• Le doyen de la presse Européenne

Quand partira-t-il en fin ?

La question est sur toutes les lèvres
Quand partira-t-il enfin ?



La question est sur toutes les lèvres — dans les cafés aux nappes cirées comme dans les salons feutrés des grandes écoles désertées. Il n’y a plus que les carriéristes à médailles autocollantes et les obligés de circonstance pour faire mine de croire à la pérennité de ce règne funambulesque. Le reste du pays — c’est-à-dire l’essentiel — n’attend plus qu’une chose : que le rideau tombe.

Un pouvoir de plus en plus grotesque

De ridicules en bouffonneries, de postures en voltefaces, le pouvoir s’enfonce dans la vase de l’impopularité comme un joueur de flûte sans charme, suivi d’un cortège de rats énarques et de ministres sans gloire. Les institutions chancellent, les chiffres mentent à visage découvert, et l’on nous somme encore de saluer la « performance ». À quoi bon rester ? Pour assister en direct à l’engloutissement du navire par celui qui a percé lui-même la coque ?

Effondrement économique et crépuscule fiscal

L’effondrement n’est plus une vue de l’esprit ou un slogan de tribune : il est là, sous nos yeux. L’économie du pays — jadis l’une des plus créatives, des plus industrielles, des plus audacieuses — s’est recroquevillée dans les bras flasques de la dépense publique. L’État emprunte pour nourrir sa propre obésité, et matraque fiscalement les forces vives restantes comme un condamné ruine le plancher de sa cellule. Le mur approche, et c’est sur l’accélérateur qu’on appuie.

À l’étranger, le discrédit

Ailleurs, on ricane, on s’interroge, on s’éloigne. La France, autrefois écoutée, respectée, parfois crainte, n’est plus qu’un pion qui bêle dans le concert mondialisé, se contentant de suivre le mouvement, pourvu qu’il soit dans l’air du temps. Il n’y a plus ni vision ni cap — seulement un suivisme wokard aux couleurs fades, qui remplace la pensée par des slogans, l’ambition par la posture, la culture par le marketing inclusif.

Libertés recousues, droits en miettes

Depuis la mascarade sanitaire du COVID — où l’on a vu les libertés individuelles se dissoudre dans le gel hydroalcoolique de la peur — le pouvoir s’est découvert un goût étrange pour le contrôle permanent : QR codes, pass, drones, moralisme hygiéniste, surveillance fiscale et contraintes numériques. La liberté d’aller et venir, celle d’entreprendre, celle de contester, sont toutes soumises à l’arbitraire bureaucratique et à l’humeur du jour. L’État punit plus qu’il ne protège.

La ponction générale comme modèle de gouvernement

Et pendant ce temps, les impôts, taxes, prélèvements et contributions s’abattent sur les citoyens avec la régularité d’un métronome soviétique. Il s’agit d’une razzia fiscale sans précédent depuis la dîme ecclésiastique ou les décimes de guerre. Tout est bon à ponctionner : la voiture, la maison, le chauffage, le travail, la transmission, la mort même. On ne vit plus : on est ponctionné.

Un murmure qui monte

Alors oui, la question est légitime. Elle n’est pas partisane, elle n’est pas violente : elle est presque douce, comme un soupir désabusé de la nation.

Jean-François Marchi
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