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Beurk

Le couple Biden-Macron ouvre le bal des cyniques avec la salsa du démon
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Le couple Biden-Macron ouvre le bal des cyniques avec la salsa du démon. Devant les tueurs les plus dingues de la planète, il piétine les sacro-saints principes des droits humains. Macron déroule le tapis rouge à MBZ (Emirats Arabes Unis) et MBS (Arabie Saoudite) deux barils du crime, restant en cela fidèle à la ligne Sarkozy. Ligne directe avec le ciel où l’on ne reconnait qu’un Dieu sur terre. Le Dieu Pétro-Dollar.


Beurk Macron.
MBS ça sonne comme une banque suisse, mais au Yémen, ça résonne comme des agios en Rafale. Cette machine à tuer 100% française qui fait tomber le ciel sur la tête d’un peuple sacrifié sur l’autel de l’indifférence. Macron s’est félicité d’avoir fourgué des avions lestés de bombes à ses amis Pétrole Hahn. Le Yémen c’est loin, c’est une terre de cailloux sans rien dessous, c’est peuplé d’arabes, deux cent mille civils tués ça lui touche un cil sans faire bouger les autres. Le sang des yéménites n’a pas d’odeur alors autant que Dassault s’empiffre, il avait le blues et le ventre creux. Si cette transaction n’a en décembre dernier choqué personne, pourquoi ces tonnes d’indignation quand MonBarilSaoudien se pointe avec son drap de couette sur le dos et son torchon sur la tête. Le chœur des ONG et de l’opposition rappelle la mort d’un malheureux découpé en carpaccio mais occulte la boucherie du Yémen. L’inversion des valeurs a conquis le nouveau monde. Ce n’est que de l’image, un détail, mais là où Biden s’est contenté d’un check avec l’ordure sertie sur sandales, Macron, le diable au corps, a encore eu la main droite chaleureuse et la main gauche baladeuse. Si au moins, pendant les agapes, il avait envoyé une équipe siphonner le réservoir des berlines de la délégation MBS. Malgré sa danse du ventre et ses génuflexions, Emanuel M&M’s n’a pas encore vu la couleur d’un jerricane.

Beurk Lemaire.
Total se gave comme jamais. La guerre c’est le jackpot, un déluge de bombes sur le Donbass transfère une avalanche de milliards dans les cuves du Pétrolier. Alors que les activités coloniales du Groupe ne permettent de se goinfrer qu’à moyen terme. Ce sont des investissements lourds, sans parler de ces dictateurs ingrats à qui il faut graisser la paluche avant de piller leur sous-sol. La guerre c’est tout bénef, direct dans la fouille des actionnaires. Et par un système d’optimisation fiscale, Total ne paye pas d’impôt en France depuis deux ans. Zéro. Lemaire, le carburateur encrassé, se dit fier des bénéfices colossaux de l’entreprise et refuse de taxer les supers profiteurs de guerre. En brave pompiste franchisé, il rappelle la contribution directe du Groupe avec sa ristourne à la station...d’autoroute aux tarifs prohibitifs. Le pompeux nous prend vraiment pour des cons TTC. C’est l’opération promotionnelle la plus rentable jamais réalisée. Sans que la Compagnie se soit larguée dans une campagne de pub, la France cirent les pompes Total. Les français s’hydratent Total et pissent du sans plomb. Lemaire, la pompe à sec, refuse, pour 500 millions d’euros, de réévaluer les pensions à la hauteur de l’inflation. Il se voit beau comme un camion-citerne en 2027. Son activisme lui monte au cigare, le bougre oublie son score ridicule à la primaire de l’UMP en 2012. Mais à quoi carbure Houellebecq, pour voir Lemaire en héros cendré Balzacien. Autant voir Bayrou déchiré, une créole à chaque oreille, une Viet dans chaque bras, avant une roulette russe dans un bouge de Hanoi.

Beurk LR.
Les retraités, leur électorat, se souviendront, s’ils ont encore toute leur tête dans cinq ans, que les députés LR ont servi de béquille à Macron pour leur donner l’aumône en guise de pouvoir d’achat. Ces couillons, au lieu de cultiver leur autonomie, se font manger le cerveau par Macron, comme les socialos par Mélenchon, et subiront le même sort s’ils ne retrouvent pas leur identité. Mais Ciotti va prendre le manche. Avec le divin chauve ça va décoiffer.

Beurk Dupont-Darmanetti.
Le mariage de la carpe farcie et du chaud lapin. Deux années ont suffi pour transformer l’ours des prétoires en jambon de Paris farci au nitrate. Il a déboulé dans l’arène avec l’ambition de mettre au pas de l’oie, parquet, magistrats, matons et poulets. Les premiers jours sont prometteurs. Son moteur à explosion oblige Darmanin à garer son youpala en épi. Il rappelle opportunément être aussi le Ministre des prisonniers. Qui entrevoient un peu d’espace dans les cellules surpeuplées, un peu de clim dans la fournaise, un peu de dignité au bout du couloir de l’oubli. Très vite, ses roulements de mécanique lui imposent un arrêt au stand. Humilié aux régionales, empêtré dans une mise en examen, le grizzli accouche d’un mouton de Panurge. Qui ne pèse plus une rondelle sur le plateau de la balance. Il est condamné à opiner du chef quand le chef-chef Darmanin ment comme il respire. Pathétique. Must de la finesse et de l’élégance, il se proclame de nouveau Ministre des détenus le jour où l’indigne rapport sur l’assassinat d’Yvan Colonna tombe sur le râble de deux lampistes. Beurk cette République de bouffons.

Sgaiuffu
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