I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI
Après « Innò a Maffia ! », « Innò a debita ! » ?
La Collectivité de Corse est confrontée à 1,04 milliard d'euros d'endettement, soit 3 047 euros par habitant, mais continue allègrement à emprunter. Vu qu’il faudra un jour, surtout si autonomie il y a, trouver de l’argent au mieux pour un peu investir, au pire pour faire face aux dépenses de fonctionnement galopantes de la Collectivité de Corse et de ses agences et offices, le recours au racket fiscal est plus que probable. Au combat contre la dérive mafieuse, va-t-il falloir ajouter celui contre la dérive de l’endettement ? Après celles « Innò a Maffia ! », les manifestations « Innò a debita ! » ?
Le grand pardon ?
Il se murmure qu’Émile Zuccarelli et Dominique Rossi, le Baron noir bastiais, se seraient réconciliés. L’ancien maire, ministre et député, ne tiendrait plus rigueur à celui qui, avant mars 2014, faisait la pluie et le beau temps zuccarellistes à la mairie de Bastia, lors des tractations politiciennes et dans les bureaux de vote, d’avoir, lors du scrutin municipal bastiais de 2020, préféré la liste Jean-Sébastien de Casalta à celle de Jean Zuccarelli.
Le retour du Baron noir
Le Baron noir bastiais est à la manœuvre pour créer les conditions de présentation d’une liste fleurant bon la tradition zuccarelliste lors des élections municipales de mars prochain. Il s’emploie à rallier les radicaux. Il travaille à convaincre les communistes d’aller à la bataille avec les radicaux comme au bon vieux temps. Il recherche l’appoint de quelques éléments de droite.
Place au « pote »
« Après son lancement à Lyon, Marseille, Grenoble et d'autres villes encore, la plateforme de rencontres amicales Entre potes arrive à Bastia (et environs) ! » Au programme : « Idéale pour rencontrer de nouvelles têtes et/ou de nouvelles activités : se réunir et partager de bons moments n'a jamais été aussi simple. Tu peux t'inscrire gratuitement en quelques clics puis commencer à faire des sorties.» « Fraté », c’est mort, place au « pote ». C’est posté sur Facebook, c’est limpide et assumé, la communauté qui se reconnaît de festin, et non de destin, prise l’entre-soi et s’organise.
Innovante …
C’est ce que voudraient faire croire les militants du PNC au sujet de leur nouvelle démarche politique. Seulement dans les années 95 déjà une organisation prônait le rapprochement avec une certaine droite corsiste, les progressistes et les évolutionnistes. Cette même organisation prônait un développement économique libéral et le rapprochement avec les maires élus et les sociaux professionnels. Cette organisation n’était autre que le MPA dont les militants de PNC semblent être des « dignes » héritiers.
Après « Innò a Maffia ! », « Innò a debita ! » ?
La Collectivité de Corse est confrontée à 1,04 milliard d'euros d'endettement, soit 3 047 euros par habitant, mais continue allègrement à emprunter. Vu qu’il faudra un jour, surtout si autonomie il y a, trouver de l’argent au mieux pour un peu investir, au pire pour faire face aux dépenses de fonctionnement galopantes de la Collectivité de Corse et de ses agences et offices, le recours au racket fiscal est plus que probable. Au combat contre la dérive mafieuse, va-t-il falloir ajouter celui contre la dérive de l’endettement ? Après celles « Innò a Maffia ! », les manifestations « Innò a debita ! » ?
Le grand pardon ?
Il se murmure qu’Émile Zuccarelli et Dominique Rossi, le Baron noir bastiais, se seraient réconciliés. L’ancien maire, ministre et député, ne tiendrait plus rigueur à celui qui, avant mars 2014, faisait la pluie et le beau temps zuccarellistes à la mairie de Bastia, lors des tractations politiciennes et dans les bureaux de vote, d’avoir, lors du scrutin municipal bastiais de 2020, préféré la liste Jean-Sébastien de Casalta à celle de Jean Zuccarelli.
Le retour du Baron noir
Le Baron noir bastiais est à la manœuvre pour créer les conditions de présentation d’une liste fleurant bon la tradition zuccarelliste lors des élections municipales de mars prochain. Il s’emploie à rallier les radicaux. Il travaille à convaincre les communistes d’aller à la bataille avec les radicaux comme au bon vieux temps. Il recherche l’appoint de quelques éléments de droite.
Place au « pote »
« Après son lancement à Lyon, Marseille, Grenoble et d'autres villes encore, la plateforme de rencontres amicales Entre potes arrive à Bastia (et environs) ! » Au programme : « Idéale pour rencontrer de nouvelles têtes et/ou de nouvelles activités : se réunir et partager de bons moments n'a jamais été aussi simple. Tu peux t'inscrire gratuitement en quelques clics puis commencer à faire des sorties.» « Fraté », c’est mort, place au « pote ». C’est posté sur Facebook, c’est limpide et assumé, la communauté qui se reconnaît de festin, et non de destin, prise l’entre-soi et s’organise.
Innovante …
C’est ce que voudraient faire croire les militants du PNC au sujet de leur nouvelle démarche politique. Seulement dans les années 95 déjà une organisation prônait le rapprochement avec une certaine droite corsiste, les progressistes et les évolutionnistes. Cette même organisation prônait un développement économique libéral et le rapprochement avec les maires élus et les sociaux professionnels. Cette organisation n’était autre que le MPA dont les militants de PNC semblent être des « dignes » héritiers.