• Le doyen de la presse Européenne

Toutes les planètes sont alignées

C'est Blanche Neige ce scrutin ...........

Toutes les planètes sont alignées



Ça ne se passe quasiment jamais. L'occasion est trop belle, il ne faut surtout pas la
rater. Tous les ennemis de la démocratie réunis jusqu'au ridicule essayent de
ressusciter les vieilles locutions exhumées des périodes de la guerre et de l’avant-
guerre de 39-40. C’est un inqualifiable remâchis qui n’a aucun rapport avec le réel et,
oserai-je le préciser, avec le réel du réel. Bref, on nage en pur fantasme. Le danger du
fantasme c’est qu’il n’abuse pas que celui qui s’y adonne et en est la victime, mais
aussi tous ceux qui l’écoutent. Nous voilà débarqués dans un monde qui n’existe pas
où les fantômes volontaires du passé prétendent faire la guerre aux vivants. C’est à tel
point grotesque et enfantin que l’ancien président Flamby 1er a demandé à concourir
sous les couleurs du palais socialiste dont il a été le monarque, sous le rang de
troisième hallebardier de la gauche de la scène face au public..


Et ça revient comme la colique du bébé capricieux, plus d'élections, le rêve des black
blocs qui fichent le pays cul par dessus tête en refusant de respecter la loi du scrutin,
pauvre Hollande, ce Gouda !, qui déjà non content d’avoir demandé à son parti la
permission de se faire élire (...!!!), et qui maintenant rejoint la farandole des refuznik
de la compétition loyale en jetant l'anathème sur certains de ses concurrents de droite.
C’est commode de refuser de voir le vrai en affectant de vivre dans un passé
imaginaire car on peut s’y parer de toutes les vertus des héros véritables, qui eux ont
gagné leur combat en leur temps, mais un vrai combat dans une véritable époque avec
de vrais enjeux. La gauche d’aujourd’hui ne vit plus que dans le rêve, elle ne combat
que des mots sans négliger pour autant le concours de hordes de délinquants qui
viennent pour tout casser. Les black blocs d’aujourd’hui, sont les SA d’hier qui
mettaient à sac les rues de Berlin. Drôle de rêve au parfum d’épouvante. Ils ne leur
manque plus que de faire revenir Ravachol à la fête.


C’est le moment où un petit crieur de rue, poète à ses heures est venu égrener une
comptine dans les rues dévastées d’un Paris abandonné à la rage destructive de son
maire. Drôle ce comptine, drôles de paroles...


Depuis le temps qu'il en révait,
toujours au faîte,toujours au qui,
Proquo du ris et qui est qui,
Autant partout qu'aller mauvait

en même temps et guerre et paix
et peut être dormir ,avoir la bombe

à faire des jaloux sans et tuer la colombe
Pour se mirer Narcisse en contrepet

Tout savoir qui l'on est, c'est à dire pas du tout,
Tout casser par dépit ,comme un vrai rapetout
Enfin rôti desossé ridiculet
Finir poulet petit caligulet


Nostradamus en ses poèmes obscurs avait déjà imaginé un petit Caligula (petite
sandale) ridicule, promis à faire la guerre et le pitre en même temps. Un nouveau
Klein Zach des contes d'Hoffmann en somme. L’aventure, on la connait bien pour
être un familier des contes du moyen âge et de la Renaissance, de Chaucer et ses
contes de Canterbury ( le conte du clerc par ex) jusqu'à Boccace et les benedict
beuren des Carmina burana, c'est le poulet et le cygne rôtis après leur ridicule
prétention à exercer le moindre pouvoir autre que celui de faire rire à leurs dépends .


Bref, tous les obstacles à la vérité d'un scrutin, y compris la volonté exprimée de ne
pas en respecter le verdict pour le parti présidentiel peut-être, mais sûrement pour les
acharnés du pseudo Front populaire ressorti de la tombe, sont matérialisés par l’union
hétéroclite des ennemis du retour d’une droite unie, telle qu’avait pu la fédérer le
général De Gaulle avec le RPF, ce miracle auquel on a dû la renaissance française
après la guerre.


C'est Blanche Neige ce scrutin, en souhaitant que Carabosse finisse définitivement
chez les fous, et les escrocs adeptes de la dissolution du pays dans le vaste fourre-tout
européchose dégagés de toute responsabilité. Oui, c’est vraiment la France, cette
union miraculeuse aux portes d’une renaissance au visage de Madone comme en a
parlé le général De Gaulle.


Votons pour l’union, tous les méchants sont réunis en face pour mal faire et surtout
des grimaces comme le sémaphore à roulettes qui cherche la révolution comme on
fait la manche dans le métro, en quête d’une rapine gropusculeuse, ainsi qu’on glane
des épis dans les sous-bois après la tempête.


Tiens, la chanson revient, le roi ne doit pas être loin.
Enfin rôti desossé ridiculet
Finir poulet petit caligulet

Ce petit refrain aigrelet par un temps léger porté jusqu’à sa fenêtre indiquera peut-être
au prince qui menace et qui tonne en prédisant le chaos que la pièce ne le concerne
plus.

Une petite chanson après le désastre de la bataille de Rossbach perdue par Soubise
qui aboutit déjà au funeste traité de Paris par lequel la France perdit ses possessions
américaines dans le Canada, fut attribuée au soldat la Tulipe. Souvenons-nous de son
avertissement à la marquise de Pompadour qui avait inspiré le mauvais choix du roi
Louis XV en la personne de Soubise: « Mais quand nous n’aurons plus de larmes ,
quand nous serons à bout de tout, nous saurons bien à qui madame il nous faudra
trancher le cou, comprenez-vous ? ».


C’est ainsi que le roi Louis XV perdit la monarchie dans l’esprit des français.
L’histoire recommence avec la République ?


Jean-François Marchi
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