UNe semaine ( presque ) pourrie
Pas un viol, pas l'ombre d'une agression, pas la moindre drague lourde dans les catacombes du pouvoir pendant une semaine.
Une semaine (presque) pourrie
Pas un viol, pas l’ombre d’une agression, pas la moindre drague lourde dans les catacombes du pouvoir pendant une semaine. Même pas une main au panier à 3 points. On s’emmerde à Paname. Damien revient coco ! Mais voilà Saint-Uber qui se pointe. Les bras chargés de promesses d’une bonne grosse affaire d’Etat. Si l’opposition et le Parlement font le job, Maverick Macron peut sauter dans le vide.
« Je veux m’adresser aux tripes des gens » (Gérald Darmanin).
Si ces mots émergent de la profondeur d’un Jacques Brel, un frisson traverse la moelle épinière. Via Darkmanin, The Voice, ils glacent à la première lombaire. Avant il éborgnait à vif, amputait à sec, trépanait à l’air libre. Maintenant il opère en yakusa, au hara-kiri du Fuji-Yama. L’hémoglobine passe en bateau-mouche sous le Pont Mirabeau, une boucherie s’installe à Beauvau. Le Gégé désormais chef de service en gastro-entérologie, travaille du bistouri en chambre froide. Avec son commis, un Lallemend affuté comme une machette, à la confection des tripettes sauce rouge. Après une carrière de bons et boyaux services, il livre sa recette.
Ingrédients (8 personnes) : un gilet jaune bien mûr, un syndiqué Sud, graisse Martinez label rouge, sang caillé de sans-papier (épicerie fine calaisienne), huile de cervelle de CRS (grossiste Alliance), une tête d’ail violet (Bachelot), sel et poivre au moulin. Eventrer le gilet jaune et le cheminot dans le sens de la hauteur. Dégager les tripes. Rincer à l’eau courante. Brosser vigoureusement avec une brosse à poils durs. Notamment l’entraille du sudiste (pénible). Fondre la graisse à feu vif. Salez. Quand la graisse est translucide, incorporez le coulis, l’ail puis les tripes et délayez avec une matraque de garde-mobile. Cuire une heure à feu doux. 3 tours de poivre au moulin et le filet d’huile. Accompagnez de patates chaudes Castaner. Servez un rouge bien charpenté, rond et long en bouche, un Larcher.
Larcher fait le plein de vodka à Kiev.
Quand les Ukrainiens voient ce bestiau pointer le groin sur leur terre meurtrie, ils chialent dans l’assiette creuse. Qu’il soit du Limousin, du Charolais ou de l’Aubrac, ils rêvent de Larcher en broche, en tartare ou au poivre vert. Après 5 mois de guerre, ils méritent autre chose que la compassion du Pépère Dodu. Il faut arrêter avec ces faussetés diplomatiques. Ce peuple qui va bientôt se taper un hiver de sorbetière, peut se passer des visites de BHL et de Larcher dans les tranchées.
Borne se défonce au gaz hilarant.
Les couillons de communicants lui ont seriné qu’elle devait décongeler son profil de marron glacé. Alors, moule à gaufre se fend la pipe en boucle, quoi qu’elle raconte. « Fini le quoi qu’il en coute ! » Elle pleure de rire sur le pâté en croute. « J’ai chopé le scorbut, le béribéri et la variole du singe » et la vachette qui rit, roule sous la table. « J’adresse mes plus sincères condoléances à... », on n'a jamais su à qui, elle est partie pliée en deux par les crampes.
Dernières dépêches.
