• Le doyen de la presse Européenne

Eventi e Fatti di a Settimana

A l'accorta cette semaine

Eventi è fatti di a settimana



Partout au service des malades et de leurs proches

L’association INSEME soutient les malades et leurs proches qui vivent en Corse et sont dans l'obligation de se rendre sur le continent en tant que patients ou accompagnants. Elle est reconnue d'utilité publique depuis le 15 juillet 2019. Bien qu’étant mobilisée et dévouée à 100 %, 7 jours sur 7, de 6 h 00 à 22 h 00, l’association INSEME a récemment dû faire face à une multiplication de comportements agressifs à l’encontre de ses salariés, ce qui l’a conduite à appeler chacune et chacun à faire preuve de calme et de politesse, et à avertir que toute violence verbale ou physique donnera désormais lieu à un dépôt de plainte. Ces comportements agressifs sont d’autant plus choquant que l’association INSEME ne cesse d’améliorer et développer la prise en charge des malades et de leurs proches. Ainsi, il y a quelques semaines, elle a commencé, avec la collaboration active de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse, à mettre en place un « Spaziu Inseme», espace destiné à accueillir les patients et les accompagnants au départ vers le Continent depuis les aéroports de l’île, qui ont besoin d’avoir accès au calme et au repos en certaines circonstances (trafic perturbé, vols retardés ou annulés, périodes de fort trafic durant lesquelles, souvent, il n’y a plus de places assises disponibles dans les salles d’embarquement. Le premier de ces espaces a été inauguré, il y a quelques semaines, dans l’aérogare de l’aéroport d’Aiacciu Les autres sont en cours d’aménagement. La collaboration Association INSEME et Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse donne aussi lieu à des facilités : toute personne présentant dans un aéroport de l’île, un justificatif de rendez-vous médical sur le continent, reçoit une carte permettant un accès prioritaire aux comptoirs d’enregistrement, un accès prioritaire aux contrôles de sécurité et, bien sûr, à un accès au « Spaziu Inseme».


Photo : association INSEME


Core in Fronte vaut chasser Vatel Capital

Des élus, responsables et militants de Core in Fronte se sont dernièrement rendus au secteur Arrivée de l’aéroport d’Aiacciu pour interdire d’accès en Corse le président et le directeur général du fonds d'investissement Vatel Capital. Les deux hommes ont dû repartir dans l’heure pour Paris. Core in Fronte a agi ainsi pour dénoncer la politique de ce fonds d’investissement, l’accusant de vouloir, sous couvert de soutien à l’investissement « vert » ou « durable », s’accaparer des biens corses par le biais de produits financiers et fiscaux, notamment les Fonds d’investissement de proximité (FIP). Selon le parti indépendantiste, Vatel Capital serait aujourd’hui engagé dans des prise de participation ou rachats concernant une vingtaine d’établissements (hôtels de luxe, EHPAD, résidences de tourisme, exploitation agricole.). Pour Core in Fronte, Vatel Capital agit en « véritable prédateur » qui détourne l’objet et l’esprit du FIP pour récupérer les actifs de nombreuses entreprises et ainsi les acquérir à bas prix ; met en péril la souveraineté foncière des Corses ; fragilise l’économie touristique, agricole, l’environnement et l’équilibre social de l’île. Plus globalement, au nom du droit inaliénable des peuples à disposer de leur terre et de leur avenir, Core in Fronte a aussi dénoncé l’accaparement massif et systématique des entreprises corses par des structures extérieures, étrangères aux réalités et aux besoins de l’île ; la spéculation foncière qui éloigne encore davantage les jeunes Corses de l’accès à la propriété ; le détournement au profit d’intérêts financiers lointains des mesures fiscales censées soutenir le développement local. Enfin Core in Fronte a stigmatisé des prête-noms recrutés sur place qui s’enrichissent, tels « des charognards », et exhorté ces prête-noms, corses, à se retirer immédiatement.



