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Football : GFCA, pour qui sonne le glas ?

L’officialisation, en début de semaine, de la liquidation judiciaire de la SAS GFCA met un terme à une aventure professionnelle et sportive de plus de soixante ans.
GFCA : pour qui sonne le glas

L’officialisation, en début de semaine, de la liquidation judiciaire de la SAS GFCA met un terme à une aventure professionnelle et sportive de plus de soixante ans. Reste, désormais, à sauver l’association et ses 340 licenciés. Réponse le 14 février. En cas de nouvelle liquidation, l’entité GFCA disparaîtra...


Dans sa très longue histoire, le GFCA a souvent été confronté à des difficultés plus ou moins importantes. Une constante pour le club « rouge et bleu » « natu per soffre » comme disent bien souvent ses supporters. À chaque fois, il s’en est sorti par la force de ses accaniti, supporters, dirigeants, sympathisants, joueurs. Mais jamais, le club « rouge et bleu » n’a été menacé de disparition. Aujourd’hui, et après deux années particulièrement difficiles pour les raisons que l’on sait, le GFCA est en sursis.
En début de semaine, la SAS, qui gère le groupe professionnel-dont est issu l’effectif de N3 cette saison- a été placée en liquidation judiciaire, le plan de redressement n’ayant pas été pris en compte en raisons de dettes trop importantes. Résultat, arrêt des compétitions en N3 et pour ce qui concerne l’équipe réserve engagée en R2. Aujourd’hui, c’est de l’association, qui gère les 340 licenciés dont il est question. La mobilisation s’intensifie pour finir la saison et continuer à faire vivre l’entité GFCA. On sait qu’un plan de sauvetage a été mis en place suite à la réunion publique de début janvier à Mezzavia. Aux commandes, Anthony Alessandri, éducateur et partie prenante, l’ancien emblématique joueur Louis Poggi, parents et éducateurs, bref, une union sacrée pour sauver l’existant.
« Nous allons convoquer une AG,
précise l’éducateur, membre de l’équipe qui a concocté le plan de sauvetage de l’association, ensuite, un nouveau bureau sera désigné avec un président. Partant de là, nous pourrons tenter de repartir, finir la saison avec les équipes de jeunes et évoquer l’avenir. Mais tout cela sera fonction de la décision du 14 février concernant l’association. Pour l’heure, la menace est toujours réelle. »

C’est dans ce contexte que les différentes catégories de jeunes poursuivent leur activité. Une menace bien réelle. En cas de nouvelle liquidation judiciaire le 14 février prochain (le tribunal judiciaire tranchera), le GFCA disparaîtra à jamais du paysage footballistique corse et national. Une perspective à laquelle personne ne veut croire…

Ph.P.
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