De la transition écologique et autres mantras.....ou la destruction des hommes
On a pu lire tantôt dans la presse régionale des développements sur les inquiétudes de ceux qui vivent de la grande plaisance et ...........
De la transition écologique et autres mantras...ou la destruction des hommes
On a pu lire tantôt dans la presse régionale des développements sur les inquiétudes de ceux qui vivent de la grande plaisance et des taxes qui viennent également impacter les propriétaires de certains types de navires.
Sous le prétexte du bien de la planète, des puissances supérieures, et nécessairement sachantes, ont décrété qu'il fallait protéger la nature, ce à quoi tout le monde acquiesce. Mais la nouveauté de notre temps déliquescent est que les mêmes viennent nous dire qu'elles ont le monopole du Bien.
La vie en société impose bien évidemment de rechercher et de trouver des équilibres. Ce qui change aujourd'hui c'est que sous prétexte dudit équilibre on entend faire prévaloir un chaos destructeur. Ainsi tout doit prévaloir sur l'intérêt des hommes, ils sont ravalés au dernier rang car ils ont beaucoup, nous dit-on, à se faire pardonner. C'est là le piège.
Piège commun, somme toute, car il existe dans tous les domaines, les blancs sont méchants, et doivent se faire pardonner le « privilège blanc », les riches (on est toujours le riche de l'autre) doivent se faire pardonner le privilège en lui-même.
Les hommes doivent se faire pardonner le fait d'être hommes face à une nature qui n'en peut mais, outre le fait qu'ils doivent se faire pardonner des femmes, nous dit-on aussi.
En bref, nous nous trouvons dans la société du pardon, toujours et partout.
La discussion n'est pas possible, et c'est bien là le problème.
Il en va ainsi de la protection des fonds marins et des posidonies, ce que nul ne conteste. Mais pour cela faut-il exclure toute activité maritime et criminaliser tout ce qui peut avoir une action non naturelle sur ce milieu aquatique ? La question mérite d'être posée, ce que refusent les tenants du Bien pour lesquels il ne peut y avoir de débat car ils incarnent, et eux seuls, la vérité.
Dès lors, il faut commencer par taxer ceux qui pour leur plaisir, et après des sacrifices, aussi, ont pu acquérir un – petit – navire. Ce sont des horribles possédants, donc il n'y a aucun scrupule à les attaquer, pour le Bien commun. Et ils doivent être taxés au nom de l'égalité vers le bas.
Pour ce qui concerne la grande plaisance, tout est fait pour la dissuader de venir sur nos côtes et cela pour de multiples raisons.
La première tient à ce que ce sont des « riches » qui possèdent ou usent de ces navires, ce qui, en soi, est un motif suffisant pour qu'on agisse contre eux car ils sont honteusement privilégiés et en pays d'égalité, « ce n'est pas bien ».
La seconde tire son origine dans la pollution que subissent nos esprits tant ils sont travaillés par une idéologie qui a consisté à leur faire tenir pour vérité que toute action humaine est par nature nuisible à l'humanité. On ne peut que convenir que cela est par trop excessif.
Ces derniers jours, c'est la réserve de Scandola qui a fait l'objet d'une couverture médiatique, en mettant en avant les analyses d'un chercheur, fort compétent, nul n'en doute, mais qui d'un ton impérieux entendait enjoindre à tous de suivre ses préconisations, comme s'il incarnait à lui seul la vérité. Une vérité complexe, au demeurant, et le problème ne peut exclusivement être appréhendé sous l'angle de la protection de la nature. Les hommes doivent pouvoir vivre en harmonie avec la nature, aussi serait-il préjudiciable à l'intérêt commun d'entendre les exclure de toute réflexion sur sa protection bien comprise.
L'intérêt commun ne peut être déterminé par un seul individu, fut-il mis en avant par certains, car cet intérêt ne peut être déterminé qu’après un large débat entre toutes les parties, au terme duquel se dégagera une position d'équilibre. Qui sera sans doute celle qui prend en compte les intérêts de ceux qui trouvent leur subsistance dans le contact direct avec les éléments naturels et dont les objectifs sont aussi louables, a priori, que ceux défendus par ceux qui se revendiquent comme protecteurs de la nature. Sinon, si l'on n'y prend garde, il y aura des « réserves d'hommes » où ils seront parqués, pour qu'ils puissent laisser les espèces animales entre elles, avec le reste de la nature, livrées à leur seule loi. On exagère à peine, tant l'extrémisme dont font preuve d'aucuns peut laisser envisager de telles extrémités.
