Eventi e Fatti di a Settimana
A l'accorta cette semaine
EVENTI E FATTI DI A SETTIMANA
Sujet humainement complexe
Durant ce mois de mai, à l’Assemblée Nationale, sont à l’ordre du jour deux propositions de loi concernant l’accompagnement et le traitement de la fin de vie : l’une portera sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide active à mourir. Paul-André Colombani, député de la deuxième circonscription de la Corse-du-Sud, et aussi médecin, voit dans cet ordre du jour, et plus particulièrement pour ce qui concerne l’aide active à mourir : « Un sujet majeur, humainement complexe, qui mérite un traitement à la hauteur de ce qu’il représente pour chacun d’entre nous. » Ce qui le conduit, dit-il, à être à l’écoute de différentes sensibilités et approches. De ce fait, dernièrement, il a favorablement répondu à la demande d’entretien que lui avait fait parvenir une représentante de la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale (MGEN), qui gère l’assurance maladie, la complémentaire santé et la prévoyance de plus de 4,2 millions de personnes. Présidente de la section MGEN de Haute-Corse, Christine Le Quellec a donc pu exposer et expliquer au parlementaire les propositions de la mutuelle allant dans le sens d’une amélioration des soins palliatifs, d’une plus grande humanisation de l’accompagnement des malades et de leurs proches, d’un accès facilité à « une fin de vie libre et choisie ». À l’Assemblée Nationale, l’examen des deux propositions de loi donne lieu à d’importants travaux préparatoires menés par la Commission des Affaires sociales. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à fin de ce mois. Le passage au vote portera simultanément sur les deux textes. Il n’y aura probablement ni position, ni discipline de groupe. Chacun votera en son âme et conscience. La proposition de loi sur les soins palliatifs devrait être adoptée sans difficulté. Celle qui concerne le suicide assisté et dans certains cas l'euthanasie, avec certes de strictes conditions et dans laquelle ne seront utilisés ni le mot « suicide », ni le mot « euthanasie », devrait susciter des réticences ou des refus. En effet, nombre de députés, notamment à droite, sont acquis ou sensibles aux oppositions des cultes et/ou à l’éthique de professionnels de santé qui estiment ne pas avoir vocation à ôter la vie. « Notre responsabilité est grande. Répondre aux souffrances sans brusquer les consciences » avait pertinemment souligné, en mai dernier, Catherine Vautrin, actuelle ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, qui état alors ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités du gouvernement Attal.
Crédit photo : Journal de la Corse
Portivechju : non à la faim, oui à la production locale
La ville dispose désormais d’une Cuisine centrale municipale. Cet équipement qui a récemment été inauguré et mis en service permettra de fournir jusqu’à 1200 repas/jour destinés aux enfants fréquentant les écoles et centres de loisirs, au portage de repas destinés aux anciens, à l’aide alimentaire aux familles confrontées à une situation économique difficile. Le maire de la ville, Jean-Christophe Angelini, a souligné que la réalisation de cet équipement qui sera géré en régie, a relevé d’une volonté politique d’éradiquer la précarité alimentaire et de contribuer au développement de la production locale en privilégiant les circuits courts : « Quand nous n’étions encore qu’un groupe de militants […] nous avions fait de cet équipement une de nos priorités politiques parce que nous considérions qu’il fallait instituer un service public de l’alimentation autour d’un certain nombre d’items et d’équipements stratégiques : un marché, le petit déjeuner gratuit accessible à toutes et à tous, une régie municipale, agricole, une petite unité de transformation. C’est une vision de Portivechju qui se réapproprie son territoire, et redonne à notre ville la vocation que l’histoire et les anciens lui avaient naturellement conféré : celle d’être une terre de production. La Corse n’a pas vocation, jusqu’à la fin des temps, à importer 92 à 95 % de ce qu’elle consomme. Cette île qui a été le grenier de l’Europe a su, avant même qu’on ne mette un mot ou un nom dessus, imaginer l’autonomie alimentaire. Avec la Cuisine municipale, nous ne sommes plus dans le domaine de l’incantation, mais dans celui de la démonstration par l’exemple. Nous disons aussi que le temps est venu de poser une régie municipale qui concrétise l’objectif qu’aucun porto-vecchiais ne souffre plus de la faim ». Vincent Gambini, adjoint en charge du service public de l’alimentation, qui a mené à bien le projet de Cuisine centrale, a ainsi complété l’intervention du maire : « Nous assumons le choix de la régie municipale. La création du service public de l’alimentation est un engagement politique fort, pour qu’aucun porto-vecchiais ne souffre plus de la faim. ». Le coût global des travaux a été 3,2 millions d’euros HT (40 % commune, 60% État et Collectivité de Corse). Une subvention annuelle d’équilibre de 991 000 euros sera consacrée au fonctionnement.
