I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI
Casque à pointe, mèche et moustache
« Notre tête de maure est germanique » affirme un de nos historiens dans son dernier livre. Au fond, pourquoi pas. Tant qu’il n’est pas écrit qu’elle a porté un casque à pointe, ou la mèche et la moustache, ça peut passer.
Temps béni des colonies
Concernant les événements de ces derniers jours en Nouvelle-Calédonie (dénomination officielle des territoires de la Kanaky), le traitement de l’information par les principaux médias est édifiant. On y perçoit comme un retour au temps béni des colonies. La population kanak, hormis quelques images de militants tenant les barrages, est quasiment ignorée. Ses morts victimes des tirs de milices sont tout juste évoqués. Pratiquement aucune attention n’est accordée à la parole et aux arguments des élus et des responsables indépendantistes. Les manifestants sont au mieux qualifiés « d’émeutiers » et sont décrits comme étant manipulés ou payés par l’Azerbaïdjan ou la Chine, « violents », « alcoolisés », « consommateurs de stupéfiants », « inactifs ». En revanche, pleins feux sur les déclarations martiales du Premier ministre et du gouverneur, pardon du Haut commissaire de la République, sur les malheurs (réels d’ailleurs) des populations européennes et sur la tardive volonté de dialogue d’Emmanuel Macron, celui-ci étant allé jusqu’à suggérer avoir été mal conseillé (Gérald Darmanin a dû adorer).
Promouvoir et non se faire voir
Il y a quelques années, certains nationalistes n’avaient pas de mots assez durs pour dénoncer les déplacements des élus et de leurs staffs en toute occasion profes-sionnelle ou festive (Salon de l’Agriculture, Salon du Tourisme, événements divers…). Ils les accusaient de se déplacer pour festoyer et se montrer. Cela était au mieux qualifié, par les vertueux détracteurs, de gaspillage d’argent public. La présence d’un stand de la Collectivité de Corse dans les espaces du Festival de Cannes n’avait bien entendu rien à voir avec cela. Il s’agissait bien sûr de promouvoir et non de se faire voir.
Casque à pointe, mèche et moustache
« Notre tête de maure est germanique » affirme un de nos historiens dans son dernier livre. Au fond, pourquoi pas. Tant qu’il n’est pas écrit qu’elle a porté un casque à pointe, ou la mèche et la moustache, ça peut passer.
Temps béni des colonies
Concernant les événements de ces derniers jours en Nouvelle-Calédonie (dénomination officielle des territoires de la Kanaky), le traitement de l’information par les principaux médias est édifiant. On y perçoit comme un retour au temps béni des colonies. La population kanak, hormis quelques images de militants tenant les barrages, est quasiment ignorée. Ses morts victimes des tirs de milices sont tout juste évoqués. Pratiquement aucune attention n’est accordée à la parole et aux arguments des élus et des responsables indépendantistes. Les manifestants sont au mieux qualifiés « d’émeutiers » et sont décrits comme étant manipulés ou payés par l’Azerbaïdjan ou la Chine, « violents », « alcoolisés », « consommateurs de stupéfiants », « inactifs ». En revanche, pleins feux sur les déclarations martiales du Premier ministre et du gouverneur, pardon du Haut commissaire de la République, sur les malheurs (réels d’ailleurs) des populations européennes et sur la tardive volonté de dialogue d’Emmanuel Macron, celui-ci étant allé jusqu’à suggérer avoir été mal conseillé (Gérald Darmanin a dû adorer).
Promouvoir et non se faire voir
Il y a quelques années, certains nationalistes n’avaient pas de mots assez durs pour dénoncer les déplacements des élus et de leurs staffs en toute occasion profes-sionnelle ou festive (Salon de l’Agriculture, Salon du Tourisme, événements divers…). Ils les accusaient de se déplacer pour festoyer et se montrer. Cela était au mieux qualifié, par les vertueux détracteurs, de gaspillage d’argent public. La présence d’un stand de la Collectivité de Corse dans les espaces du Festival de Cannes n’avait bien entendu rien à voir avec cela. Il s’agissait bien sûr de promouvoir et non de se faire voir.