EVENTI E FATTI
A l'accorta cette semaine
EVENTI È FATTI
Università / CNRS : un nouvel antibiotique
L’Università di Corsica et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) négocient avec des industriels du secteur pharmaceutique le développement d’un antibiotique destiné à traiter des pathologies cutanées humaines ou animales, après le dépôt d’un brevet européen l’an passé et une demande d’extension internationale au printemps dernier.
Ce nouvel antibiotique résulte du mélange de deux molécules aux propriétés complémentaires : l’une bactériostatique, qui bloque la croissance bactérienne, l’autre bactéricide, qui permet d’éliminer les bactéries. Ce mélange s’est révélé très efficace contre plusieurs bactéries multirésistantes, dont le staphylocoque doré résistant à la méticilline (antibiotique de la famille des pénicillines destiné au traitement des infections à staphylocoques résistants).
Trois années de travaux au sein du laboratoire Sciences pour l’environnement (Università di Corsica / CNRS) ont été nécessaires pour mettre en évidence cette synergie antibiotique. Les travaux ont été conduits dans le cadre de la préparation de sa thèse par Elisa Hardy, docteure et ingénieure de recherche, en étroite collaboration avec le professeur Ange Bighelli et le docteur Mathieu Paoli, et sous la direction du professeur Liliane Berti et du docteur Élodie Guisoiseau.
Aiacciu : végétalisation de la place du Diamant
Début de la végétalisation. Objectif : une place plus ombragée, mieux adaptée à l’incidence du réchauffement climatique (gain estimé entre 3 et 6 °C lors des fortes chaleurs). Cette opération s’inscrit dans une démarche globale de végétalisation du centre-ville et concernera 60 % de la surface de la place.
Elle comprendra la plantation de 3 000 m² de pelouse, 2 000 m² de plantes vivaces (immortelles, lavande, sauge, romarin, camomille…) et 241 arbres (pins, platanes, oliviers, érables de Montpellier, genévriers…).
Les arbres actuellement plantés sont des pins parasols (6,5 à 8,5 mètres de hauteur, tronc de 60 à 70 centimètres de diamètre, poids entre 2,5 et 3 tonnes) provenant d’une pépinière toscane. La technique d’ancrage de motte retenue pour la plantation respecte les structures de la place et garantit le bon développement des racines.
Le choix des essences, la méthode de plantation et la gestion des sols répondent à des exigences de durabilité, de biodiversité et d’adaptation au changement climatique. Les essences retenues sont non allergènes et non invasives. Chaque plant bénéficiera d’un arrosage goutte à goutte et d’un suivi d’acclimatation.
L’entretien sera assuré par la Direction de l’environnement, du végétal et du littoral de la Ville d’Aiacciu. Le projet est conçu et mis en œuvre par l’Agence Babylone, qui regroupe une dizaine de professionnels du paysage, de l’urbanisme et de l’environnement.
Infos :
https://ajaccio.corsica/place-...
https://www.agencebabylone.fr/
Patriotti voit rouge
L’utilisation du terme Patriotti par le Rassemblement national, Palatinu et l’Union des droites pour la République, pour désigner leur plateforme électorale (Unione di i Patriotti), fait voir rouge le collectif Patriotti, qui rassemble de nombreux anciens prisonniers politiques nationalistes.
Le collectif dénonce « une insulte à la mémoire et à l’engagement de celles et ceux qui, depuis des décennies, ont porté le mot Patriotti comme un symbole de résistance, de dignité et d’amour pour cette terre (la Corse, ndlr) ».
Il s’indigne d’une atteinte à la vérité des mots : « Selon le dictionnaire de l’Académie française, le mot patriote désigne celui qui aime sa patrie et se dévoue à sa défense. Le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) précise : personne attachée à la liberté et à l’indépendance de son pays. »
Le collectif recadre : « Ces définitions rappellent ce que les Corses appellent patriottisimu : le lien charnel et spirituel à la terre, à la langue, à la mémoire collective et à la justice pour leur peuple. [...] Le Rassemblement national, héritier du Front national, ne peut prétendre incarner ces valeurs. [...] Pendant des années, ses dirigeants ont tenu des discours haineux envers la Corse, niant les spécificités de notre peuple, réclamant même la peine de mort pour les militants nationalistes corses. Aujourd’hui, tenter de se draper dans le mot Patriotti relève d’une manipulation grossière. [...] Les vrais Patriotti sont celles et ceux qui ont aimé cette terre jusqu’à en payer le prix fort, qui ont défendu sa langue, ses montagnes, son peuple, sa liberté. [...] Nous disons haut et fort : le mot Patriotti n’appartient ni à la France, ni à son extrême droite. »
Corti : écrans interactifs dans les écoles
Durant les vacances scolaires de la Toussaint, la commune a équipé toutes les classes des groupes scolaires Sandreschi et Porette d’écrans interactifs (25 appareils acquis).