Crédit photo : Cità di Portivechju
25 ans de bénévolat honorés
René Lota, personnalité bastiaise bien connue, membre du Cunsigliu ecunomicu, suciale, di l'ambiente è culturale (CESEC), siégeant dans le collège Vie culturelle et Promotion de la langue corse, a dernièrement reçu la médaille reconnaissant et valorisant 25 années d’engagement bénévole en qualité de Délégué Régional de l’antenne Corse de la Fondation du patrimoine. Cette remise a eu lieu en présence d’Alexandre Giuglaris, directeur général de la Fondation du patrimoine, après la signature entre la Ville de Bastia et la fondation, d’une convention autorisant l’ouverture d’une collecte de dons pour contribuer au financement de la restauration du clocher de la cathédrale Sainte-Marie (objectif de collecte : 75000 euros). La fondation précise ainsi l’objet de son action : « Préserver le patrimoine, c'est transmettre aux générations futures ce que nous avons reçu en héritage, mais aussi permettre l'accès à la culture pour tous, développer l’économie locale, créer des emplois et garantir un développement local et durable. » Pour pour faire un don (qui donne doit à une importante réduction d’impôt) en faveur de la cathédrale Sainte-Marie ou d’autres édifices : https://www.fondation-patrimoine.org/decouvrir-la-fondation/notre-organisation/delegations-regionales/corse/presentation.
Épisode 1 : feu sur la gestion des fonds européens par la CdC !
Le semaine passé, énième épisode de la saison de la série Ville d’Aiacciu-CAPA contre CDC ou inversement. Épisode 1 : feu sur la gestion des fonds européens par la CdC ! Lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse, le président du Conseil exécutif a présenté un rapport relatif à une convention de délégation de tâches à l’Agence de Développement Économique de la Corse (ADEC) pour la mise en œuvre des instruments financiers du programme européen FEDER-FSE+ Corse (période 2021-2027) ; convention donnant mandat à l’Agence de sélectionner par voie de commande publique, lorsque nécessaire, les gestionnaires d’instruments financiers pour le compte de la CdC. La conseillère Christelle Combette (groupe Un Soffiu novu) est alors intervenue de façon incisive. Elle a déclaré s’interroger sur le contrôle de l’utilisation des fonds, sur l’agenda du compte rendu de cette utilisation devant les Commissions du développement ou des finances de l’Assemblée de Corse, sur l’absence d’anticipation quant à l’utilisation des fonds, sur son impression qu’il était procédé à un rattrapage de consommation des fonds « à tout crin sans boussole ni ligne directrice », sur son sentiment que les projets des territoires sont retenus selon un tri privilégiant les uns et desservant les autres. La dernière interrogation représentait une allusion à peine voilée à la lettre adressée le mois dernier par le maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) à la directrice générale pour la politique régionale et urbaine auprès de la Commission européenne. Dans ce courrier, Stéphane Sbraggia mettait en cause le traitement par la CdC de la demande de crédits européens formulée par CAPA pour compléter le financement du téléporté : « Depuis le commencement, la Collectivité de Corse a refusé de participer au tour de table des financeurs, au prétexte de motifs politiciens ».
