• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò

I PUTTACHJI


Nouveau correspondant ?

Romain Colonna s’est trouvé un nouveau rôle parait-il à sa hauteur au service de Femu a Corsa. De peur que les médias corses et surtout français n’aient pas conscience de la portée historique de la rencontre des élus corses, obligés de Darmanin, le vendredi lors de la réunion de préparation à l’assemblée de corse, il a décidé de faire un reportage photo de cette réunion. Le seul problème qui semble désolant dans ce reportage c’est de faire apparaitre le président et le reporteur Colonna comme des ravis de la crèche. Un peu de retenue aurait peut-être évité cela. Photo si possible ?


Millésime et kilomètre zéro

Selon l'Insee, la Corse est la région métropolitaine qui consomme le plus d'espaces naturels au profit de l'urbanisation. L’Insee précise que ce phénomène est amplifié par la hausse du nombre de résidences secondaires. L’Insee indique une accélération du phénomène à compter de 2015. « Les effets escomptés par le Padduc ne se sont pas produits » a de son côté reconnu Julien Paolini, conseiller exécutif, président de l'Agence d'aménagement durable, d'urbanisme et d'énergie de la Corse. Au fait, 2015 c’est bien le millésime « Victoire historique » et le kilomètre zéro de la « Tamanta strada » ?


En attendant...

A Bastia, une nuitée dans un meublé de tourisme coûte en moyenne 90 d’euros, ce qui peut apporter au loueur un gain d’environ 10 000 d’euros en 120 jours. Très rentable et commode pour ce propriétaire si l’on considère que la location classique ne lui rapporterait pas davantage et qu’il peut user du bien à sa guise à tout moment ou comme résidence secondaire durant une bonne partie de l’année. L’hyper centre et la Citadelle sont très demandés par les visiteurs. Cependant, ils ne dédaignent pas les quartiers situés au nord de la place Saint-Nicolas (Notre Dame de Lourdes, Toga, Giambelli). Le phénomène Airbnb qui a gagné ces quartiers se développe d’autant plus vite que la réglementation municipale visant à le maîtriser ne les concerne pas. « Nous nous sommes concentrés sur l'hypercentre dans un premier temps, notamment à titre d'expérimentation pour au moins une année […] Mais l'extension du dispositif à d'autres quartiers du centre-ville, Émile-Sari et Toga compris, n'est pas exclue » a précisé la première adjointe au maire de Bastia. En attendant le passage de l’action pas exclue à l’action déterminées, les jeunes (comme d’ailleurs beaucoup d’autres) sont de plus en plus contraints d’opter pour un habitat hors de Bastia et l’école élémentaire Georges Charpack de Toga risque de perdre une classe.
Partager :