Ces nouveaux outils pédagogiques remplacent les tableaux traditionnels et transforment les salles en espaces d’apprentissage collaboratif et immersif. Les logiciels interactifs favorisent la participation et la créativité, le tactile précis rend les cours plus vivants, l’image 4K offre une clarté optimale et le mode sans lumière bleue préserve la vue des élèves et des enseignants.
Montant de l’investissement : 106 000 €.
(Photo : Cità di Corti)
Aiacciu : première rentrée à l’École hôtelière méditerranéenne
Déjà une centaine d’élèves (admission dès 15 ans, du niveau 3e au niveau post-bac). L’offre de formation s’étend de la prépa aux diplômes bac +3 :
– CAP commercialisation et services en hôtel, café, restaurant ;
– CAP cuisine ;
– CAP pâtisserie ;
– Brevet professionnel Arts de la cuisine ;
– Brevet professionnel Arts du service et commercialisation en restaurant ;
– Spécialisation sommellerie ;
– Bachelor management hôtellerie-restauration.
L’École dispose de neuf salles de classe, d’un plateau technique (cuisine, plonge, bar) et d’une salle de restaurant avec terrasse. Plus de 2 M€ ont été investis pour aménager les locaux dans le cadre de la rénovation du Palais des Congrès (investissement global : 5,8 M€ financés par l’État, la Collectivité de Corse, la CCI, EDF et la CAPA).
Administrée par le groupe Ampara Méditerranée (fusion des organismes de formation de la CCI et de la CMA), l’école compte parmi ses partenaires Savignac, Avignon, l’UMIH, le Cercle des grandes maisons de Corse, l’Università di Corsica, l’AFPA et l’Académie de Corse.
Les débouchés sont nombreux : les besoins du secteur touristique corse s’élèvent à 1 500 jeunes diplômés par an, contre 150 sortants actuellement.
Infos et candidatures : https://ampara-mediterranee.co...
Bastia : le kiosque Casabianca restauré
En janvier 2024, un de nos rédacteurs écrivait : « Bastia : le kiosque du Casabianca rouille et dérouille ». Il questionnait : « L’actuel maire de Bastia laissera-t-il la rouille l’emporter ? » et espérait : « On peut croire qu’il n’en sera rien pour au moins deux raisons : Casabianca est un nom corse inscrit en grandes lettres dans l’histoire de la Marine ; l’histoire du sous-marin Casabianca est indissociable de celle de la Corse. »
L’écoute de Philippe Peretti, adjoint délégué à la mise en valeur du patrimoine et au mécénat, et l’implication de Jéromine Mari-Vivarelli, adjointe déléguée aux infrastructures, aux aménagements urbains et à la voirie, ainsi que le savoir-faire des agents du Centre technique municipal, ont permis une belle restauration.
Bravi !
(Photo : JDC)
Stéphane Ori : libéré mais pas libre
Stéphane Ori, militant Core in Fronte, était en détention préventive à Paris (maison d’arrêt de La Santé) depuis le 29 mars 2024, soit plus d’un an et demi. Il a été libéré récemment.
Il reste soumis à un contrôle judiciaire strict, au port d’un bracelet électronique et à une assignation à résidence à Aix-en-Provence, avec horaires et déplacements contrôlés.
Stéphane Ori est poursuivi dans le cadre d’une information judiciaire instruite par le pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris. Il est soupçonné d’une implication dans la tenue d’une conférence de presse clandestine lors de laquelle un nouveau groupe armé (FLNC Maghju 21) avait annoncé sa création.
Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs actes de terrorisme » – chef d’inculpation jugé extensif –, il bénéficie du soutien de Core in Fronte et d’Aiutu Paisanu, qui dénoncent un « dossier vide ».
(Photo : JDC)
Irlande : une présidente pro-unification
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement britannique : Catherine Connolly, 66 ans, militante du Sinn Féin, a remporté l’élection présidentielle irlandaise avec 63,4 % des voix. Elle avait axé sa campagne sur la réunification de l’Irlande et le progrès social.
Pays de Galles : succès indépendantiste
Autre revers pour Londres. À quelques mois des élections de renouvellement du Senedd (Parlement gallois), le Labour (parti travailliste) du Premier ministre a subi une défaite cuisante dans une élection partielle sur l’un de ses bastions : seulement 11 % des voix.
Le Plaid Cymru (parti indépendantiste et progressiste) a remporté le siège avec 47 % des voix, devant le parti populiste de Nigel Farage (36 %) et le Tory Party (conservateurs, 2 %).
