De l'alcoolisme à l'abstinence
Les Français boivent de plus en plus d'alcool chez eux,....
De l’alcoolisme à l’abstinence
Depuis la crise sanitaire, les Français boivent de plus en plus d’alcool chez eux, selon l’étudeNielsen. L’alcool a toujours eu une place spéciale sur les tables des Français, en particulier le vin, un des symboles de la tradition et de la gastronomie française. Cette boisson alcoolisée est associée à la convivialité, en famille ou entre amis, à la fête ou même à un moment de détente. Et les fêtes de fin d’année ne manqueront pas de rester dans cette tradition. Sauf pour les abstèmes, à la sobriété joyeuse.
Rapport à l’alcool
Bien que le volume global d’alcool pur consommé en France (11,7 litres par habitant de 15 ans et plus en 2017) soit en diminution depuis les années 1960, essentiellement en raison de la baisse de la consommation quotidienne de vin, la France reste parmi les pays les plus consommateurs d’alcool au monde, se situant au sixième rang parmi les 34 pays de l’OCDE. Le vin représente 44 % de la valeur des ventes. Selon les dernières données recueillies en 2018, chaque habitant de l’Hexagone en avait consommé environ 40 litres, ce qui est loin d’être les plus de 58 litres d'il y a seize ans. En plus de cette baisse de la consommation, on a remarqué, pendant ces dernières années, que les consommateurs réguliers de vin ont également diminué pour attendre moins de 17 %, ce qui représente le chiffre le plus bas depuis 1980. Pourtant, la consommation d’alcool ne diminue pas. D’après Santé Publique France, et l’enquête Escapad, chez les jeunes Corses de 17 ans, la prévalence de l’expérimentation de la consommation d’alcool est la plus importante des régions françaises (94 %). De même, la prévalence des alcoolisations ponctuelles importantes répétées est une des plus importantes en France, avec 21 %. Cependant, la prévalence de l’usage régulier, toujours chez les moins de 17 ans, ne diffère pas de la moyenne nationale.
Alcoolodépendance
L’alcoolisme est reconnu comme une maladie par l’OMS (organisation mondiale de la santé).
C’est un désir de consommer des boissons alcoolisées, puissant, compulsif, irrésistible. Le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. Une personne est considérée comme alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme. Les conséquences sanitaires de la consommation d’alcool sont démontrées représentant la 2e cause évitable de mortalité par cancer après le tabac en France. Elle peut, par ailleurs, aussi entrainer des maladies cardiovasculaires et digestives, des maladies du système nerveux et troubles psychiques, par exemple. Les passages aux urgences en lien direct avec l’alcool représentaient 0,82 % des passages aux urgences toutes causes confondues dans la région (vs 1,38 % au niveau France entière). En Corse, les taux standardisés d’incidence pour 100 000 personnes-années sur la période 2007-2016 pour les cancers des lèvres, bouche, pharynx (LBP) d’une part et de l’œsophage d’autre part sont du niveau national. Idem pour la mortalité chez les femmes pour les mêmes cancers, ainsi que pour celui du larynx. La mortalité chez les hommes par cancer du larynx n’était pas non plus différente de la moyenne nationale. Par contre, ces taux étaient inférieurs au niveau national pour les cancers de LBP et de l’œsophage. Les taux standardisés de mortalité par les principales pathologies directement liées à l’alcool étaient de 6,1 chez les femmes et de 36,8 chez les hommes pour 100 000 personnes-années. Ils étaient plus de 20 % inférieurs aux taux nationaux.
Nolo
Les risques santé liés à la consommation d'alcool augmentent avec la quantité consommée, et au cours de la vie. Plus on boit, plus la dépendance s'installe. Les effets de la dépendance sont visibles pendant la consommation, mais aussi quand on arrête de boire. Arrêter de boire de l'alcool a des effets sur le corps : au niveau du ventre, du poids, du foie... Depuis quelque temps, une petite communauté tente de promouvoir l’abstinence dans les lieux de fête et de restauration, en généralisant l’offre de boissons de qualité et sans éthanol. Car refuser de boire de l’alcool, ça n’est pas renoncer à la fête ou être le rabat-joie de service. Un ou une abstème est une personne qui, pour une raison ou une autre, ne consomme aucune boisson alcoolisée et pas d’alcool de manière générale. Leur nombre grandit autant que l’offre des boissons sans alcool. Le Nolo (no alcohol) est tendance.