Épisode 2 : tous pour Gilles
Le lendemain de la dernière session de l’Assemblée de Corse, rebondissement. Épisode 2 : tous pour Gilles. Ayant mobilisé plusieurs conseillers exécutifs et directeurs, Jean-Félix Acquaviva a tenu une conférence de presse concernant les réalisations et projets Transports de la CdC, notamment en faveur du pays ajaccien. Évidemment, il s’agissait aussi, en bonne partie, d’une réponse aux attaques de la droite ajaccienne - notamment de la conseillère Christelle Combette à l’Assemblée de Corse, et de Stéphane Sbraggia, maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) - dénonçant un déficit d’investissement Transports de la CdC, particulièrement dans la région ajacienne. Il est ressorti d’une avalanche de chiffres que concernant les infrastructures de transports et de mobilité, une dernière tranche du Plan Exceptionnel d’Investissement (PEI) avait été accordée au grand Aiacciu pour un montant initial de 80 millions d’euros qui au final avait été portée à 98 millions d’euros ; que l’effort Transports opéré ou en cours de la CdC représente plus de 330 millions d’euros dont une partie conséquente bénéficiera au pays ajaccien. Cette réponse a cependant révélé des manques, des retard et un refus attendu crédibilisant quelque peu les critiques (uniquement un tiers de l’enveloppe a été consommée ; le projet Pénétrante nord-est d'Aiacciu destinée à fluidifier la circulation du grand Ajaccio et dont le coût s'élève à 45 millions d'euros subira une modification plus que conséquente car, par manque d’argent, un ouvrage ne sera pas réalisé ; des dossiers restent à déposer en préfecture ; le téléporté ne sera pas pris en compte).
Épisode 3 : Stéphane a répliqué du tac-au-tac
Invité à commenter les déclarations de Jean-Félix Acquaviva, Stéphane Sbraggia n’a pas fait dans la dentelle. Épisode 3 : Stéphane a répliqué du tac-au-tac. Le maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) a notamment affirmé que les dépenses réelles en faveur de son territoire étaient de 32 millions d’euros, que la pénétrante nord-est Ajaccio n'est toujours pas réalisée et que des fonds ne sont toujours pas fléchés. En réponse à Gilles Simeoni qui avait évoqué à l’Assemblée de Corse une « discrimination positive » en faveur du pays ajaccien, il a lancé que de 2005 à 2025, à Bastia, 255 millions avaient été dépensés pour des infrastructures routières, et qu’au vu de ces chiffres, le déséquilibre entre Aiacciu et Bastia était loin d’être réparé. Enfin, il a déploré que concernant sa politique de mobilité, la CdC lui mette « des bâtons dans les roues ».
Sujet humainement complexe
Durant ce mois de mai, à l’Assemblée Nationale, sont à l’ordre du jour deux propositions de loi concernant l’accompagnement et le traitement de la fin de vie : l’une portera sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide active à mourir. Paul-André Colombani, député de la deuxième circonscription de la Corse-du-Sud, et aussi médecin, voit dans cet ordre du jour, et plus particulièrement pour ce qui concerne l’aide active à mourir : « Un sujet majeur, humainement complexe, qui mérite un traitement à la hauteur de ce qu’il représente pour chacun d’entre nous. » Ce qui le conduit, dit-il, à être à l’écoute de différentes sensibilités et approches. De ce fait, dernièrement, il a favorablement répondu à la demande d’entretien que lui avait fait parvenir une représentante de la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale (MGEN), qui gère l’assurance maladie, la complémentaire santé et la prévoyance de plus de 4,2 millions de personnes. Présidente de la section MGEN de Haute-Corse, Christine Le Quellec a donc pu exposer et expliquer au parlementaire les propositions de la mutuelle allant dans le sens d’une amélioration des soins palliatifs, d’une plus grande humanisation de l’accompagnement des malades et de leurs proches, d’un accès facilité à « une fin de vie libre et choisie ». À l’Assemblée Nationale, l’examen des deux propositions de loi donne lieu à d’importants travaux préparatoires menés par la Commission des Affaires sociales. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à fin de ce mois. Le passage au vote portera simultanément sur les deux textes. Il n’y aura probablement ni position, ni discipline de groupe. Chacun votera en son âme et conscience. La proposition de loi sur les soins palliatifs devrait être adoptée sans difficulté. Celle qui concerne le suicide assisté et dans certains cas l'euthanasie, avec certes de strictes conditions et dans laquelle ne seront utilisés ni le mot « suicide », ni le mot « euthanasie », devrait susciter des réticences ou des refus. En effet, nombre de députés, notamment à droite, sont acquis ou sensibles aux oppositions des cultes et/ou à l’éthique de professionnels de santé qui estiment ne pas avoir vocation à ôter la vie. « Notre responsabilité est grande. Répondre aux souffrances sans brusquer les consciences » avait pertinemment souligné, en mai dernier, Catherine Vautrin, actuelle ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, qui état alors ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités du gouvernement Attal.