Università / CNRS : un nouvel antibiotique
L’Università di Corsica et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) négocient avec des industriels du secteur pharmaceutique le développement d’un antibiotique destiné à traiter des pathologies cutanées humaines ou animales, après le dépôt d’un brevet européen l’an passé et une demande d’extension internationale au printemps dernier.
Ce nouvel antibiotique résulte du mélange de deux molécules aux propriétés complémentaires : l’une bactériostatique, qui bloque la croissance bactérienne, l’autre bactéricide, qui permet d’éliminer les bactéries. Ce mélange s’est révélé très efficace contre plusieurs bactéries multirésistantes, dont le staphylocoque doré résistant à la méticilline (antibiotique de la famille des pénicillines destiné au traitement des infections à staphylocoques résistants).
Trois années de travaux au sein du laboratoire Sciences pour l’environnement (Università di Corsica / CNRS) ont été nécessaires pour mettre en évidence cette synergie antibiotique. Les travaux ont été conduits dans le cadre de la préparation de sa thèse par Elisa Hardy, docteure et ingénieure de recherche, en étroite collaboration avec le professeur Ange Bighelli et le docteur Mathieu Paoli, et sous la direction du professeur Liliane Berti et du docteur Élodie Guisoiseau.
Aiacciu : végétalisation de la place du Diamant
Début de la végétalisation. Objectif : une place plus ombragée, mieux adaptée à l’incidence du réchauffement climatique (gain estimé entre 3 et 6 °C lors des fortes chaleurs). Cette opération s’inscrit dans une démarche globale de végétalisation du centre-ville et concernera 60 % de la surface de la place.
Elle comprendra la plantation de 3 000 m² de pelouse, 2 000 m² de plantes vivaces (immortelles, lavande, sauge, romarin, camomille…) et 241 arbres (pins, platanes, oliviers, érables de Montpellier, genévriers…).
Les arbres actuellement plantés sont des pins parasols (6,5 à 8,5 mètres de hauteur, tronc de 60 à 70 centimètres de diamètre, poids entre 2,5 et 3 tonnes) provenant d’une pépinière toscane. La technique d’ancrage de motte retenue pour la plantation respecte les structures de la place et garantit le bon développement des racines.
Le choix des essences, la méthode de plantation et la gestion des sols répondent à des exigences de durabilité, de biodiversité et d’adaptation au changement climatique. Les essences retenues sont non allergènes et non invasives. Chaque plant bénéficiera d’un arrosage goutte à goutte et d’un suivi d’acclimatation.
L’entretien sera assuré par la Direction de l’environnement, du végétal et du littoral de la Ville d’Aiacciu. Le projet est conçu et mis en œuvre par l’Agence Babylone, qui regroupe une dizaine de professionnels du paysage, de l’urbanisme et de l’environnement.
Infos :
https://ajaccio.corsica/place-...
https://www.agencebabylone.fr/
Patriotti voit rouge
L’utilisation du terme Patriotti par le Rassemblement national, Palatinu et l’Union des droites pour la République, pour désigner leur plateforme électorale (Unione di i Patriotti), fait voir rouge le collectif Patriotti, qui rassemble de nombreux anciens prisonniers politiques nationalistes.
Le collectif dénonce « une insulte à la mémoire et à l’engagement de celles et ceux qui, depuis des décennies, ont porté le mot Patriotti comme un symbole de résistance, de dignité et d’amour pour cette terre (la Corse, ndlr) ».
Il s’indigne d’une atteinte à la vérité des mots : « Selon le dictionnaire de l’Académie française, le mot patriote désigne celui qui aime sa patrie et se dévoue à sa défense. Le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) précise : personne attachée à la liberté et à l’indépendance de son pays. »
Le collectif recadre : « Ces définitions rappellent ce que les Corses appellent patriottisimu : le lien charnel et spirituel à la terre, à la langue, à la mémoire collective et à la justice pour leur peuple. [...] Le Rassemblement national, héritier du Front national, ne peut prétendre incarner ces valeurs. [...] Pendant des années, ses dirigeants ont tenu des discours haineux envers la Corse, niant les spécificités de notre peuple, réclamant même la peine de mort pour les militants nationalistes corses. Aujourd’hui, tenter de se draper dans le mot Patriotti relève d’une manipulation grossière. [...] Les vrais Patriotti sont celles et ceux qui ont aimé cette terre jusqu’à en payer le prix fort, qui ont défendu sa langue, ses montagnes, son peuple, sa liberté. [...] Nous disons haut et fort : le mot Patriotti n’appartient ni à la France, ni à son extrême droite. »
Corti : écrans interactifs dans les écoles
Durant les vacances scolaires de la Toussaint, la commune a équipé toutes les classes des groupes scolaires Sandreschi et Porette d’écrans interactifs (25 appareils acquis).