Mais est-on conscient de tout cela ?
Jean-François Poli
On a pu lire tantôt dans la presse régionale des développements sur les inquiétudes de ceux qui vivent de la grande plaisance et des taxes qui viennent également impacter les propriétaires de certains types de navires.
Sous le prétexte du bien de la planète, des puissances supérieures, et nécessairement sachantes, ont décrété qu'il fallait protéger la nature, ce à quoi tout le monde acquiesce. Mais la nouveauté de notre temps déliquescent est que les mêmes viennent nous dire qu'elles ont le monopole du Bien.
La vie en société impose bien évidemment de rechercher et de trouver des équilibres. Ce qui change aujourd'hui c'est que sous prétexte dudit équilibre on entend faire prévaloir un chaos destructeur. Ainsi tout doit prévaloir sur l'intérêt des hommes, ils sont ravalés au dernier rang car ils ont beaucoup, nous dit-on, à se faire pardonner. C'est là le piège.
Piège commun, somme toute, car il existe dans tous les domaines, les blancs sont méchants, et doivent se faire pardonner le « privilège blanc », les riches (on est toujours le riche de l'autre) doivent se faire pardonner le privilège en lui-même.
Les hommes doivent se faire pardonner le fait d'être hommes face à une nature qui n'en peut mais, outre le fait qu'ils doivent se faire pardonner des femmes, nous dit-on aussi.
En bref, nous nous trouvons dans la société du pardon, toujours et partout.
La discussion n'est pas possible, et c'est bien là le problème.
Il en va ainsi de la protection des fonds marins et des posidonies, ce que nul ne conteste. Mais pour cela faut-il exclure toute activité maritime et criminaliser tout ce qui peut avoir une action non naturelle sur ce milieu aquatique ? La question mérite d'être posée, ce que refusent les tenants du Bien pour lesquels il ne peut y avoir de débat car ils incarnent, et eux seuls, la vérité.
Dès lors, il faut commencer par taxer ceux qui pour leur plaisir, et après des sacrifices, aussi, ont pu acquérir un – petit – navire. Ce sont des horribles possédants, donc il n'y a aucun scrupule à les attaquer, pour le Bien commun. Et ils doivent être taxés au nom de l'égalité vers le bas.
Pour ce qui concerne la grande plaisance, tout est fait pour la dissuader de venir sur nos côtes et cela pour de multiples raisons.
La première tient à ce que ce sont des « riches » qui possèdent ou usent de ces navires, ce qui, en soi, est un motif suffisant pour qu'on agisse contre eux car ils sont honteusement privilégiés et en pays d'égalité, « ce n'est pas bien ».
La seconde tire son origine dans la pollution que subissent nos esprits tant ils sont travaillés par une idéologie qui a consisté à leur faire tenir pour vérité que toute action humaine est par nature nuisible à l'humanité. On ne peut que convenir que cela est par trop excessif.
Ces derniers jours, c'est la réserve de Scandola qui a fait l'objet d'une couverture médiatique, en mettant en avant les analyses d'un chercheur, fort compétent, nul n'en doute, mais qui d'un ton impérieux entendait enjoindre à tous de suivre ses préconisations, comme s'il incarnait à lui seul la vérité. Une vérité complexe, au demeurant, et le problème ne peut exclusivement être appréhendé sous l'angle de la protection de la nature. Les hommes doivent pouvoir vivre en harmonie avec la nature, aussi serait-il préjudiciable à l'intérêt commun d'entendre les exclure de toute réflexion sur sa protection bien comprise.
L'intérêt commun ne peut être déterminé par un seul individu, fut-il mis en avant par certains, car cet intérêt ne peut être déterminé qu’après un large débat entre toutes les parties, au terme duquel se dégagera une position d'équilibre. Qui sera sans doute celle qui prend en compte les intérêts de ceux qui trouvent leur subsistance dans le contact direct avec les éléments naturels et dont les objectifs sont aussi louables, a priori, que ceux défendus par ceux qui se revendiquent comme protecteurs de la nature. Sinon, si l'on n'y prend garde, il y aura des « réserves d'hommes » où ils seront parqués, pour qu'ils puissent laisser les espèces animales entre elles, avec le reste de la nature, livrées à leur seule loi. On exagère à peine, tant l'extrémisme dont font preuve d'aucuns peut laisser envisager de telles extrémités.
Mais est-on conscient de tout cela ?
Jean-François Poli