Crédit photo : Journal de la Corse
Portivechju : non à la faim, oui à la production locale
La ville dispose désormais d’une Cuisine centrale municipale. Cet équipement qui a récemment été inauguré et mis en service permettra de fournir jusqu’à 1200 repas/jour destinés aux enfants fréquentant les écoles et centres de loisirs, au portage de repas destinés aux anciens, à l’aide alimentaire aux familles confrontées à une situation économique difficile. Le maire de la ville, Jean-Christophe Angelini, a souligné que la réalisation de cet équipement qui sera géré en régie, a relevé d’une volonté politique d’éradiquer la précarité alimentaire et de contribuer au développement de la production locale en privilégiant les circuits courts : « Quand nous n’étions encore qu’un groupe de militants […] nous avions fait de cet équipement une de nos priorités politiques parce que nous considérions qu’il fallait instituer un service public de l’alimentation autour d’un certain nombre d’items et d’équipements stratégiques : un marché, le petit déjeuner gratuit accessible à toutes et à tous, une régie municipale, agricole, une petite unité de transformation. C’est une vision de Portivechju qui se réapproprie son territoire, et redonne à notre ville la vocation que l’histoire et les anciens lui avaient naturellement conféré : celle d’être une terre de production. La Corse n’a pas vocation, jusqu’à la fin des temps, à importer 92 à 95 % de ce qu’elle consomme. Cette île qui a été le grenier de l’Europe a su, avant même qu’on ne mette un mot ou un nom dessus, imaginer l’autonomie alimentaire. Avec la Cuisine municipale, nous ne sommes plus dans le domaine de l’incantation, mais dans celui de la démonstration par l’exemple. Nous disons aussi que le temps est venu de poser une régie municipale qui concrétise l’objectif qu’aucun porto-vecchiais ne souffre plus de la faim ». Vincent Gambini, adjoint en charge du service public de l’alimentation, qui a mené à bien le projet de Cuisine centrale, a ainsi complété l’intervention du maire : « Nous assumons le choix de la régie municipale. La création du service public de l’alimentation est un engagement politique fort, pour qu’aucun porto-vecchiais ne souffre plus de la faim. ». Le coût global des travaux a été 3,2 millions d’euros HT (40 % commune, 60% État et Collectivité de Corse). Une subvention annuelle d’équilibre de 991 000 euros sera consacrée au fonctionnement.
Crédit photo : Cità di Portivechju
25 ans de bénévolat honorés
René Lota, personnalité bastiaise bien connue, membre du Cunsigliu ecunomicu, suciale, di l'ambiente è culturale (CESEC), siégeant dans le collège Vie culturelle et Promotion de la langue corse, a dernièrement reçu la médaille reconnaissant et valorisant 25 années d’engagement bénévole en qualité de Délégué Régional de l’antenne Corse de la Fondation du patrimoine. Cette remise a eu lieu en présence d’Alexandre Giuglaris, directeur général de la Fondation du patrimoine, après la signature entre la Ville de Bastia et la fondation, d’une convention autorisant l’ouverture d’une collecte de dons pour contribuer au financement de la restauration du clocher de la cathédrale Sainte-Marie (objectif de collecte : 75000 euros). La fondation précise ainsi l’objet de son action : « Préserver le patrimoine, c'est transmettre aux générations futures ce que nous avons reçu en héritage, mais aussi permettre l'accès à la culture pour tous, développer l’économie locale, créer des emplois et garantir un développement local et durable. » Pour pour faire un don (qui donne doit à une importante réduction d’impôt) en faveur de la cathédrale Sainte-Marie ou d’autres édifices : https://www.fondation-patrimoine.org/decouvrir-la-fondation/notre-organisation/delegations-regionales/corse/presentation.
Épisode 1 : feu sur la gestion des fonds européens par la CdC !
