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I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò : I PUTTACHJI


La charrue avant les bœufs

Un collectif de riverains et des plaisanciers ayant fait de leurs bateaux à quai des résidences principales, ont récemment interpellé le maire de Bastia concernant un désagrément majeur que leur causera l’aménagement du Vieux port de Bastia : la disparition de la plupart des places de stationnement. Il leur a été répondu pour les rassurer que les places de parking du Vieux-Port ne seront pas supprimées tant qu'un nouveau parking n'aura pas vu le jour en centre-ville. Ubuesque car cette solution reviendra alors à avoir entrepris un bel et coûteux aménagement visant à piétonniser, pour aboutir à ce que des véhicules stationnent encore et même circulent pour pouvoir le faire. Et cela durera des années ! Bref, le type même du bon et beau projet gâché par une programmation ayant consisté à mettre la charrue avant les bœufs.


Tourisme fiscal

Répondant à la demande de Michel Castellani, député de la première circonscription de Haute-Corse et lui-même membre de la commission, une délégation de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale a effectué un déplacement à Bastia. Objet de ce déplacement communiqué par les participants : deux jours de travail, avec beaucoup de réunions, pour connaître sur le terrain et de manière concrète ce qu'on sait déjà de manière théorique, c’est-à-dire : c'est quoi la fiscalité en Corse ? Après un demi-siècle d’études et de revendications étant remontées jusqu’à Paris et une connaissance reconnue de leur sujet par les visiteurs, cet objet laisse dubitatif. D’autant que les chiffres de la fiscalité et ses enjeux ne sont pas inscrits sur le sol de la place Saint -Nicolas et que les trois députés nationalistes ont, durant six ans, abreuvé d’informations leurs collègues. Mais soyons positif : Michel Castellani a œuvré pour l’économie corse en initiant le tourisme fiscal.


Pas facile…

Lors de la manifestation à l'appel du Collectif Patriotti et de l'Associu Sulidarità commémorant l'agression mortelle contre Yvan Colonna et affichant « Per i diritti di u populu corsu, Per una suluzione glubale, Libertà pè i prighjuneri », on a pu noter la présence de quelques cadres ou militants de Femu a Corsica, de Core in fronte et du Partitu di a Nazione Corsa. Cependant, ceux-ci ont fait dans la discrétion. Pour un peu, certains d’entre eux auraient opté pour le masque noir et la combinaison blanche de peintre. Pas facile de faire coup double : ne pas se fâcher avec Darmanin, ne pas se couper de la base nationaliste. Cela impose d’être là en faisant mine de ne pas y être, de faire savoir qu’on est venu sans avoir appelé à venir.
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