Élections européennes : les communistes veulent une autre Europe
La liste Deffontaines entend, durant la campagne des élections européennes, représenter une gauche offensive, ouverte et fidèle à ses valeurs et défendre une conception de l'Union Européenne tournant le dos au libéralisme.
Élections européennes : les communistes veulent une autre Europe
La liste Deffontaines entend, durant la campagne des élections européennes, représenter une gauche offensive, ouverte et fidèle à ses valeurs et défendre une conception de l'Union Européenne tournant le dos au libéralisme.
Le 9 juin approche. Dernièrement, les communistes corses sont entrés en campagne. Ils l’ont fait lors d’une conférence de presse tenue à Bastia. A cette occasion, ils ont présenté le candidat qui les représentera sur la liste que conduit Léon Deffontaines, un militant communiste âgé de 27 ans, originaire d’Amiens, issu d’une famille d’agriculteurs et d’artisans. Ce candidat, Marc-Antoine Leroy, âgé de 31 ans, est enseignant à Aiacciu. Son engagement idéologique et militant a débuté au sein des Jeunesses Communistes. Étant en 57ème position, il n’a bien entendu aucune chance d’occuper un siège au Parlement Européen. Lui-même et les autres intervenants de la conférence de presse en ont convenu, tout en soulignant que l’important était que la Corse soit représentée et que, sur l’île, la liste Deffontaines et son message soient incarnés et portés par un engagement local.
Une gauche porteuse d’espoir
Michel Stefani, secrétaire régional pour la Corse du Parti Communiste, assure que la liste Deffontaines représente une gauche offensive, ouverte et fidèle à ses valeurs. Une représentation qui ressort d’ailleurs de l’intitulé de la liste, de sa composition et de son programme. L’intitulé évoque une ambition de reconquête idéologique, politique et électorale : « Reprenons la main, en France et en Europe ». La composition reflète une gauche pluraliste et citoyenne : un tiers d’élus et de militants communistes ; un tiers de représentants d’autres sensibilités de gauche : Gauche Républicaine et Socialiste (« frondeurs » ayant quitté le Parti Socialiste et se réclamant d’une gauche authentique et populaire) ; L’Engagement (parti initié par Arnaud Montebourg, revendiquant vouloir construire une souveraineté industrielle, alimentaire et sanitaire de la France et de l’Europe) ; Les Radicaux de gauche (opposants au ralliement du Parti Radical de Gauche à Emmanuel Macron, ayant une vision de l’Union Européenne à la fois humaniste, sociale et respectueuse de l’environnement). Enfin, le programme est porteur d’une projet européen de rupture avec le libéralisme et de paix (voir encart L’essentiel des propositions ).
La Corse est concernée
Michel Stefani ajoute que les politiques libérales qu’imposent une Commission Européenne et un Parlement européen dominés par la droite ont une incidence chez nous et rappelle que les communistes sont une force de résistance : « Les accords de libre-échange internationaux sont partout destructeurs d’emplois et de droits sociaux. La Corse est bien entendu concernée. Nous subissons aussi la réduction du pouvoir d’achat et la progression de la pauvreté. La maîtrise publique de la desserte aérienne et maritime de l’île est, au fil du temps, vidée de sa substance au détriment des opérateurs historiques, du service public et des usagers. Les députés européens communistes ont toujours résisté à la pression libérale, notamment en s’opposant aux traités et aux directives d’application » Pour soutenir cette force de résistance, Michel Stefani donne rendez-vous au meeting régional qui aura lieu prochainement à Aiacciu (17 mai, Palais des Congrès) et appelle les électeurs de gauche et de progrès à se rendre aux urnes le 9 juin et à voter pour la liste Deffontaines.
JPB
L’essentiel des propositions
Pouvoir d’achat (indexation des salaires sur l’inflation, égalité salariale H/F)
● Service public (fonds de financement alimenté par la Banque Centrale Européenne)
● Souveraineté (remise en cause des traités de libre-échange, défense de l’exception culturelle, lutte contre l’évasion fiscale)
● Énergie (mix nucléaire-renouvelable, sortie du marché européen de l’énergie, baisse des tarifs)
● Climat (grands travaux de transition énergétique portant sur le logement, les transports, les grandes infrastructures)
● Réforme de la politique agricole commune (protection des productions agricoles françaises et de la ruralité)
● Relocalisation voire nationalisation d’entreprises et de productions stratégiques
● Paix (traité garantissant la sécurité de l’Ukraine, reconnaissance d’un État palestinien aux côté d’Israël)
La liste Deffontaines entend, durant la campagne des élections européennes, représenter une gauche offensive, ouverte et fidèle à ses valeurs et défendre une conception de l'Union Européenne tournant le dos au libéralisme.
