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Corsican Business Women

"le meilleur moyen pour une femme d'être libre est d'avoir une liberté économique et financière
L'association des Corsican Business Women, réseau de femmes entrepreneuses implantées en Corse, ne cesse de se développer depuis son élaboration en 2013. La volonté ces buisnesswomen ? L’échange de savoir-faire et d’expériences.

Elles n’étaient qu’une dizaine au début, elles sont aujourd’hui 76.
Officiellement créée en janvier 2015, l’association Corsican Women Business regroupe des entrepreneuses Corses désireuses de s’entraider.

« Il s’agit principalement d’offrir un espace de rencontre et de solidarité. L’association ne se définit pas comme féministe, car la compétence prime sur le genre , mais il faut constater que les femmes ont besoin de plus de représentation et de plus de réseaux. Le meilleur moyen pour une femme d’être libre est d’avoir une liberté économique et financière », explique Caroline Subra Tarsitano, présidente de l’association depuis 2017.

Composé uniquement de bénévoles, ce réseau permet ainsi à ces entrepreneuses de tous horizons de se regrouper régulièrement afin d’échanger autour de problématiques communes.
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La Corse compte 34% de femmes cheffes d’entreprises, contre 29% sur le continent."
"De plus, notre réseau est extrêmement varié car nous sommes issues de corps de métiers très différents les uns des autres. C’est une source très riche de compétences car chacune amène son propre réseau »,
souligne la présidente, elle-même à la tête d’un cabinet conseil en tourisme, culture et communication.
Un seul critère : être une femme et avoir au moins 2 ans d’activité.


Entraide et solidarité féminine
Afin de valoriser l’entrepreneuriat féminin ainsi que l’échange de savoir-faire et d’expériences, les Corsican Women Business se retrouvent lors de diverses occasions. Il y a tout d’abord les incontournables « Café Off », organisés environ tous les deux mois : « Cela permet de sortir du contexte de l’entreprise et de rencontrer les femmes corses autour d’un verre, tout en échangeant et en discutant sur nos business respectifs », détaille Caroline Subra Tarsitano

Il y a également « Les Corsican Tours », deux journées durant lesquelles l’association part dans une ville choisie préalablement afin d’aller à la rencontre des cheffes d’entreprises partout en Corse.
Des congrès sont également organisés à travers l’île.
Le premier s’est déroulé en 2016 à Ajaccio, le second à Corté en 2018.

En 2019, le dernier a eu lieu à Bastia, sous le signe de l’innovation au féminin. « Notre association participe en effet à l’évolution sociale et sociétale sur le territoire, elle est la première plateforme de l’entreprise au féminin en Corse qui est prête à relever les immenses défis du XXIème siècle : travailler autrement et collectivement, servir la Corse de manière responsable et durable, en y intégrant, notamment, la dimension environnementale dans les entreprises."

Un raisonnement environnemental
Ce dernier point est désormais l’une des lignes directrices de ces businesswomen : « Nous avons beaucoup travaillé pendant le confinement en se demandant ce que nous voulions pour la suite. Et ce qu’on veut, c’est axer sur le développement durable. Nous souhaitons en effet proposer à nos membres d’être accompagnés pour tout ce qui concerne la transition écologique. Par exemple, si je veux utiliser des emballages recyclables, comment puis-je en trouver ? Il est important de penser à la planète et de trouver des solutions. Tout ce qui sera une valeur ajoutée pour l’environnement sera une valeur ajoutée pour l’entreprise. »

Le prochain congrès, décalé en 2021 à cause du COVID, s’inscrira d’ailleurs dans cette optique en abordant le thème suivant : « Économie et écologie, entreprendre et réussir autrement ? »

Un réseau basé sur la solidarité au sein duquel chacune doit apporter sa pierre à l’édifice, tout en pouvant compter sur le soutien de leurs nombreux partenaires.
« Quand je rencontre quelqu’un qui veut rentrer dans le réseau, j’essaye d’analyser ce qu’elle est capable de donner au groupe : chacune est ambassadrice à sa manière, il est important de conserver ce côté associatif et cette notion de partage. La première chose qu’on se dit entre femmes c’est qu’on désire se sentir moins seules. Il y a beaucoup d’échange, et on fait surtout de belles rencontres. »

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