Voir Sochaux et mourir, septembre c'est le mois des vieux ...
Ils se sont cassés. Ce n’est pas qu’il n’y a plus personne. Septembre c’est le mois des vieux, des retraités. J’aime les vieux. Peut-être qu’il faut un bras de vie pour apprivoiser le temps, un bras de chemise pour avoir de l’élégance.
Voir Sochaux et mourir
Ils se sont cassés. Ce n’est pas qu’il n’y a plus personne. Septembre c’est le mois des vieux, des retraités. J’aime les vieux. Peut-être qu’il faut un bras de vie pour apprivoiser le temps, un bras de chemise pour avoir de l’élégance. La compagnie des vieux a quelque chose d’apaisant, et recèle ce minimum de savoir-vivre pour vous réconcilier au maximum avec la nature humaine.
Bien sûr, en voiture il faut faire gaffe.
C’est le mois des constats d’Assurance. Les départementales de Corse les terrorisent, alors ça craint. Mais à la différence des jeunes couillons, ils s’excusent. Et la politesse, ça change tout. Ils vous balancent dans le fossé mais eux, les vieux, ils s’arrêtent et demandent pardon. S’ils vous envoient à l’hôpital, ils vous rendent visite. Avec une boite de chocolat, des Mon chéri. Avant de vous laisser à votre perfusion, ils déposent leur carte de visite sur votre table d’achevé. En vous disant: “Si vous passez par Sochaux venez à la maison. Mon gendre est chef d’atelier chez Peugeot, il vous fera visiter l’usine.” Là, vous vous endormez motivé comme jamais, en rêvant de Sochaux, dans le Doubs, où vous mettez le feu à l’usine Peugeot. Après avoir fracassé le gendre avec sa clef à molette.
Un p’ticon bière.
En descendant du jet-ski, il envoie un missile sans attendre le dernier métro. “C’est la fin de l’insouciance et de l’abondance.” Putain, il faut faire quoi pour qu’il passe 5 ans à enchainer les minutes de silence. Vous êtes à Sochaux, trou des trous du monde, vous venez d'y passer l'été fauché comme les blés d'Ukraine, et ce Président en sapin vous cloue la caisse: “arrêtes de pleurer, penses au chômeur du Donbass qui a perdu sa jambe, sa maison et son chat sous les bombes. Et qui s’est chopé la variole du singe après avoir été violé par tout un régiment de russes déchirés à la Smirnoff.” Merci patron, vous avez raison, j’ai une chance insolente, Sochaux l’été c’est pas si mal, c’est mieux que Montbéliard l’hiver, le purgatoire d’à côté. Je n’ai pas de chat et, heureusement pour mes fesses 30 ans de chaise, il n’y a pas un russe à l’horizon. Vous avez su trouver les mots pour me remonter l’horloge, je remets mon suicide à demain.
Darmanin sous la canicule, qui n’est en rien une pratique sexuelle en vogue chez les canards. Sans hologramme, on le voit partout. Pompier volontaire en Gironde, Bronco Billy au carrefour du rodéo, maitre-nageur à Mayotte, assureur tous risques en Corse, à la filature d’un imam, alpiniste au sommet de la colline du crack. C’est Darmanin le crack, un crack boum hue de la télé-réalité. Sans le tee-shirt mais farté comme un Zelenski piste noire, il occupe l’été de tous les dangers. Il tente un Stade de France en Corse en disant que la cata était impossible à prévoir. Devant la polémique qui se profile, en bref, Météo-France sans le sou, avec un matos à l’os et sans un sioux pour la prudence, a bu la tasse cul sec. Avant de se prendre la queue du cyclone sous les lombaires, il rétropédale illico sur son pédalo de Sochaux. Et s’empale sur le pied de parasol d’un imam, en fuite sur une Pigeot d’usine.
Ni eau ni gaz à tous les étages.
Le pays des Lumières fonce sans frein vers les ténèbres. Promesses de pénuries, d’eau, de gaz, d’électricité, d’essence... Abondance de Macron, de Bayrou, le Haut-Commissaire au Bon Plan, de Borne de brume, de Darmanin l’As des As de pique, de Véran sans prozac... Plus rien ne marche, l’Hôpital sur les jantes, l’Education Nationale sur les rotules, la Justice dévisse, l’Armée désarme... Tendances collection hiver 22-23: covid, bougie, moufles, pain sec et douche froide. Les gilets jaunes se sont levés quand le litre d’essence était au prix de la crevette grise. Aujourd’hui il est au prix de la langouste. Ils font quoi? S’ils travaillent leur garde-robe, c’est bien. Ce jaune fluo n’était pas du meilleur goût. Mais s’ils ne battent pas le pavé à la rentrée, en slip kangourou, noir, rouge ou à carreaux, qu’on les enterre à Sochaux.
Marabout d’ficelle.
Pogba se paye un marabout pour jeter un sort à M’Bappé. Si la tortue Ninja ne se pète pas la jambe avant la Coupe du Monde, la carrière du marabout est cuite. Quel con ce Pogba. C’était pas plus facile de filer 2000 euros à une racaille pour mettre une balle dans le genou du Kiki. Tant de connerie mérite une sanction exemplaire. Un transfert à Sochaux. Bon, je vous éclaire sur ma fixette sur Sochaux, où je n’ai jamais mis une semelle. Dans les années 80, un joueur de l’OM est contacté par le Soch.F.C. Et il m’explique le truc des dirigeants pour faire signer les joueurs. Ils les récupèrent à l’aéroport, en Suisse, les promènent entre les vaches, les chocolatiers et les banques, puis les amènent par une route de campagne au club. Où ils sortent le chéquier Peugeot. Sans jamais passer du côté de chez Soch, une invitation, parait-il, à la cécité subite.
.Sgaiuffu