Sport 2020 : L'année de tous les dangers !
L'année qui s'est déroulée restera, pour lme sport corse, l'une des plus éprouvantes.
2020 : l’année de tous les dangers !
L’année qui s’est écoulée restera, pour le sport corse, l’une des plus éprouvantes. Toutes les disciplines ont été fortement impactées par les retombées de la crise sanitaire, certaines plus que d’autres. Une année noire. À oublier. Et en espérant des jours meilleurs bien difficile à se jour à définir…
Cette rubrique est d’ordinaire et chaque année, dédiée aux exploits des sportifs insulaires réalisés au cours des douze mois écoulés. Exception, et non des moindres, l’année 2020 reste l’un des pires moments vécus par l’ensemble de nos disciplines. Avec un impact économique et bien sûr en termes de compétition, particulièrement importants.
Football : L’ACA déçu, le GFCA pleure, le Sporting qui rit
Pour ce qui est du football professionnel, l’ACA est le grand perdant de cette crise. Troisième au soir de sa victoire sur Lorient, leader le 7 mars, le club ajaccien qui surfait sur la vague du succès (meilleure équipe à l’extérieur et jeu particulièrement séduisant) paye aujourd’hui encore les retombées néfastes de l’arrêt des compétitions à cette date. Et ce malgré un long combat extra-sportif pour faire valoir ses droits. De déception, il en a aussi été question du côté de Mezzavia où le GFCA, dans une spirale, il est vrai négative depuis la saison précédente, s’est vu rétrograder à l’échelle au-dessous. Relégable et mal en point au classement, le club « rouge et bleu », conservait tout de même mathématiquement ses chances de maintien.
La seule « éclaircie » dans cette grisaille, nous vient du SCB, en tête de N2 à l’arrêt des championnats et donc promu en National. Une sacrée perf pour les Turchini, longtemps en retard sur Sedan. Des Bastiais qui, à l’inverse des deux clubs ajacciens cette saison, surfent sur la même dynamique…
GFCA Volley et Handball dans le dur
Que dire, toujours dans le monde professionnel, des volleyeurs du GFCA. Si le budget a été revu à la baisse, les « rouge et bleu » affichaient, la saison dernière, l’ambition de jouer, de nouveau, les play-off. Et si le Gaz est aujourd’hui lanterne rouge de l’élite avec une lourde menace de relégation et un parcours chaotique, il le doit aussi à la crise, à l’origine du départ, finances oblige, de la plupart des joueurs de l’an passé. Et il n’est pas dit que le pire, compte tenu des finances, ne soit pas à craindre.
Toujours au niveau du GFCA, les handballeurs cette fois, même constat. Sur une dynamique particulièrement positive, les Ajacciens, qui dominaient leur poule depuis deux ans, s’étaient fixés la D2 pour 2022. En même temps que l’arrêt des compétitions en mars, ce sont tous ces espoirs qui s’endorment. Et il sera bien difficile, en raison d’un budget revu, lui aussi à la baisse (absence de sponsors), de raviver ces ambitions.
Au niveau individuel, lourd tribut également pour les jeunes athlètes au profil « haut niveau » (football, arts martiaux, tennis, basket, handball…), contraints à un arrêt particulièrement préjudiciable pour leur avenir. Enfin, l’incertitude pour Alexandra Feracci, qui se bat depuis quatre ans pour disputer les JO.
Derrière ces fers de lance, l’arrêt du monde amateur où l’importance de l’aspect financier (recettes, buvettes, aides…) est encore plus conséquent, la situation s’est considérablement compliquée. Du rugby au foot, en passant par les sports de salle ou les arts martiaux, c’est l’ensemble du monde amateur qui a été à l’arrêt.
Le plus inquiétant, face à ce constat alarmant, c’est qu’à l’exception du sport professionnel , on n’aperçoit pas encore la moindre éclaircie en ce début d’année 2021…
L’année qui s’est écoulée restera, pour le sport corse, l’une des plus éprouvantes. Toutes les disciplines ont été fortement impactées par les retombées de la crise sanitaire, certaines plus que d’autres. Une année noire. À oublier. Et en espérant des jours meilleurs bien difficile à se jour à définir…
Cette rubrique est d’ordinaire et chaque année, dédiée aux exploits des sportifs insulaires réalisés au cours des douze mois écoulés. Exception, et non des moindres, l’année 2020 reste l’un des pires moments vécus par l’ensemble de nos disciplines. Avec un impact économique et bien sûr en termes de compétition, particulièrement importants.
Football : L’ACA déçu, le GFCA pleure, le Sporting qui rit
Pour ce qui est du football professionnel, l’ACA est le grand perdant de cette crise. Troisième au soir de sa victoire sur Lorient, leader le 7 mars, le club ajaccien qui surfait sur la vague du succès (meilleure équipe à l’extérieur et jeu particulièrement séduisant) paye aujourd’hui encore les retombées néfastes de l’arrêt des compétitions à cette date. Et ce malgré un long combat extra-sportif pour faire valoir ses droits. De déception, il en a aussi été question du côté de Mezzavia où le GFCA, dans une spirale, il est vrai négative depuis la saison précédente, s’est vu rétrograder à l’échelle au-dessous. Relégable et mal en point au classement, le club « rouge et bleu », conservait tout de même mathématiquement ses chances de maintien.
La seule « éclaircie » dans cette grisaille, nous vient du SCB, en tête de N2 à l’arrêt des championnats et donc promu en National. Une sacrée perf pour les Turchini, longtemps en retard sur Sedan. Des Bastiais qui, à l’inverse des deux clubs ajacciens cette saison, surfent sur la même dynamique…
GFCA Volley et Handball dans le dur
Que dire, toujours dans le monde professionnel, des volleyeurs du GFCA. Si le budget a été revu à la baisse, les « rouge et bleu » affichaient, la saison dernière, l’ambition de jouer, de nouveau, les play-off. Et si le Gaz est aujourd’hui lanterne rouge de l’élite avec une lourde menace de relégation et un parcours chaotique, il le doit aussi à la crise, à l’origine du départ, finances oblige, de la plupart des joueurs de l’an passé. Et il n’est pas dit que le pire, compte tenu des finances, ne soit pas à craindre.
Toujours au niveau du GFCA, les handballeurs cette fois, même constat. Sur une dynamique particulièrement positive, les Ajacciens, qui dominaient leur poule depuis deux ans, s’étaient fixés la D2 pour 2022. En même temps que l’arrêt des compétitions en mars, ce sont tous ces espoirs qui s’endorment. Et il sera bien difficile, en raison d’un budget revu, lui aussi à la baisse (absence de sponsors), de raviver ces ambitions.
Au niveau individuel, lourd tribut également pour les jeunes athlètes au profil « haut niveau » (football, arts martiaux, tennis, basket, handball…), contraints à un arrêt particulièrement préjudiciable pour leur avenir. Enfin, l’incertitude pour Alexandra Feracci, qui se bat depuis quatre ans pour disputer les JO.
Derrière ces fers de lance, l’arrêt du monde amateur où l’importance de l’aspect financier (recettes, buvettes, aides…) est encore plus conséquent, la situation s’est considérablement compliquée. Du rugby au foot, en passant par les sports de salle ou les arts martiaux, c’est l’ensemble du monde amateur qui a été à l’arrêt.
Le plus inquiétant, face à ce constat alarmant, c’est qu’à l’exception du sport professionnel , on n’aperçoit pas encore la moindre éclaircie en ce début d’année 2021…