Football : Derby acte 1
Derby acte I : plus que trois points
Derby acte I : plus que trois points
La première manche du derby 2024-2025 se déroule ce samedi à Timizolu. L’occasion, au-delà des trois points, de mesurer l’engouement, même sans supporters bastiais, d’un match pas vraiment comme les autres.
ACA-SCB, « Je t’aime moi non plus » nous dirait le regretté Serge Gainsbourg. Quoique l’on en pense, et quand bien même les notions de derby sont de plus en plus obsolètes compte tenu de bien des paramètres, il est des matchs qui suscitent encore, en Ligue 1 comme en Ligue 2, un réel engouement et une rivalité particulière. Et c’est une « lapalissade » que de dire combien les ACA-SC Bastia en font partie. Une rivalité bien plus, malheureusement, qu’une saveur. Un antagonisme qui perdure depuis des lustres entre « Cismuntinchi » revendiquant, à tort ou à raison, la suprématie régionale et des « Pumuntinchi » qui rayonnent, de par une formation qui donne de bien beaux résultats ces dernières années, de mille feux. Oui, les ACA-Bastia sont toujours des matchs pas vraiment comme les autres. Même sans supporters. Du reste, la banderole entrevue vendredi à Furiani « Préfet incompétent + ACA complaisant= interdits de déplacement » ou le comportement d’anciens joueurs de l’un ou l’autre des deux clubs évoluant contre l’ACA ou le Sporting sous d’autres couleurs démontre bien tout l’antagonisme que revêt ce genre de rencontre. À cela s’ajoute un fait nouveau, à savoir le nombre conséquent, même si, suspendu ou blessés, tous ne seront pas alignés lors du derby de ce samedi, de joueurs corses dans les deux clubs. Les Bastiais Guidi, Maggiotti, Vincent, Roncaglia, Tomi, Tramoni et les Ajacciens Sollacaro, Quilichini, Campanini, Anziani, Santelli, Ibayi sans compter tous ceux issus de la formation des deux clubs. Avec, bien sûr, un sentiment tout particulier pour Roncaglia, Tomi et Tramoni passés par le centre de formation de l’ACA et bien sûr, Benjamin Santelli, passé par la formation du Sporting, où il a évolué cinq saisons en pro (158 matchs, 56 buts). Certes, le néo-ajaccien sera suspendu pour cette rencontre et d’autres « Turchini » ou « Bianchi è rossi » en phase de reprise (Guidi, Campanini). Si l’on excepte ces paramètres et, bien sûr, un bilan statistique qui penche en faveur des Bastiais, il y aura, ce samedi, trois points importants en jeu. D’un côté des Ajacciens plutôt à l’aise à la maison (3 victoires et un nul) et de l’autre, des Bastiais, mi-figue mi raisin hors de leurs bases (une victoire, un nul et une défaite sans tenir compte de la rencontre jouée ce mardi à Pau). Un face-à-face entre deux formations que deux points séparent au classement. Avec une pression supplémentaire pour l’ACA, qui reste sur cinq matchs sans victoire.
Ph.P
Photo : Ph.p
La première manche du derby 2024-2025 se déroule ce samedi à Timizolu. L’occasion, au-delà des trois points, de mesurer l’engouement, même sans supporters bastiais, d’un match pas vraiment comme les autres.
ACA-SCB, « Je t’aime moi non plus » nous dirait le regretté Serge Gainsbourg. Quoique l’on en pense, et quand bien même les notions de derby sont de plus en plus obsolètes compte tenu de bien des paramètres, il est des matchs qui suscitent encore, en Ligue 1 comme en Ligue 2, un réel engouement et une rivalité particulière. Et c’est une « lapalissade » que de dire combien les ACA-SC Bastia en font partie. Une rivalité bien plus, malheureusement, qu’une saveur. Un antagonisme qui perdure depuis des lustres entre « Cismuntinchi » revendiquant, à tort ou à raison, la suprématie régionale et des « Pumuntinchi » qui rayonnent, de par une formation qui donne de bien beaux résultats ces dernières années, de mille feux. Oui, les ACA-Bastia sont toujours des matchs pas vraiment comme les autres. Même sans supporters. Du reste, la banderole entrevue vendredi à Furiani « Préfet incompétent + ACA complaisant= interdits de déplacement » ou le comportement d’anciens joueurs de l’un ou l’autre des deux clubs évoluant contre l’ACA ou le Sporting sous d’autres couleurs démontre bien tout l’antagonisme que revêt ce genre de rencontre. À cela s’ajoute un fait nouveau, à savoir le nombre conséquent, même si, suspendu ou blessés, tous ne seront pas alignés lors du derby de ce samedi, de joueurs corses dans les deux clubs. Les Bastiais Guidi, Maggiotti, Vincent, Roncaglia, Tomi, Tramoni et les Ajacciens Sollacaro, Quilichini, Campanini, Anziani, Santelli, Ibayi sans compter tous ceux issus de la formation des deux clubs. Avec, bien sûr, un sentiment tout particulier pour Roncaglia, Tomi et Tramoni passés par le centre de formation de l’ACA et bien sûr, Benjamin Santelli, passé par la formation du Sporting, où il a évolué cinq saisons en pro (158 matchs, 56 buts). Certes, le néo-ajaccien sera suspendu pour cette rencontre et d’autres « Turchini » ou « Bianchi è rossi » en phase de reprise (Guidi, Campanini). Si l’on excepte ces paramètres et, bien sûr, un bilan statistique qui penche en faveur des Bastiais, il y aura, ce samedi, trois points importants en jeu. D’un côté des Ajacciens plutôt à l’aise à la maison (3 victoires et un nul) et de l’autre, des Bastiais, mi-figue mi raisin hors de leurs bases (une victoire, un nul et une défaite sans tenir compte de la rencontre jouée ce mardi à Pau). Un face-à-face entre deux formations que deux points séparent au classement. Avec une pression supplémentaire pour l’ACA, qui reste sur cinq matchs sans victoire.
Ph.P
Photo : Ph.p