Ces nouveaux outils pédagogiques remplacent les tableaux traditionnels et transforment les salles en espaces d’apprentissage collaboratif et immersif. Les logiciels interactifs favorisent la participation et la créativité, le tactile précis rend les cours plus vivants, l’image 4K offre une clarté optimale et le mode sans lumière bleue préserve la vue des élèves et des enseignants.
Montant de l’investissement : 106 000 €.
(Photo : Cità di Corti)
Aiacciu : première rentrée à l’École hôtelière méditerranéenne
Déjà une centaine d’élèves (admission dès 15 ans, du niveau 3e au niveau post-bac). L’offre de formation s’étend de la prépa aux diplômes bac +3 :
– CAP commercialisation et services en hôtel, café, restaurant ;
– CAP cuisine ;
– CAP pâtisserie ;
– Brevet professionnel Arts de la cuisine ;
– Brevet professionnel Arts du service et commercialisation en restaurant ;
– Spécialisation sommellerie ;
– Bachelor management hôtellerie-restauration.
L’École dispose de neuf salles de classe, d’un plateau technique (cuisine, plonge, bar) et d’une salle de restaurant avec terrasse. Plus de 2 M€ ont été investis pour aménager les locaux dans le cadre de la rénovation du Palais des Congrès (investissement global : 5,8 M€ financés par l’État, la Collectivité de Corse, la CCI, EDF et la CAPA).
Administrée par le groupe Ampara Méditerranée (fusion des organismes de formation de la CCI et de la CMA), l’école compte parmi ses partenaires Savignac, Avignon, l’UMIH, le Cercle des grandes maisons de Corse, l’Università di Corsica, l’AFPA et l’Académie de Corse.
Les débouchés sont nombreux : les besoins du secteur touristique corse s’élèvent à 1 500 jeunes diplômés par an, contre 150 sortants actuellement.
Infos et candidatures : https://ampara-mediterranee.co...
Bastia : le kiosque Casabianca restauré
En janvier 2024, un de nos rédacteurs écrivait : « Bastia : le kiosque du Casabianca rouille et dérouille ». Il questionnait : « L’actuel maire de Bastia laissera-t-il la rouille l’emporter ? » et espérait : « On peut croire qu’il n’en sera rien pour au moins deux raisons : Casabianca est un nom corse inscrit en grandes lettres dans l’histoire de la Marine ; l’histoire du sous-marin Casabianca est indissociable de celle de la Corse. »
L’écoute de Philippe Peretti, adjoint délégué à la mise en valeur du patrimoine et au mécénat, et l’implication de Jéromine Mari-Vivarelli, adjointe déléguée aux infrastructures, aux aménagements urbains et à la voirie, ainsi que le savoir-faire des agents du Centre technique municipal, ont permis une belle restauration.
Bravi !
(Photo : JDC)
Stéphane Ori : libéré mais pas libre
Stéphane Ori, militant Core in Fronte, était en détention préventive à Paris (maison d’arrêt de La Santé) depuis le 29 mars 2024, soit plus d’un an et demi. Il a été libéré récemment.
Il reste soumis à un contrôle judiciaire strict, au port d’un bracelet électronique et à une assignation à résidence à Aix-en-Provence, avec horaires et déplacements contrôlés.
Stéphane Ori est poursuivi dans le cadre d’une information judiciaire instruite par le pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris. Il est soupçonné d’une implication dans la tenue d’une conférence de presse clandestine lors de laquelle un nouveau groupe armé (FLNC Maghju 21) avait annoncé sa création.
Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs actes de terrorisme » – chef d’inculpation jugé extensif –, il bénéficie du soutien de Core in Fronte et d’Aiutu Paisanu, qui dénoncent un « dossier vide ».
(Photo : JDC)
Irlande : une présidente pro-unification
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement britannique : Catherine Connolly, 66 ans, militante du Sinn Féin, a remporté l’élection présidentielle irlandaise avec 63,4 % des voix. Elle avait axé sa campagne sur la réunification de l’Irlande et le progrès social.
Pays de Galles : succès indépendantiste
Autre revers pour Londres. À quelques mois des élections de renouvellement du Senedd (Parlement gallois), le Labour (parti travailliste) du Premier ministre a subi une défaite cuisante dans une élection partielle sur l’un de ses bastions : seulement 11 % des voix.
Le Plaid Cymru (parti indépendantiste et progressiste) a remporté le siège avec 47 % des voix, devant le parti populiste de Nigel Farage (36 %) et le Tory Party (conservateurs, 2 %).