L'obésité gagne du terrain
Bonne nouvelle , on peut prévenir l'obésité
L’obésité gagne du terrain
Dans son rapport annuel, la fédération mondiale de l'obésité prévoit que d'ici 2035, plus de la moitié de la population mondiale sera en surpoids ou obèse vs 38 % aujourd'hui. Comme toutes les maladies chroniques, l’obésité devient irréversible lorsqu’elle est installée : prévenir son développement est donc primordial si l’on veut enrayer l’épidémie mondiale. Le surpoids et l’obésité sont reconnus comme la cinquième cause de mortalité par l’OMS. Bonne nouvelle, on peut prévenir l’obésité.
Une épidémie mondiale
L’obésité concerne aujourd’hui la quasi-totalité de la planète. Autrefois considérés comme des problèmes spécifiques des pays à haut revenu, le surpoids et l’obésité sont désormais en augmentation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier en milieu urbain. Petits revenus, manque d’activité, mauvaises habitudes alimentaires, les raisons pour lesquelles les plus démunis sont les plus touchés par l’obésité sont multiples. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 39 % des adultes dans le monde sont en surpoids et 13 % sont obèses. Le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975. Les complications associées, en particulier le diabète de type 2 (44 % des cas imputables au surpoids/obésité), les maladies cardiaques (23 % des cas imputables) et les cancers (entre 7 % et 41 % des cas imputables au surpoids/obésité selon les localisations) entraînent le décès d’au moins 2,8 millions de personnes chaque année. L’obésité concerne 17 % des adultes en France et 4 % des enfants. Selon une récente étude scientifique, près de la moitié des Français (47 %) seraient en situation de surpoids par rapport aux recommandations médicales. La part des jeunes adultes est celle qui augmente le plus. La part des personnes obèses s'élève selon cette étude à 22,1 % dans les Hauts-de-France, suivis par le Grand Est (20,2 %) et la Normandie (19,8 %). Les régions PACA (15,9 %) et Occitanie (15,5 %) sont moins touchées que la moyenne nationale, tandis que les Pays de la Loire (14,4 %) et l'Île-de-France (14,2 %) sont tout en bas de liste. Cette répartition géographique correspond notamment à des réalités socio-économiques, les régions les plus pauvres tendant à être plus affectées, en raison du prix élevé des produits de qualité.
Une maladie chronique
L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux, entraînant des inconvénients pour la santé et pouvant réduire l’espérance de vie. Ses causes sont complexes. Elle résulte de l’intrication de plusieurs facteurs − alimentaires, génétiques, épigénétiques et environnementaux − impliqués dans le développement et la progression de cette maladie chronique. L'obésité et le surpoids sont des pathologies qui augmentent les risques d'hypertension artérielle, d'insuffisance cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC). D'après une étude de l’ORS (observatoire régional de la santé), ces maladies toucheraient près de 47 % de la population corse et plus particulièrement les enfants. Une personne considérée en surpoids a un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9 kg/m2 tandis qu’une personne obèse a un IMC égal ou supérieur à 30 kg/m2, l’obésité morbide supérieur à 40. Dans une grande majorité des cas, une mauvaise alimentation, un facteur génétique ou la sédentarité peuvent favoriser l'apparition de ces maladies.
Prévenir l’obésité
En 2010, l'association « Ensemble contre l'obésité » avait relevé que la Corse était la région française la plus touchée par l'excès pondéral, avec 21 % de sa population atteinte par le surpoids ou l'obésité. Une étude plus récente de l’ORS a trouvé un taux de 25 % d’enfants de CE2 en surpoids. La commission des politiques de santé de la Collectivité territoriale de Corse est en train de produire un rapport sur l’obésité infantile, pour éviter les risques d’exclusion chez les jeunes et les problèmes de santé. Plusieurs pistes sont évoquées, comme la création d’un centre spécialisé de l’obésité (CSO), la Corse étant la seule région de France à en être dépourvue. L’Assurance Maladie s’engage également dans la prévention avec la mission « Retrouve ton cap » destinée à accompagner les enfants de 3 à 8 ans. Car le surpoids et l’obésité, ainsi que les maladies non transmissibles qui y sont associées, peuvent être en grande partie évités. À condition de faciliter l’accès à une meilleure alimentation et de favoriser la pratique d’une activité physique régulière.