La dame qui accuse Darmanin de viol fait appel du non-lieu. Le parquet ouvre une enquête pour agression sexuelle et harcèlement sur Éric Coqauvinaigre. Stade de France, le Sénat grave dans le marbre le mille-feuilles d’incompétences et de bobards du Gégé de Beauvau. Une certaine Cayeux, Ministre pas gay, rame dans un marigot homophobe. 14 juillet, un Macron Top Gun met fin au en même temps, place au : quel que soit le temps, je vous emmerde. En 5 ans il a grandi, sa panoplie de Jupiter est trop courte. Entre le marteau et l’enclume, il enfile celle de Vulcain, le boss des forgerons. « C’est en forgeant... c’est en sciant que Leonard devint scie. » (Pierre Dac)
Un Macron one again, on the road again.
Il s’est toujours sorti de tout. Aussitôt éclaboussé aussitôt sec. Les médias lui tendant docilement son peignoir après l’averse. L’Uber-Gate, tombant mi-juillet, ne va mobiliser personne. L’enquête du Guardian l’implique de collusion avec des intérêts étrangers privés. Pire, de lobbying forcené, pas seulement pour Uber, mais pour un changement de Société. En détricotant et dérégulant au passage, le Droit du Travail. Pour sa défense Macron paraphrase Chirac : « ça m’en touche une, sans faire bouger l’autre. » L’arrogance 2017 revient au galop. Autant dans la bouche de Chirac c’était drôle, couillu et délivré en privé. Autant dans la sienne, ce n’est ni drôle ni clair, mais par contre, bouffonnement public. Il parle de quoi au juste ? De ses amygdales ? Qu’il laisse Chirac sur la route de Memphis, et qu’il covoiture et blablacarde avec Uber sur la route de Mykonos.
On va finir par savoir, que ce gars n’est pas arrivé là par la seule force du destin. Attali, celui qui introduit le loup dans la bergerie, en sait plus qu’il ne dit. Après Micmac Kinsey, Uber est le deuxième sponsor du Prince consort de la Finance, à voir la lumière du jour. Cette affaire ne déboulant pas par hasard, d’autres généreux mécènes vont peut-être sortir du bois de Trousse-Chemise. Si les premiers de cordée de la start-up nation commencent à dévisser, comme l’avait prévu Macron le bachelor d’Amiens (Abad), derrière ça va ruisseler. À faire remonter le coffre de Benalla à la surface.
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Sgaiuffu
Pas un viol, pas l’ombre d’une agression, pas la moindre drague lourde dans les catacombes du pouvoir pendant une semaine. Même pas une main au panier à 3 points. On s’emmerde à Paname. Damien revient coco ! Mais voilà Saint-Uber qui se pointe. Les bras chargés de promesses d’une bonne grosse affaire d’Etat. Si l’opposition et le Parlement font le job, Maverick Macron peut sauter dans le vide.
« Je veux m’adresser aux tripes des gens » (Gérald Darmanin).
Si ces mots émergent de la profondeur d’un Jacques Brel, un frisson traverse la moelle épinière. Via Darkmanin, The Voice, ils glacent à la première lombaire. Avant il éborgnait à vif, amputait à sec, trépanait à l’air libre. Maintenant il opère en yakusa, au hara-kiri du Fuji-Yama. L’hémoglobine passe en bateau-mouche sous le Pont Mirabeau, une boucherie s’installe à Beauvau. Le Gégé désormais chef de service en gastro-entérologie, travaille du bistouri en chambre froide. Avec son commis, un Lallemend affuté comme une machette, à la confection des tripettes sauce rouge. Après une carrière de bons et boyaux services, il livre sa recette.
Ingrédients (8 personnes) : un gilet jaune bien mûr, un syndiqué Sud, graisse Martinez label rouge, sang caillé de sans-papier (épicerie fine calaisienne), huile de cervelle de CRS (grossiste Alliance), une tête d’ail violet (Bachelot), sel et poivre au moulin. Eventrer le gilet jaune et le cheminot dans le sens de la hauteur. Dégager les tripes. Rincer à l’eau courante. Brosser vigoureusement avec une brosse à poils durs. Notamment l’entraille du sudiste (pénible). Fondre la graisse à feu vif. Salez. Quand la graisse est translucide, incorporez le coulis, l’ail puis les tripes et délayez avec une matraque de garde-mobile. Cuire une heure à feu doux. 3 tours de poivre au moulin et le filet d’huile. Accompagnez de patates chaudes Castaner. Servez un rouge bien charpenté, rond et long en bouche, un Larcher.