Photo : Core un Fronte



Il a libéré son émotion



Jean-Christophe Angelini, maire de la commune, à rendu plus qu’un hommage à Gérard Cesari, adjoint au maire de Portivechju et élu communautaire, trop tôt disparu, qui, durant un quart de siècle, a été à ses côtés dans tous les combats politiques et électoraux. Rompant avec les traditionnels messages aussi pesés qu’empesés de beaucoup de personnalités publiques en ces circonstances, il a libéré son émotion. Extraits : « On aurait dû les compter, mon ami, les heures de réunion, les kilomètres engloutis, les journées lumineuses et les nuits sans sommeil… Mais ni toi, ni moi, reconnaissons-le, n’étions très doués pour l’exercice. Du coup, ce qui fut bien mieux, on a préféré tout vivre. Un quart de siècle, côte à côte, sans calcul ni réserve. Des balbutiements, à la fin des années 90, jusqu’aux combats d’après, ce fut une même séquence, ininterrompue et dense, dont nous mesurions les enjeux en échangeant parfois un simple regard. Tu étais plus âgé, militant depuis plus longtemps mais nous parlions le même langage, naturellement, et avions choisi, séparément d’abord, puis ensemble, ce projet de vie. Nous voulions modifier la trajectoire, incarner nos idées, contribuer à autre chose. Alors que tu nous quittes, mon ami, et que tu me laisses, désemparé et seul, pour la première fois, je veux te dire à quel point tu y as réussi. Personne ne pourra, désormais, le dire autrement. Tu as vaincu, par-delà les deuils et les trahisons, les déceptions ou les souffrances, et ton engagement a donné un sens, un supplément d’âme, à chacune de nos existences. Tu l’auras compris, je ne parle pas uniquement de campagnes et d’élections même si, à raison, tu y tenais particulièrement. Je veux surtout parler des combats du quotidien et de l’amour des tiens. De tous tes gestes, de tous tes mots, de ce qui te remuait et t’entraînait. De la reconnaissance d’une communauté et de la gratitude d’un peuple, de Portivechju ou d’ailleurs. De ces gens dont tu as bouleversé la vie dans l’univers du sport, de la politique, des soldats du feu ou plus simplement, en étant toi-même, sans titre ni fonction. Alors, de toi, je veux tout conserver. Les jugements définitifs, l’humour ravageur, les précieuses analyses, les doutes et les coups de gueule […] La douleur est vive, tu sais. Elle perce nos cœurs et je ne saurai te cacher, à cette heure, à quel point nous sommes perdus [...]Tous tes mondes continueront à vivre et à rayonner. Et moi, tu ne m’en voudras pas, au début au moins, je ferai comme je peux. Mais tu le sais, mon ami, je vais faire comme avant, ou plutôt m’y essayer, comme aux premières heures avec toi. Du monde associatif et sportif, d’ailleurs, des assemblées militantes et réunions en mairie, des maquis, des campagnes, des ruelles de ta ville sacrée, monte déjà une étrange rumeur. Gérard est parti mais il reste parmi nous. Il a quitté ce monde mais il y demeure encore. C’est ainsi, mon ami. Et ça le restera jusqu’à la fin des temps. Addiu o Gé.

