• Le doyen de la presse Européenne

Allindi, plateforme VOD corse

Allindi c’est de la vidéo à la demande conçue par des Corses, pour des Corses…
Allindi, plateforme VOD corse
Des trésors audiovisuels


Des fictions, des documentaires, des séries, des réalisations pour le jeune public, Allindi c’est de la vidéo à la demande conçue par des Corses, pour des Corses… et pour tout le monde ! Allindi des réalisations anciennes et de toutes fraîches nouveautés.

C’est beau ! Ambitieux ! Pas cher !


Bien fourni le catalogue d’Allindi puisqu’il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges, dans tous les styles et tous les genres. Allindi, le nom même de la plateforme, qui évoque fleuves et torrents redevenus calmes et limpides après le tumulte d’un orage ou d’une tempête, est indicatif de la démarche des promoteurs de cette entreprise : restituer un accès à des œuvres réalisées il y a plusieurs décennies, donner leur chance à des réalisations inconnues ou méconnues.

Créer un Netflix insulaire
c’est à l’origine l’idée de Maria Francesca Valentini et Gérôme Bouda… toute modestie gardée, au moins au niveau financier ! C’est en tous cas le projet qu’ils ébauchent en 2017, encouragés par leurs amis, leur entourage et des gens du métier.
Au début ils pensent que l’équation sera simple à résoudre. Mais l’aventure se révèle plus complexe que prévue.

Constituer une plateforme VOD, qui reflète la capacité de ce pays, la Corse, à créer du regard, qui dise comment les insulaires se voient et voient le monde, n’a pas, en effet, été aisé.
Il a fallu bien sûr définir un corpus des œuvres accessibles, récupérer des copies qui n’étaient parfois que sur cassettes, mettre en ligne, disposer de statistiques pour rémunérer les auteurs, choisir un outil informatique pour gérer des abonnements de façon sécurisée.

Sur leur route Gérôme Bouda et Maria Francesca Valentini se sont heurtés à des difficultés juridiques, techniques, éditoriales.
Ces problèmes progressivement résolus, ils ont dû penser à une communication indispensable pour attirer l’attention du public sur Allindi et se sont tournés vers les réseaux sociaux.


Avant la création d’Allindi ses initiateurs ont fait au préalable une étude de marché afin de vérifier si leur plateforme était viable. A cette occasion ils ont découvert qu’il n’y avait pas d’exemple similaire à leur projet qui soit à la fois généraliste et régional. De tous côtés ils allaient donc être ceinturés par les mondialisés et mondialisants Netflix, Amazon, et tutti quanti, à l’exception d’une plateforme existante dans l’Océan Indien et d’une autre basée aux Antilles. Ils songent d’ailleurs travailler en réseau avec elles… si c’est possible.

Le site web d’Allindi est clair comme son nom le souligne. On s’y repère facilement. Il y a des pépites à dégoter et dont faire son miel et ses soirées.

Tout ça pour 4 euros le mois ou 40 euros l’année. Alors comme dit le poète : « cours y vite, cours y vite ! »


Michèle Acquaviva-Pache

Encadré
A signaler, dans la série, « Un certain regard » des portraits de cinéastes du sud, souvent réalisés par Laurent Billard. Une occasion en or de rencontrer Tony Gatlif, Yousry Nasrallah, Mohamed Chouikh, Mario Martone, Paul Carpita et bien d’autres.
Partager :