I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
PUTTAGHJI
Au vu des chiffres
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, en remettant dernièrement au Parlement le bilan financier des Jeux de Paris 2024, a loué « une success-story », l’apport au « rayonnement » de la France dans le monde entier, « une source de fierté et d'engouement populaire », « le sport de haut niveau français qui a atteint ses objectifs ». Mais il a aussi dévoilé que l’événement avait coûté 6,65 milliards d'euros d'argent public pour seulement 293,6 millions d'euros de recettes publiques fiscales et commerciales. Donc déficit de plus de 6 milliards ! Donc très chères breloques et très chère campagne de communicarion ! La dette de la France galope. Au vu des chiffres susmentionnés, on comprend un peu mieux pourquoi.
Il faudra bien un jour
Du fait du début de saison poussif du SCB, certains « supporters » demandent déjà les têtes de l’entraîneur, du directeur sportif et du président du club. Il faudra bien un jour expliquer à ces Robespierre que l’on est en 2025 et non plus en 1976. Conséquences : le budget turchinu ne permet que l’achat de joueurs qui, sauf perle rare qui sera très vite convoitée et se vendra tout aussi vite au plus offrant, ne permettront jamais de tutoyer les sommets ; un Johnny Rep, un Lacuesta, un Larios ne sont plus pour nous ; le football n’est plus un sport qui fait le spectacle avec des « amoureux du maillot de leur club de cœur » mais un sport spectacle avec des mercenaires qui vont où est l’argent ; MM.Tavenot, Antonetti et Ferrandi ont bien du mérite de garder à flot le frêle esquif bleu sur une mer démontée de dollars.
Commodes bouc-émissaires
Dans l’extrême Sud, il est désormais nécessaire de rationner la consommation d’eau. Touristes et habitants de résidences secondaires (beaucoup sont Corses) ne sont pas encore partis. Alors certains les désignent comme étant responsables de la pénurie. Incriminer des bouc-émissaires fait le bonheur de deux parties. Cela permet aux habitants lambda de se défouler et d’ainsi évacuer la frustration et la colère que suscite le fait de tourner un robinet et de ne pas voir l’eau jaillir. Cela permet aux élus qui, depuis des années, tardent à engager les indispensables travaux de mise à niveau des infrastructures hydrauliques, de se défausser et de faire oublier que, même sans l’autonomie qui guérira tout et rendra heureux, le transfert au pouvoir corse de la compétence Eau a été réalisé en 1992 et que la Corse est l’île de Méditerranée la mieux pourvue en eau douce.
Au vu des chiffres
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, en remettant dernièrement au Parlement le bilan financier des Jeux de Paris 2024, a loué « une success-story », l’apport au « rayonnement » de la France dans le monde entier, « une source de fierté et d'engouement populaire », « le sport de haut niveau français qui a atteint ses objectifs ». Mais il a aussi dévoilé que l’événement avait coûté 6,65 milliards d'euros d'argent public pour seulement 293,6 millions d'euros de recettes publiques fiscales et commerciales. Donc déficit de plus de 6 milliards ! Donc très chères breloques et très chère campagne de communicarion ! La dette de la France galope. Au vu des chiffres susmentionnés, on comprend un peu mieux pourquoi.
Il faudra bien un jour
Du fait du début de saison poussif du SCB, certains « supporters » demandent déjà les têtes de l’entraîneur, du directeur sportif et du président du club. Il faudra bien un jour expliquer à ces Robespierre que l’on est en 2025 et non plus en 1976. Conséquences : le budget turchinu ne permet que l’achat de joueurs qui, sauf perle rare qui sera très vite convoitée et se vendra tout aussi vite au plus offrant, ne permettront jamais de tutoyer les sommets ; un Johnny Rep, un Lacuesta, un Larios ne sont plus pour nous ; le football n’est plus un sport qui fait le spectacle avec des « amoureux du maillot de leur club de cœur » mais un sport spectacle avec des mercenaires qui vont où est l’argent ; MM.Tavenot, Antonetti et Ferrandi ont bien du mérite de garder à flot le frêle esquif bleu sur une mer démontée de dollars.
Commodes bouc-émissaires
Dans l’extrême Sud, il est désormais nécessaire de rationner la consommation d’eau. Touristes et habitants de résidences secondaires (beaucoup sont Corses) ne sont pas encore partis. Alors certains les désignent comme étant responsables de la pénurie. Incriminer des bouc-émissaires fait le bonheur de deux parties. Cela permet aux habitants lambda de se défouler et d’ainsi évacuer la frustration et la colère que suscite le fait de tourner un robinet et de ne pas voir l’eau jaillir. Cela permet aux élus qui, depuis des années, tardent à engager les indispensables travaux de mise à niveau des infrastructures hydrauliques, de se défausser et de faire oublier que, même sans l’autonomie qui guérira tout et rendra heureux, le transfert au pouvoir corse de la compétence Eau a été réalisé en 1992 et que la Corse est l’île de Méditerranée la mieux pourvue en eau douce.