique. Il s’accroche à la rampe mais lâche l’Assemblée. Il ne supporte plus la clim du TGV qui le dépose deux fois par mois à Marseille. Mais il se tape un TGV par jour pour soutenir ses candidats aux quatre coins de l’Hexagone. Il est dur à suivre ce cheminot. C’est comme cette coalition, ce truc’s, ce bin’s. Tous ceux qui ont soumis Méluche à un feu nourri de scuds pendant la campagne présidentielle, alignent sagement leurs bermudas à fleurs derrière le treillis du guérillero. Quelle équipe de pompes à vélo. C’était quoi le but? De ne surtout pas gagner la Présidentielle? Jadot et Hidalgo sont portés disparus. Des snipers qui avaient mis un contrat sur le pif de Michalon, il ne reste que le coco avec son steak-frites. Bref, c’est pas gagné.

A part ça.
A part ça, Macron a repris ses cours de chant par téléphone. Avec son maitre-chanteur attitré, Vladimir. Première leçon sur un classique de l’opérette: “si tu veux du blé tu rends l’oseille”. Ça se passe pas trop mal, mais Macron n’est pas Luis Mariano. Il ne chante pas faux, mais il a une voix de tête. Il a tendance à ululer de la nasole. Poutine veut que ça vienne des tripes, des burn’s. Et ça, ce n’est vraiment pas gagné.

.Sgaiuffu
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