Le 9 juin approche. Dernièrement, les communistes corses sont entrés en campagne. Ils l’ont fait lors d’une conférence de presse tenue à Bastia. A cette occasion, ils ont présenté le candidat qui les représentera sur la liste que conduit Léon Deffontaines, un militant communiste âgé de 27 ans, originaire d’Amiens, issu d’une famille d’agriculteurs et d’artisans. Ce candidat, Marc-Antoine Leroy, âgé de 31 ans, est enseignant à Aiacciu. Son engagement idéologique et militant a débuté au sein des Jeunesses Communistes. Étant en 57ème position, il n’a bien entendu aucune chance d’occuper un siège au Parlement Européen. Lui-même et les autres intervenants de la conférence de presse en ont convenu, tout en soulignant que l’important était que la Corse soit représentée et que, sur l’île, la liste Deffontaines et son message soient incarnés et portés par un engagement local.
Une gauche porteuse d’espoir
Michel Stefani, secrétaire régional pour la Corse du Parti Communiste, assure que la liste Deffontaines représente une gauche offensive, ouverte et fidèle à ses valeurs. Une représentation qui ressort d’ailleurs de l’intitulé de la liste, de sa composition et de son programme. L’intitulé évoque une ambition de reconquête idéologique, politique et électorale : « Reprenons la main, en France et en Europe ». La composition reflète une gauche pluraliste et citoyenne : un tiers d’élus et de militants communistes ; un tiers de représentants d’autres sensibilités de gauche : Gauche Républicaine et Socialiste (« frondeurs » ayant quitté le Parti Socialiste et se réclamant d’une gauche authentique et populaire) ; L’Engagement (parti initié par Arnaud Montebourg, revendiquant vouloir construire une souveraineté industrielle, alimentaire et sanitaire de la France et de l’Europe) ; Les Radicaux de gauche (opposants au ralliement du Parti Radical de Gauche à Emmanuel Macron, ayant une vision de l’Union Européenne à la fois humaniste, sociale et respectueuse de l’environnement). Enfin, le programme est porteur d’une projet européen de rupture avec le libéralisme et de paix (voir encart L’essentiel des propositions ).
La Corse est concernée
Michel Stefani ajoute que les politiques libérales qu’imposent une Commission Européenne et un Parlement européen dominés par la droite ont une incidence chez nous et rappelle que les communistes sont une force de résistance : « Les accords de libre-échange internationaux sont partout destructeurs d’emplois et de droits sociaux. La Corse est bien entendu concernée. Nous subissons aussi la réduction du pouvoir d’achat et la progression de la pauvreté. La maîtrise publique de la desserte aérienne et maritime de l’île est, au fil du temps, vidée de sa substance au détriment des opérateurs historiques, du service public et des usagers. Les députés européens communistes ont toujours résisté à la pression libérale, notamment en s’opposant aux traités et aux directives d’application » Pour soutenir cette force de résistance, Michel Stefani donne rendez-vous au meeting régional qui aura lieu prochainement à Aiacciu (17 mai, Palais des Congrès) et appelle les électeurs de gauche et de progrès à se rendre aux urnes le 9 juin et à voter pour la liste Deffontaines.
JPB
L’essentiel des propositions
Pouvoir d’achat (indexation des salaires sur l’inflation, égalité salariale H/F)
● Service public (fonds de financement alimenté par la Banque Centrale Européenne)
● Souveraineté (remise en cause des traités de libre-échange, défense de l’exception culturelle, lutte contre l’évasion fiscale)
● Énergie (mix nucléaire-renouvelable, sortie du marché européen de l’énergie, baisse des tarifs)
● Climat (grands travaux de transition énergétique portant sur le logement, les transports, les grandes infrastructures)
● Réforme de la politique agricole commune (protection des productions agricoles françaises et de la ruralité)
● Relocalisation voire nationalisation d’entreprises et de productions stratégiques
● Paix (traité garantissant la sécurité de l’Ukraine, reconnaissance d’un État palestinien aux côté d’Israël)