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Boxe : Le fabuleux destin d'Adrien Baratat-Fiori

Jeune ajaccien de 20 ans particulièrement doué dans le Noble Art, Adrien Baratat-Fiori est né et a grandi à Londres.
Le fabuleux destin d’Adrien Baratat-Fiori


Jeune ajaccien de 20 ans particulièrement doué dans le Noble Art, Adrien Baratat-Fiori est né et a grandi à Londres. Passionné par la boxe, il a longtemps pratiqué avant de découvrir l’activité d’éducateur où il excelle.


Rien ne prédisposait Adrien Baratat-Fiori à se diriger vers le Noble Art. Né d’un père français qui travaille dans l’aéronautique (informatique) et d’une mère corse enseignante, Adrien est né à Londres où ses parents résidaient. C’est là qu’il a débuté la boxe après une première mais courte expérience dans le football. « De fait, explique le jeune homme, j’ai suivi ma sœur qui boxait. J’ai essayé et dès le premier entraînement, je ne suis plus jamais retourné au football. J’ai découvert une véritable passion...»

Très doué, Adrien pratique avec succès durant plusieurs années au sein de l’Hanwell School of Boxing. Il découvre la compétition avant qu’une première blessure ne mette un frein à son élan. De retour deux mois après, il rechute et l’arrêt sera, cette fois, beaucoup plus long. « C’est durant cette période que j’ai pris conscience que je ne voulais plus faire de compétition, ajoute Adrien, j’ai beaucoup travaillé avec mon coach Jimmy, il m’a apporté tellement. Les dirigeants voulaient que je reste à la salle, j’avais découvert la fonction d’éducateur et cela m’a passionné au point de ne plus travailler que dans cette perspective. Depuis, je coache une quinzaine d’athlètes de 17 à 24 ans. »

Natif de Londres, le jeune homme n’a pas oublié ses racines corses du côté de l’Extrême-Sud de l’île d’où était originaire Sauveur Fiori, son grand-père, ancien footballeur (ACA et GFCA) et pilote automobile. C’est, quand bien même il passait régulièrement ses vacances dans l’île, à l’occasion des obsèques de ce dernier, qu’Adrien revient à Ajaccio pour un plus long séjour. Rentré en 2021, il y est resté jusqu’en janvier de cette année. « J’ai de suite cherché à boxer et me suis rendu au Ring Ajaccien et au BCA. J’ai aussi découvert Philippe Carlini, l’un des meilleurs éducateurs que j’ai rencontrés. Je trouve, du reste, que le niveau est très bon en Corse. Il manque sans doute plus de boxeurs. »

Avant de repartir à Londres où il souhaite adapter sa vision de la spiritualité au Noble Art (la boxe sans ego), Adrien a apporté son concours à la boxe loisir mise en place par Félix Bonardi et Philippe Carlini…

Ph.P.
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