Bastia : quand le chocolat va , tout va

Bastia : quand le chocolat va, tout va

Du 10 au 12 octobre prochains, à Bastia, la place Saint-Nicolas accueillera une nouvelle édition du Salon du Chocolat et des Délices de Corse. Cette manifestation est plus que l’événement ludique pour tous publics le plus important de Corse. Elle représente un apport plus que significatif à l’économie bastiaise. Rencontre avec Paul Pierinelli, son promoteur et organisateur, pour rappel ou en savoit plus.



 Le Salon du Chocolat pour une 13ème édition sur la Place Saint-Nicolas…
Paul Pierinelli / Précisément pour la 14ème car, il y a quelques années, il a fallu renoncer avant l’ouverture du fait d’intempéries qui ont été à l’origine d’importants dommages subis par les tentes.


 Soit, 14ème édition. Comment tout a-t-il commencé ? 
Paul Pierinelli / Suis parti de l’idée de créer un événement pour tous. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Corse que j’ai consultée m’a fait part de son souhait d’un événement en centre ville qui contribuerait à l’animation et à la relance commerciale de Bastia. Me suis alors posé une question : qu’aime quasiment tout le monde ? L’argent, le pain et… le chocolat. Effectivement, 9 personnes sur 10 aiment le chocolat, la 10ème ment ou ne le dit pas. J’ai donc pris rendez-vous avec le maire de Bastia d’alors, Émile Zuccarelli, et lui ait exposé mon projet de Salon du chocolat ouvert à aux acteurs corses du secteur mais aussi à des exposants et animations venus d’ailleurs. Il m’a répondu « Vous êtes fou, vous allez vous manger 50 000 euros. » J’ai osé. La municipalité m’a aidé, notamment pour la logistique. Tout a marché au delà de mes espérances dès la première édition.


 Le succès a toujours été au rendez-vous. 
Paul Pierinelli / Exact. Aujourd’hui, le Salon c’est environ 100 exposants et 180 stands car certains exposants réservent plusieurs stands. C’est une fidélisation des exposants mais aussi, chaque année, de nouveaux entrants, Chaque année, 20 % des stands sont réservés pour faire place à de l’inédit et à de nouveaux professionnels. Par ailleurs, le concept a évolué, le Salon du Chocolat est devenu le Salon du chocolat et des Délices de Corse. Ce qui l’a rendu encore plus attractif du fait d’une offre de confiserie, de foie gras, de nougat et autres délices tous artisanalement produits chez nous. Ce qui a ouvert des opportunités de visibilité, de promotion et de commercialisation aux producteurs de chez nous . Je précise que tous les exposants sont soumis à un cahier des charges privilégiant la production artisanale et que priorité est toujours donnée aux professionnels corses.

 Un Salon qui dure trois jours, qui accueille des milliers de personnes chaque jour, qui compte plus de 100 exposants et propose aussi, il ne faut pas l’oublier, de nombreuses animations, cela exige beaucoup de travail, de coordination et d’organisation. Combien êtes-vous pour que tout tourne bien ? 
Paul Pierinelli / Tout au long de l’année, à la barre, ma collaboratrice de toujours Chrystelle Couturier et moi-même. Sino, selon les besoins, des prestataires et des bénévoles.


Économiquement, qu’apporte effectivement le Salon à l’économie bastiaise ? 
Paul Pierinelli / L’organisation, c’est au moins 300 000 € directement injectés chez des prestataires pour les tentes, l’aménagement, le son, l’aménagement des stands… Globalement, c’est plus de 3 millions. Au moins 450 nuitée dans les hôtels et les repas au restaurant rien qu’avec les exposants. Plus de 35 000 visiteurs dont au moins 8000 venus de toute la Corse, cela représente des milliers de personnes qui dépensent exceptionnellement à Bastia. Cette années les retombées pour les cafetiers seront encore plus importantes car le Salon fermera chaque soir à 19 h30.




Propos recueillis par JPB



Pour tout savoit sur la présente édition du Salon du Chocolat et des Délices de Corse(dates, horaires, exposants, animations…), télécharger le magazine sur : https://drive.google.com/file/d/1Edvc9Kk_iowLXEu8MOYKB9m2k74o2dc6/view?usp=sharing

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