• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine

Puttaghji



Pour prendre le frais ?

Bastia envahie par les cafards en raison des fortes chaleurs et aussi du fait que de nombreuses copropriétés ne font rien pour enrayer la prolifération. Quant à la municipalité, elle use (et sans doute abuse) du principe de précaution pour justifier ne faire que le minimum. En effet, tout en indiquant que ses équipes techniques réalisent des interventions par pulvérisation à l’entrée des regards d’assainissement mais que ce traitement n’est pas durablement efficace, elle assure refuser de recourir à un gel anti-insecte durablement actif au prétexte que cela représenterait un danger pour les personnes ou les animaux domestiques en cas d'ingestion. Voilà qui suggère qu’il arriverait que les Bastiais et même leurs chiens et chats soulèvent les plaques d’égout et s’introduisent dans les réseaux d’assainissement. Pour prendre le frais durant i sulleoni ?



Été meurtrier

Quatre cold cases : la femme sans tête de Miomu (1979) ; le bébé découvert mort et calciné dans une décharge sauvage en Balagne (1998) ; le meurtre d’un enseignant à Bastia (2008) ; l'assassinat d’un chef d’entreprise à Portivechju (2011). Trois affaires élucidées : les « amants diaboliques » qui, à la Revellata (Calvi), ont assassiné le conjoint de madame pour encaisser héritage et versements d’assurances vie afin de mener grand train à Miami (1995) ; le mineur âgé de 16 ans qui a tué son père, sa mère et ses deux frères jumeaux âgés de 10 ans, à Albitreccia (2009) ; le marginal déjà condamné pour meurtre qui, dans la région de Bastia, a torturé, décapité et démembré un malheureux qu’il hébergeait (2016). Jugeant peut-être que l’actualité criminelle n’est pas assez riche, Corse Matin fait dans « l’été meurtrier » en exhumant de vieilles affaires.



Qu’en pensent-ils ?

La commune de Bastia a retenu le cipolin extrait de la carrière Petre Scritte située à Brandu (pierre dont les qualités de durabilité et esthétiques sont reconnues) pour réaliser le pavage qui, dans quelques jours, aura remplacé le bitume du parvis de la cathédrale. Les Bastiais ne peuvent que se réjouir de l’embellissement qui ainsi sera apporté à leur ville. Sentiment que ne partagent probablement pas les écologistes et une partie de la population de Brandu et du Cap Corse qui, invoquant des nuisances qui dégraderaient l’environnement et la qualité de la vie, dénoncent en chœur l’exploitation de la carrière. Au fait, qu’en pensent les écologistes qui siègent au conseil municipal de Bastia ?
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