Le semaine passé, énième épisode de la saison de la série Ville d’Aiacciu-CAPA contre CDC ou inversement. Épisode 1 : feu sur la gestion des fonds européens par la CdC ! Lors de la dernière session de l’Assemblée de Corse, le président du Conseil exécutif a présenté un rapport relatif à une convention de délégation de tâches à l’Agence de Développement Économique de la Corse (ADEC) pour la mise en œuvre des instruments financiers du programme européen FEDER-FSE+ Corse (période 2021-2027) ; convention donnant mandat à l’Agence de sélectionner par voie de commande publique, lorsque nécessaire, les gestionnaires d’instruments financiers pour le compte de la CdC. La conseillère Christelle Combette (groupe Un Soffiu novu) est alors intervenue de façon incisive. Elle a déclaré s’interroger sur le contrôle de l’utilisation des fonds, sur l’agenda du compte rendu de cette utilisation devant les Commissions du développement ou des finances de l’Assemblée de Corse, sur l’absence d’anticipation quant à l’utilisation des fonds, sur son impression qu’il était procédé à un rattrapage de consommation des fonds « à tout crin sans boussole ni ligne directrice », sur son sentiment que les projets des territoires sont retenus selon un tri privilégiant les uns et desservant les autres. La dernière interrogation représentait une allusion à peine voilée à la lettre adressée le mois dernier par le maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) à la directrice générale pour la politique régionale et urbaine auprès de la Commission européenne. Dans ce courrier, Stéphane Sbraggia mettait en cause le traitement par la CdC de la demande de crédits européens formulée par CAPA pour compléter le financement du téléporté : « Depuis le commencement, la Collectivité de Corse a refusé de participer au tour de table des financeurs, au prétexte de motifs politiciens ».
Épisode 2 : tous pour Gilles
Le lendemain de la dernière session de l’Assemblée de Corse, rebondissement. Épisode 2 : tous pour Gilles. Ayant mobilisé plusieurs conseillers exécutifs et directeurs, Jean-Félix Acquaviva a tenu une conférence de presse concernant les réalisations et projets Transports de la CdC, notamment en faveur du pays ajaccien. Évidemment, il s’agissait aussi, en bonne partie, d’une réponse aux attaques de la droite ajaccienne - notamment de la conseillère Christelle Combette à l’Assemblée de Corse, et de Stéphane Sbraggia, maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) - dénonçant un déficit d’investissement Transports de la CdC, particulièrement dans la région ajacienne. Il est ressorti d’une avalanche de chiffres que concernant les infrastructures de transports et de mobilité, une dernière tranche du Plan Exceptionnel d’Investissement (PEI) avait été accordée au grand Aiacciu pour un montant initial de 80 millions d’euros qui au final avait été portée à 98 millions d’euros ; que l’effort Transports opéré ou en cours de la CdC représente plus de 330 millions d’euros dont une partie conséquente bénéficiera au pays ajaccien. Cette réponse a cependant révélé des manques, des retard et un refus attendu crédibilisant quelque peu les critiques (uniquement un tiers de l’enveloppe a été consommée ; le projet Pénétrante nord-est d'Aiacciu destinée à fluidifier la circulation du grand Ajaccio et dont le coût s'élève à 45 millions d'euros subira une modification plus que conséquente car, par manque d’argent, un ouvrage ne sera pas réalisé ; des dossiers restent à déposer en préfecture ; le téléporté ne sera pas pris en compte).
Épisode 3 : Stéphane a répliqué du tac-au-tac
Invité à commenter les déclarations de Jean-Félix Acquaviva, Stéphane Sbraggia n’a pas fait dans la dentelle. Épisode 3 : Stéphane a répliqué du tac-au-tac. Le maire d’Aiacciu et président de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) a notamment affirmé que les dépenses réelles en faveur de son territoire étaient de 32 millions d’euros, que la pénétrante nord-est Ajaccio n'est toujours pas réalisée et que des fonds ne sont toujours pas fléchés. En réponse à Gilles Simeoni qui avait évoqué à l’Assemblée de Corse une « discrimination positive » en faveur du pays ajaccien, il a lancé que de 2005 à 2025, à Bastia, 255 millions avaient été dépensés pour des infrastructures routières, et qu’au vu de ces chiffres, le déséquilibre entre Aiacciu et Bastia était loin d’être réparé. Enfin, il a déploré que concernant sa politique de mobilité, la CdC lui mette « des bâtons dans les roues ».