Maria Mariana
Depuis la crise sanitaire, les Français boivent de plus en plus d’alcool chez eux, selon l’étudeNielsen. L’alcool a toujours eu une place spéciale sur les tables des Français, en particulier le vin, un des symboles de la tradition et de la gastronomie française. Cette boisson alcoolisée est associée à la convivialité, en famille ou entre amis, à la fête ou même à un moment de détente. Et les fêtes de fin d’année ne manqueront pas de rester dans cette tradition. Sauf pour les abstèmes, à la sobriété joyeuse.
Rapport à l’alcool
Bien que le volume global d’alcool pur consommé en France (11,7 litres par habitant de 15 ans et plus en 2017) soit en diminution depuis les années 1960, essentiellement en raison de la baisse de la consommation quotidienne de vin, la France reste parmi les pays les plus consommateurs d’alcool au monde, se situant au sixième rang parmi les 34 pays de l’OCDE. Le vin représente 44 % de la valeur des ventes. Selon les dernières données recueillies en 2018, chaque habitant de l’Hexagone en avait consommé environ 40 litres, ce qui est loin d’être les plus de 58 litres d'il y a seize ans. En plus de cette baisse de la consommation, on a remarqué, pendant ces dernières années, que les consommateurs réguliers de vin ont également diminué pour attendre moins de 17 %, ce qui représente le chiffre le plus bas depuis 1980. Pourtant, la consommation d’alcool ne diminue pas. D’après Santé Publique France, et l’enquête Escapad, chez les jeunes Corses de 17 ans, la prévalence de l’expérimentation de la consommation d’alcool est la plus importante des régions françaises (94 %). De même, la prévalence des alcoolisations ponctuelles importantes répétées est une des plus importantes en France, avec 21 %. Cependant, la prévalence de l’usage régulier, toujours chez les moins de 17 ans, ne diffère pas de la moyenne nationale.
Alcoolodépendance
L’alcoolisme est reconnu comme une maladie par l’OMS (organisation mondiale de la santé).
C’est un désir de consommer des boissons alcoolisées, puissant, compulsif, irrésistible. Le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. Une personne est considérée comme alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme. Les conséquences sanitaires de la consommation d’alcool sont démontrées représentant la 2e cause évitable de mortalité par cancer après le tabac en France. Elle peut, par ailleurs, aussi entrainer des maladies cardiovasculaires et digestives, des maladies du système nerveux et troubles psychiques, par exemple. Les passages aux urgences en lien direct avec l’alcool représentaient 0,82 % des passages aux urgences toutes causes confondues dans la région (vs 1,38 % au niveau France entière). En Corse, les taux standardisés d’incidence pour 100 000 personnes-années sur la période 2007-2016 pour les cancers des lèvres, bouche, pharynx (LBP) d’une part et de l’œsophage d’autre part sont du niveau national. Idem pour la mortalité chez les femmes pour les mêmes cancers, ainsi que pour celui du larynx. La mortalité chez les hommes par cancer du larynx n’était pas non plus différente de la moyenne nationale. Par contre, ces taux étaient inférieurs au niveau national pour les cancers de LBP et de l’œsophage. Les taux standardisés de mortalité par les principales pathologies directement liées à l’alcool étaient de 6,1 chez les femmes et de 36,8 chez les hommes pour 100 000 personnes-années. Ils étaient plus de 20 % inférieurs aux taux nationaux.
Nolo
Les risques santé liés à la consommation d'alcool augmentent avec la quantité consommée, et au cours de la vie. Plus on boit, plus la dépendance s'installe. Les effets de la dépendance sont visibles pendant la consommation, mais aussi quand on arrête de boire. Arrêter de boire de l'alcool a des effets sur le corps : au niveau du ventre, du poids, du foie... Depuis quelque temps, une petite communauté tente de promouvoir l’abstinence dans les lieux de fête et de restauration, en généralisant l’offre de boissons de qualité et sans éthanol. Car refuser de boire de l’alcool, ça n’est pas renoncer à la fête ou être le rabat-joie de service. Un ou une abstème est une personne qui, pour une raison ou une autre, ne consomme aucune boisson alcoolisée et pas d’alcool de manière générale. Leur nombre grandit autant que l’offre des boissons sans alcool. Le Nolo (no alcohol) est tendance.
Maria Mariana