Larcher fait le plein de vodka à Kiev.
Quand les Ukrainiens voient ce bestiau pointer le groin sur leur terre meurtrie, ils chialent dans l’assiette creuse. Qu’il soit du Limousin, du Charolais ou de l’Aubrac, ils rêvent de Larcher en broche, en tartare ou au poivre vert. Après 5 mois de guerre, ils méritent autre chose que la compassion du Pépère Dodu. Il faut arrêter avec ces faussetés diplomatiques. Ce peuple qui va bientôt se taper un hiver de sorbetière, peut se passer des visites de BHL et de Larcher dans les tranchées.
Borne se défonce au gaz hilarant.
Les couillons de communicants lui ont seriné qu’elle devait décongeler son profil de marron glacé. Alors, moule à gaufre se fend la pipe en boucle, quoi qu’elle raconte. « Fini le quoi qu’il en coute ! » Elle pleure de rire sur le pâté en croute. « J’ai chopé le scorbut, le béribéri et la variole du singe » et la vachette qui rit, roule sous la table. « J’adresse mes plus sincères condoléances à... », on n'a jamais su à qui, elle est partie pliée en deux par les crampes.
Dernières dépêches.
La dame qui accuse Darmanin de viol fait appel du non-lieu. Le parquet ouvre une enquête pour agression sexuelle et harcèlement sur Éric Coqauvinaigre. Stade de France, le Sénat grave dans le marbre le mille-feuilles d’incompétences et de bobards du Gégé de Beauvau. Une certaine Cayeux, Ministre pas gay, rame dans un marigot homophobe. 14 juillet, un Macron Top Gun met fin au en même temps, place au : quel que soit le temps, je vous emmerde. En 5 ans il a grandi, sa panoplie de Jupiter est trop courte. Entre le marteau et l’enclume, il enfile celle de Vulcain, le boss des forgerons. « C’est en forgeant... c’est en sciant que Leonard devint scie. » (Pierre Dac)
Un Macron one again, on the road again.
Il s’est toujours sorti de tout. Aussitôt éclaboussé aussitôt sec. Les médias lui tendant docilement son peignoir après l’averse. L’Uber-Gate, tombant mi-juillet, ne va mobiliser personne. L’enquête du Guardian l’implique de collusion avec des intérêts étrangers privés. Pire, de lobbying forcené, pas seulement pour Uber, mais pour un changement de Société. En détricotant et dérégulant au passage, le Droit du Travail. Pour sa défense Macron paraphrase Chirac : « ça m’en touche une, sans faire bouger l’autre. » L’arrogance 2017 revient au galop. Autant dans la bouche de Chirac c’était drôle, couillu et délivré en privé. Autant dans la sienne, ce n’est ni drôle ni clair, mais par contre, bouffonnement public. Il parle de quoi au juste ? De ses amygdales ? Qu’il laisse Chirac sur la route de Memphis, et qu’il covoiture et blablacarde avec Uber sur la route de Mykonos.
On va finir par savoir, que ce gars n’est pas arrivé là par la seule force du destin. Attali, celui qui introduit le loup dans la bergerie, en sait plus qu’il ne dit. Après Micmac Kinsey, Uber est le deuxième sponsor du Prince consort de la Finance, à voir la lumière du jour. Cette affaire ne déboulant pas par hasard, d’autres généreux mécènes vont peut-être sortir du bois de Trousse-Chemise. Si les premiers de cordée de la start-up nation commencent à dévisser, comme l’avait prévu Macron le bachelor d’Amiens (Abad), derrière ça va ruisseler. À faire remonter le coffre de Benalla à la surface.
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Sgaiuffu