• Le doyen de la presse Européenne

Renouveau du nationalisme

Les clameurs d'Attal, .....

Renouveau du nationalise


Les clameurs d’Attal, nouvelle version des imprécations de Camille
de la pièce de Pierre Corneille, "Horace.":



Rome unique objet de mon ressentiment
Rome à qui vient ton bras d’immoler mon amant !
Rome qui t’a vu naître et que ton cœur adore !
Puissent tous ces voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encore mal assurés !
Que l’Orient contre elle à l’Occident s’allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l’univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers
Qu’elle-même sur soi renverse ses murailles


Et de ses propres mains déchire ses entrailles
Que le courroux du ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux.
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre ,
Voir ses maisons en cendres et tes lauriers en poudre,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir.


Ça ne me rajeunit pas de me rappeler le séjour passé chez les bons pères, quand le français était enseigné par le haut, ainsi que la morale et le sentiment du divin. Si l'on remplace Rome par Poutine, on a les oeuvres complètes écrites au jour le jour par le premier ministre . Camille est amoureuse, et Horace lui a tué son coriace Curiace. Tout s’explique. Cela vaut-il une guerre nucléaire pour faire le fanfaron ?J'en doute, et toute la France en doute. Dieu fasse que les élections européennes déroutent le clan belliciste qu'incarne l'équipage « Von den Macron-Emmanuel Leyen ».

« Qu'il est joli garçon l'assassin de Papa » avaient parodié du Cid Paul Reboux et Charles Muller. Comment mieux évoquer l'assassinat du père, cet acte de naissance de vieil adolescent freudien, quand le cadavre est celui du Général de Gaulle, sacrifié sur l'autel du caprice par qui gaspille et vandalise son legs, son lointain successeur sous les ors de l’Elysée.

Les européennes, c'est un bon test, un peu la piqure après la douche du bon Dr Blanche, pour qui connait ses classiques, (un Deschannel à la sauce blanche). Bref, il faut voter hardi pour remédier au pire, en revisitant nos lectures, Lagarde et Michard, Corneille, Nerval (Dr Blanche) Reboux/Muller et bien sûr le grand Will, (Troilos et Cressida) pour la guerre de Troie et la mort d’Hector.

Revenons à Attal, ce Patrocle ! Il faut garder raison et se défier d'injurier à tout va les ennemis comme les adversaires, car les paroles sont des boomerangs et ce jeune homme semble l'ignorer.

On ne fait pas de la politique ainsi, quand on est sérieux, car l'invective est l'éclaireur du drame, comme l'a démontré si bien Camille.Votons vite pour éloigner de la scène les pyromanes, dont l'outrance peut générer des catastrophes. Pas de majorité à Bruxelles et une motion de censure, peut-être le pire serait-il évité en ce cas, quand les paroles, elles, sont de plus en plus sures. (Pardonnez ces jeux de mots, je n'ai pas pu y résister).

Puisqu'il n'y a pas de culture française au dire du locataire, que l'électeur démontre à qui l'ignore la permanence des lettres, et leur puissance en votant non. Acta erit fabula.

Pour ce qui concerne la Corse
, que le drame à venir concerne également, c’est une évidence.

Les confidences de Nicolas Battini éclairent la vision que l'on pourrait avoir étourdiment de la problématique corse en pensant l'affaire réglée par l'adoption de la révision constitutionnelle attendue après les entretiens de Beauvau.

En prison, alors qu'il purgeait une peine de réclusion comme auteur d'un attentat à la voiture belier, contre la sous-préfecture de Corte, Nicolas Battini eut les sangs retournés en entendant les explosions de joie parvenant des cellules voisines, à la nouvelle du sanglant attentat du Bataclan. La solidarité inclusive de la Corse avec le monde occidental, en un mot le monde Romain, lui sauta alors aux yeux à cet instant.Voilà ce qui ne doit pas arriver en Corse !

Retrouvant les points fondamentaux qui lui avaient forgé sa conviction nationaliste, et l'enthousiasme qui l'avait mené en hommage aux fondateurs du FLNC à entrer dans la salle d'audience en chantant, il prétend dorénavant reprendre depuis sa base le combat de l'identité corse. C'est passionnant et enrichit la réflexion, en démontrant la récurrence du problème, son éternité peut être. Face à une direction de l’île qui semble selon lui embourgeoisée par un Gilles Simeoni qui va jusqu'à tolérer les barbarismes sémantiques de l'écriture inclusive et le wokisme bigaresque, où sont passés les idéaux qui ont coûté tant de morts, si c'est pour finir par penser comme le maître décadent, gonflé à la boursouflure bobo sartricule des beaux quartiers parisiens. Si cela était vrai ce serait une porte ouverte à l'acculturation banlieusarde par les bons sentiments droit-de-l’hommistes qui font tant de mal à notre tuteur.

En un mot tout ça pour ça, finir par être le valet des valets du maître déconsidéré que submergent sous la peau la prolifération des infusoires, cela mérite de redresser la barre. Je crois comprendre que c’est son analyse.

C'est une question cruciale évidemment, existentielle même, et il est bon qu'elle soit posée pour enrichir la réflexion de tous. Il est d'évidence qu'on ne mène pas une révolution pour devenir le clone ou le micro-sosie du roi que l'on détrône (micron-sosie serait plus juste). Bravo, en tous cas, la réflexion et l'innovation projectuelles s'amplifient tandis que la reforme chemine. Les élections, c'est important, doivent corriger la donne et souligner le trait. C'est l’heure que viennent d’autres contribution pout hâter la réflexion. Nous en avons besoin, l’essentiel est quand même de faire échec au projet macronien bellifère de main mise sur l’ Europe.

Evviva Sampiero !



Jean-François Marchi


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