23 e Festival Porto Latino du 3 au 6 août prochain "Nous partons sur un nouveau festival"
Henri Baldrichi : << Nous partons sur un nouveau festival >>
Henri Baldrichi : « Nous partons sur un nouveau festival »
L’association « Porto Latino » organise, du 3 au 6 août prochain, la 23e édition d’un festival éponyme qui a su se pérenniser au fil du temps. Une manifestation qui se déplace sur Bastia. Henri Baldrichi, directeur et trésorier, analyse cette édition.
-Comment est né le festival Porto Latino ?
Tout a commencé avec le pari insensé de mon père, Tony Baldrichi, qui, passionné, a voulu mettre la musique latino à l’honneur. C’était en 1999. Et le festival a perduré jusqu’à aujourd’hui. C’est un signe. Pour ma part, j’ai grandi à Saint-Florent et me suis investi aux côtés de mon père.
-Comment se présente cette 23e édition ?
Très bien. La particularité, c’est que nous avons dû nous déplacer. Nous quittons Saint-Florent pour Bastia avec deux sentiments. Le premier est plutôt positif. On est heureux que la ville de Bastia nous accueille et le second nous laisse un sentiment de déception puisque l’on quitte Saint-Florent où le festival est né il y a 23 ans et qui a abrité 22 éditions successives.
-Pourquoi ce départ sur Bastia ?
Franchement, je ne saurai vous dire car je ne le sais pas moi-même. On est parti un peu à contrecoeur. Nous serons donc place Vincetti, près de la citadelle, à Bastia. C’est un lieu nouveau, attractif mais nous partons, en termes de logistique, d’équipes, sur un nouveau festival.
-La programmation ?
Notre concept reste le même à savoir neuf artistes au total, des têtes d’affiches, et quatre soirées avec une première partie. En guise de guest stars, nous aurons « Louise Attaque », qu’on ne présente plus dans le monde du Pop-Rock ou encore Grand Corps Malade qui était déjà venu à Bastia au début de sa carrière. Derrière, nous aurons Josman, un rappeur très apprécié des jeunes, Myra, une jeune actrice et chanteuse en première partie. Flavia Coelho, une artiste brésilienne, Kumbia Boruka, un accordéoniste et percussionniste mexicain, ou encore Santa (le 5), une chanteuse française en devenir, avec Papooz en première partie...
-Un concept uniquement latino ?
Non ! Nous avons conservé cet aspect juqu’à 2010 puis nous avons ouvert le festival sur les musiques du monde tout en conservant l’esprit festif « latino » et, bien sûr, l’amour de la musique. Cette ouverture favorise l’attractivité du festival et propose d’autres types de musique en privilégiant toujours la qualité.
-Les artistes insulaires ?
Ils sont partie intégrante du festival depuis 2022. Avec plus de vingt années d’expérience dans le panorama des manifestations artistiques et culturelles, il nous a paru judicieux de favoriser l’émergence d’artistes insulaires. C’est, pour eux, un tremplin musical important. Un concours en ligne a été ouvert le 15 mars. Quatre groupes, dont l’un des membres au moins, doit être domicilié en Corse, se produiront le 18 juillet devant un jury indépendant de l’association qui gère le festival. Tous les styles de musique sont acceptés. Les résultats seront annoncés le 30 avril. Et le vainqueur effectuera la première partie de Grand Corps Malade le 4 août. L’ensemble avec un DJ qui viendra clôturer chaque soirée.
-Une manifestation qui se veut donc pérenne ?
Hormis le déplacement sur Bastia, où s’ouvre une nouvelle page, on peut dire que la manifestation est pérenne. On espère que le public sera au rendez-vous et que l’aspect festif et convivial qui a perduré durant 22 ans, va se poursuivre. Mais il n’y a pas de raisons.
Propos recueillis par Philippe Peraut
L’association « Porto Latino » organise, du 3 au 6 août prochain, la 23e édition d’un festival éponyme qui a su se pérenniser au fil du temps. Une manifestation qui se déplace sur Bastia. Henri Baldrichi, directeur et trésorier, analyse cette édition.
-Comment est né le festival Porto Latino ?
Tout a commencé avec le pari insensé de mon père, Tony Baldrichi, qui, passionné, a voulu mettre la musique latino à l’honneur. C’était en 1999. Et le festival a perduré jusqu’à aujourd’hui. C’est un signe. Pour ma part, j’ai grandi à Saint-Florent et me suis investi aux côtés de mon père.
-Comment se présente cette 23e édition ?
Très bien. La particularité, c’est que nous avons dû nous déplacer. Nous quittons Saint-Florent pour Bastia avec deux sentiments. Le premier est plutôt positif. On est heureux que la ville de Bastia nous accueille et le second nous laisse un sentiment de déception puisque l’on quitte Saint-Florent où le festival est né il y a 23 ans et qui a abrité 22 éditions successives.
-Pourquoi ce départ sur Bastia ?
Franchement, je ne saurai vous dire car je ne le sais pas moi-même. On est parti un peu à contrecoeur. Nous serons donc place Vincetti, près de la citadelle, à Bastia. C’est un lieu nouveau, attractif mais nous partons, en termes de logistique, d’équipes, sur un nouveau festival.
-La programmation ?
Notre concept reste le même à savoir neuf artistes au total, des têtes d’affiches, et quatre soirées avec une première partie. En guise de guest stars, nous aurons « Louise Attaque », qu’on ne présente plus dans le monde du Pop-Rock ou encore Grand Corps Malade qui était déjà venu à Bastia au début de sa carrière. Derrière, nous aurons Josman, un rappeur très apprécié des jeunes, Myra, une jeune actrice et chanteuse en première partie. Flavia Coelho, une artiste brésilienne, Kumbia Boruka, un accordéoniste et percussionniste mexicain, ou encore Santa (le 5), une chanteuse française en devenir, avec Papooz en première partie...
-Un concept uniquement latino ?
Non ! Nous avons conservé cet aspect juqu’à 2010 puis nous avons ouvert le festival sur les musiques du monde tout en conservant l’esprit festif « latino » et, bien sûr, l’amour de la musique. Cette ouverture favorise l’attractivité du festival et propose d’autres types de musique en privilégiant toujours la qualité.
-Les artistes insulaires ?
Ils sont partie intégrante du festival depuis 2022. Avec plus de vingt années d’expérience dans le panorama des manifestations artistiques et culturelles, il nous a paru judicieux de favoriser l’émergence d’artistes insulaires. C’est, pour eux, un tremplin musical important. Un concours en ligne a été ouvert le 15 mars. Quatre groupes, dont l’un des membres au moins, doit être domicilié en Corse, se produiront le 18 juillet devant un jury indépendant de l’association qui gère le festival. Tous les styles de musique sont acceptés. Les résultats seront annoncés le 30 avril. Et le vainqueur effectuera la première partie de Grand Corps Malade le 4 août. L’ensemble avec un DJ qui viendra clôturer chaque soirée.
-Une manifestation qui se veut donc pérenne ?
Hormis le déplacement sur Bastia, où s’ouvre une nouvelle page, on peut dire que la manifestation est pérenne. On espère que le public sera au rendez-vous et que l’aspect festif et convivial qui a perduré durant 22 ans, va se poursuivre. Mais il n’y a pas de raisons.
Propos recueillis par Philippe Peraut