Maria Mariana
Dans son rapport annuel, la fédération mondiale de l'obésité prévoit que d'ici 2035, plus de la moitié de la population mondiale sera en surpoids ou obèse vs 38 % aujourd'hui. Comme toutes les maladies chroniques, l’obésité devient irréversible lorsqu’elle est installée : prévenir son développement est donc primordial si l’on veut enrayer l’épidémie mondiale. Le surpoids et l’obésité sont reconnus comme la cinquième cause de mortalité par l’OMS. Bonne nouvelle, on peut prévenir l’obésité.
Une épidémie mondiale
L’obésité concerne aujourd’hui la quasi-totalité de la planète. Autrefois considérés comme des problèmes spécifiques des pays à haut revenu, le surpoids et l’obésité sont désormais en augmentation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, en particulier en milieu urbain. Petits revenus, manque d’activité, mauvaises habitudes alimentaires, les raisons pour lesquelles les plus démunis sont les plus touchés par l’obésité sont multiples. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 39 % des adultes dans le monde sont en surpoids et 13 % sont obèses. Le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975. Les complications associées, en particulier le diabète de type 2 (44 % des cas imputables au surpoids/obésité), les maladies cardiaques (23 % des cas imputables) et les cancers (entre 7 % et 41 % des cas imputables au surpoids/obésité selon les localisations) entraînent le décès d’au moins 2,8 millions de personnes chaque année. L’obésité concerne 17 % des adultes en France et 4 % des enfants. Selon une récente étude scientifique, près de la moitié des Français (47 %) seraient en situation de surpoids par rapport aux recommandations médicales. La part des jeunes adultes est celle qui augmente le plus. La part des personnes obèses s'élève selon cette étude à 22,1 % dans les Hauts-de-France, suivis par le Grand Est (20,2 %) et la Normandie (19,8 %). Les régions PACA (15,9 %) et Occitanie (15,5 %) sont moins touchées que la moyenne nationale, tandis que les Pays de la Loire (14,4 %) et l'Île-de-France (14,2 %) sont tout en bas de liste. Cette répartition géographique correspond notamment à des réalités socio-économiques, les régions les plus pauvres tendant à être plus affectées, en raison du prix élevé des produits de qualité.
Une maladie chronique
L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux, entraînant des inconvénients pour la santé et pouvant réduire l’espérance de vie. Ses causes sont complexes. Elle résulte de l’intrication de plusieurs facteurs − alimentaires, génétiques, épigénétiques et environnementaux − impliqués dans le développement et la progression de cette maladie chronique. L'obésité et le surpoids sont des pathologies qui augmentent les risques d'hypertension artérielle, d'insuffisance cardiaque et d'accident vasculaire cérébral (AVC). D'après une étude de l’ORS (observatoire régional de la santé), ces maladies toucheraient près de 47 % de la population corse et plus particulièrement les enfants. Une personne considérée en surpoids a un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9 kg/m2 tandis qu’une personne obèse a un IMC égal ou supérieur à 30 kg/m2, l’obésité morbide supérieur à 40. Dans une grande majorité des cas, une mauvaise alimentation, un facteur génétique ou la sédentarité peuvent favoriser l'apparition de ces maladies.
Prévenir l’obésité
En 2010, l'association « Ensemble contre l'obésité » avait relevé que la Corse était la région française la plus touchée par l'excès pondéral, avec 21 % de sa population atteinte par le surpoids ou l'obésité. Une étude plus récente de l’ORS a trouvé un taux de 25 % d’enfants de CE2 en surpoids. La commission des politiques de santé de la Collectivité territoriale de Corse est en train de produire un rapport sur l’obésité infantile, pour éviter les risques d’exclusion chez les jeunes et les problèmes de santé. Plusieurs pistes sont évoquées, comme la création d’un centre spécialisé de l’obésité (CSO), la Corse étant la seule région de France à en être dépourvue. L’Assurance Maladie s’engage également dans la prévention avec la mission « Retrouve ton cap » destinée à accompagner les enfants de 3 à 8 ans. Car le surpoids et l’obésité, ainsi que les maladies non transmissibles qui y sont associées, peuvent être en grande partie évités. À condition de faciliter l’accès à une meilleure alimentation et de favoriser la pratique d’une activité physique régulière.
Maria Mariana