I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
Bon sang mais c’est bien sûr
Dimanche, 10 heures et quelques minutes, Bastia, église San Ghjuvà. À l’extérieur, la lumière et la chaleur estivales sont difficilement supportables. Un groupe de touristes s’engouffre dans la nef. Seuls quelques uns se signent, aucun n’introduit une pièce dans un des troncs, tous prennent place sur les bancs. Peut-être soufflent-ils un instant avant de visiter l’édifice ? Peut-être ont-ils été mal informés de l’heure de la messe ? Peut-être attendent-ils patiemment l’heure de l’office. Un quart d’heure étant passé, ce beau monde est convié par son guide à quitter illico presto les lieux et s’exécute. Bon sang mais c’est bien sûr, pour faire une pause, profiter des bancs et de la pénombre d’une église plutôt que des fauteuils et parasols d’un bar voisin, c’est gratuit.
Chez nous, tout est spécifique
La verrière de la gare de Nantes a récemment dû être fermée plusieurs heures en raison de fortes chaleurs. Des températures dépassant 40 degrés y ont été relevées. Pourtant le traitement des éléments vitrés était censé assurer une forte protection passive contre la chaleur des rayons solaires. Pourtant les piliers en béton aux formes évoquant des frondaisons d’arbres soutenant la verrière, étaient censés faire office d’ombrières. Pourtant la conception de la gare a été l’œuvre au début de cette décennie, d’un architecte Grand Prix national d’architecture ayant imaginé et conduit la réalisation de dizaines de grands projets publics ou privés. Bien entendu, le projet en cours de verrière sur théâtre de Cità di Bastia ne pourra jamais donner lieu à une telle situation. Chez nous, c’est bien connu, tout est spécifique. Le verre et le béton sont insensibles aux ardeurs du soleil. Les architectes sont aussi talentueux qu’infaillibles.
12 dont 4
Rayon crèmes glacées d’un supermarché. Acheter des glaces industrielles de marques multinationales ? Jamais au grand jamais ! Vive celles semi-artisanales d’un glacier local étant aussi commercialisées par cette grande surface. Comparaison discrète : 8 additifs dont 2 à risque dans la composition industrielle concoctée quelque part en Europe ; 12 additifs dont 4 à risque dans la composition semi-artisanale produite chez nous. Consommer « nustrale » n’est pas toujours bon pour la santé.
Dimanche, 10 heures et quelques minutes, Bastia, église San Ghjuvà. À l’extérieur, la lumière et la chaleur estivales sont difficilement supportables. Un groupe de touristes s’engouffre dans la nef. Seuls quelques uns se signent, aucun n’introduit une pièce dans un des troncs, tous prennent place sur les bancs. Peut-être soufflent-ils un instant avant de visiter l’édifice ? Peut-être ont-ils été mal informés de l’heure de la messe ? Peut-être attendent-ils patiemment l’heure de l’office. Un quart d’heure étant passé, ce beau monde est convié par son guide à quitter illico presto les lieux et s’exécute. Bon sang mais c’est bien sûr, pour faire une pause, profiter des bancs et de la pénombre d’une église plutôt que des fauteuils et parasols d’un bar voisin, c’est gratuit.
Chez nous, tout est spécifique
La verrière de la gare de Nantes a récemment dû être fermée plusieurs heures en raison de fortes chaleurs. Des températures dépassant 40 degrés y ont été relevées. Pourtant le traitement des éléments vitrés était censé assurer une forte protection passive contre la chaleur des rayons solaires. Pourtant les piliers en béton aux formes évoquant des frondaisons d’arbres soutenant la verrière, étaient censés faire office d’ombrières. Pourtant la conception de la gare a été l’œuvre au début de cette décennie, d’un architecte Grand Prix national d’architecture ayant imaginé et conduit la réalisation de dizaines de grands projets publics ou privés. Bien entendu, le projet en cours de verrière sur théâtre de Cità di Bastia ne pourra jamais donner lieu à une telle situation. Chez nous, c’est bien connu, tout est spécifique. Le verre et le béton sont insensibles aux ardeurs du soleil. Les architectes sont aussi talentueux qu’infaillibles.
12 dont 4
Rayon crèmes glacées d’un supermarché. Acheter des glaces industrielles de marques multinationales ? Jamais au grand jamais ! Vive celles semi-artisanales d’un glacier local étant aussi commercialisées par cette grande surface. Comparaison discrète : 8 additifs dont 2 à risque dans la composition industrielle concoctée quelque part en Europe ; 12 additifs dont 4 à risque dans la composition semi-artisanale produite chez nous. Consommer « nustrale » n’est pas toujours bon pour la santé.