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Art'é Gustu se met aux saveurs du Liban

La méditerranée au coeur de la manifestation
Art’è Gustu se met aux saveurs du Liban

À l’occasion de l’édition 2023 d’Art’è Gustu, les organisateurs, qui visent à placer la Méditerranée au coeur de la manifestation, ont invité une délégation libanaise qui viendra faire découvrir ses produits au public…


Placer la Méditerranée au coeur du programme , tel est l’objectif d’Art’è Gustu. Dans cette perspective, une idée de Valérie Hermé, sa présidente, un pays ou une région de Méditerranée sera invité chaque année. Et pour l’édition 2023, les organisateurs ont décidé de convier une délégation libanaise. L’initiative a été conviée à Hala Bustros, franco-libanaise. Ancienne traider, elle est dans l’événementiel tout en s’efforçant de mettre en valeur sa terre d’origine. « Après les explosions d’août 2020, rappelle-t-elle, il a fallu aider les artisans et producteurs à survivre. J’ai donc choisi de rejoindre l’ONG Sawa Popup, créée par Camille Paboudjian. »

Hala Bustros vit à Paris depuis plus de trente ans mais sa grande expérience lui a permis de tisser des liens un peu partout. Parmi eux, un contact avec Valérie Hermé. Le lien était donc créé pour permettre à Art’è Gustu d’inviter une délégation libanaise. « C’est la première fois que nous allons venir en Corse, ajoute Hala Bustros qui s’est tout spécialement chargée de gérer le transport des marchandises, j’ai longtemps collaboré avec, entre autres, le restaurant « Le Liza » à Paris. Un rapprochement culinaire franco-libanais s’est créé. »


Produits du terroir et arts de la table

A ses côtés, les 22 et 23 avril, Liza Asseily, responsable du restaurant parisien « Le Liza » et d’un autre, éponyme situé au Liban, Jean Farès, l’un de ses bras droits et Georges Mehry, chef boulanger au « L de Liza », pour ce qui est de la restauration (notamment le food-troc dédié au veau et à l’amande de Corse lors de la manifestation…). Hiam Habib accompagnera Hala Bustros pour ce qui est des produits libanais. Ces derniers se déclinent de diverses manières : les filles de Tanios, une marque dont l’idée consiste à partager la richesse de la cuisine libanaise à travers le travail de la terre. On retrouvera, ainsi, l’huile d’olive, le zaatar, le sumac et la fleur d’oranger.

Les produits Féryal, issus d’une entreprise familiale qui met en valeur le terroir et l’artisanat du Liban : Lahneh de chèvre, mélasse de grenade, graine d’anis, verjus, eau de rose…

Les vins du château Qanafar, un petit domaine viticole familial des Naim, où l’accent est mis principalement sur la viticulture en préservant les saveurs plutôt que de « créer » un vin…

IRAP (Institut de Rééducation Audio-Phonétique), spécialisé dans la prise en charge éducative et l’intégration sociale des enfants et des jeunes sourds, sera également représenté.

Enfin, il sera également question de l’art de la table avec la fondation Audi, qui travaille tout spécialement pour le musée du savon et le verre soufflé. « Nous avons justement choisi de faire découvrir le savoir-faire libanais en matière de verre soufflé pour les arts de la table, commente encore Hala Bustros, nous allons essayer de faire venir Pascale Ojeil, la chanteuse libanaise qui a repris « Corsica »… »

C’est un peu de la terre libanaise, si souvent meurtrie que le public va pouvoir découvrir les 22 et 23 avril à Bonifacio.

Ph.P.
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