François-Xavier Ceccoli dans le cénacle Les Républicains

François-Xavier Ceccoli, député de la seconde circonscription de Haute-Corse, est depuis quelques jours un des douze vice-présidents du parti Les Républicains. Notamment en charge de participer à la refondation du parti et à l’avancée des projets Agriculture, Infrastructures, Transports, Intelligence artificielle, il aura aussi son mot à dire concernant la Corse. L’heureux élu n’a, selon ses dires, pas été demandeur. C’est Bruno Retailleau qui lui a proposé de candidater. Rien de surprenant à vrai dire. Les deux hommes partagent les valeurs d’une droite ancrée dans un territoire rural, assumant une volonté de retour à l’autorité, à la sécurité et au contrôle de l’immigration, attachée à la promotion sociale et au progrès social par le travail et la reconnaissance du mérite, aspirant à redonner à la France de l’influence et du prestige au niveau international. François-Xavier Ceccoli a pris la mesure de cette nouvelle responsabilité. Il a posté sur sa page d’un réseau social : « Bruno Retailleau m’a fait l’honneur de me nommer vice-président des Républicains. C’est une marque de confiance, autant que le témoignage que notre île compte à nouveau dans le paysage politique nationale. L’élection récente de Bruno Retailleau à la tête de notre mouvement a levé une espérance nouvelle dans le pays. Celle de voir le retour d’une droite sûre de ses valeurs, d’une droite forte et de nouveau en capacité d’apporter des réponses concrètes aux mille difficultés auxquelles notre pays est confronté au dedans comme au dehors. Avec l’humilité qui doit toujours accompagner l’engagement politique, je m’emploierai dans cette entreprise, au côté de notre président, à faire honneur à cette charge, pour faire gagner nos idées et notre pays. » François-Xavier Ceccoli n’entend pas pour autant réduire son activité parlementaire. Il considère que sa position au sein des instances dirigeantes d’un parti national lui permettront d’être plus écouté pour défendre les intérêts des habitants et des territoires de sa circonscription et de la Corse, et des dossiers qui lui tiennent particulièrement à cœur comme l’implantation de TEP-Scans dans les centres hospitaliers d’Aiacciu et de Bastia.



Jean Zuccarelli ne renonce pas

À quelques mois des élections municipales, lors d'une conférence de presse, les élus radicaux bastiais Jean Zuccarelli, Jean-François Paoli et Hélène Salge ont sévèrement jugé la décennie de gestion siméoniste de la Ville de Bastia, de la Communauté d’Agglomération de Bastua et de la Collectivité de Corse. Selon eux, le bilan est « catastrophique » du fait de maux que l’on retrouve dans la gestion de l’une ou l’autre de ces collectivités : augmentation des dépenses de fonctionnement notamment à cause de recrutements clientélaires, hausse de l’endettement, incapacité d’être dans l’action, manque de vision, panne du dossier Déchets, projet de nouveau port de commerce à Bastua toujours à l’arrêt ... Jean Zuccarelli a été cinglant : « De grands espoirs avaient été fondés avec l’arrivée de Gilles Simeoni. La désillusion est à la mesure de ces espoirs. Le rendez-vous est manqué, notamment à Bastia en ce qui concerne les projets structurants. » En venant spécifiquement aux problématiques bastiaises (Ville, Communauté d’agglomérationt), Jean Zuccarelli qui est conseiller munucipal et conseiller communautaire d’opposition, a déploré que le bilan comptable positif de la Communauté d’agglomération doive tout ou presque à une hausse des impôts et taxes et à « une indifférence face aux difficultés sociales » notamment caractérisée par « un manque de construction de logements sociaux ». Il a aussi affirmé que le projet de territoire était loin d’être à la hauteur des enjeux d’un Bastia déclassée au niveau administratif et perdant son rang de capitale économique. Concernant la gestion de la ville de Bastia, Jean-François Paoli a dit voir dans le Vieux port rénové uniquement « un joli décor » et déploré : « On ne vit pas dans un endroit seulement parce qu’il est beau. » Il a par ailleurs plaidé pour que revienne une envie de créer de l’activité économique à Bastia, notamment avec l’’aménagement de places de parking et la relance du projet de nouveau port de commerce. La conférence de presse a eu pour conclusion l’annonce que les élus radicaux bastiais préparent les élections municipales en discutant avec des partis d’opposition au siméonisme et en recherchant « l’union des compétences » et en s’employant à construire « une équipe très solide » avec des personnes partageant des valeurs et un projet.
Partager :