Rallye -WRC : Pierre - Louis Loubet repart en campagne
Une deuxième saison parmi l'élite mondiale des pilotes de rallye
Rallye - WRC
Pierre-Louis Loubet repart en campagne
Auteur l’an passé de ses premiers coups de volant en WRC, Pierre-Louis Loubet s’apprête à disputer sa deuxième saison parmi l’élite mondiale des pilotes de rallye.
Le Porto-Vecchiais sera notamment au départ de toutes les épreuves du Championnat du monde, dont la première manche aura lieu à Monte-Carlo du 21 au 24 janvier.
Au bout du téléphone, la voix est celle d’un jeune homme enthousiaste. « Je suis très content de disputer les 11 rallyes du championnat du monde ! », lâche Pierre-Louis Loubet, qui n’oublie pas de remercier Alexandre Leroy. « Sans lui, je ne serais certainement pas là aujourd’hui. » Comme le veut la tradition, le premier rallye de la saison (21 au 24 janvier) aura pour cadre les routes verglaçantes et parfois neigeuses de l’arrière-pays monégasque. « Le Monte-Carlo est une course mythique mais très difficile, souligne le pilote de la Hyundai I20 du Team 2C competition. Je n’ai jamais couru ce rallye. On va essayer de faire les choses intelligemment, sur un terrain qu’on ne connaît pas du tout. On va donc y essayer d’y aller au feeling en faisant du mieux que l’on peut. »
Toujours accompagné de son fidèle copilote Vincent Landais, « Pilouis » s’apprête à disputer sa deuxième saison en WRC.
L’an passé, dans un championnat amputé de plusieurs épreuves en raison de la pandémie de Covid, il n’avait pu prendre part qu’à trois courses. Ce qui ne l’avait pas empêché de marquer ses tout premiers points en Sardaigne, lors du Rallye d’Italie.
Une première plongée dans le grand bain du haut niveau qui lui a permis de s’acclimater avec son nouvel environnement. « L’an passé, on a vraiment appris et on a pu tirer le maximum de ce qu’on avait à ce moment-là. Certes, les résultats n’ont pas été aussi bons que ceux espérés mais on a eu deux fois des problèmes techniques, ce qui a été un peu décevant.
Après, c’étaient là nos trois premières courses dans la catégorie reine ; on a eu pas mal de petits soucis, surtout en Turquie où on aurait pu ramener un résultat mais où on a cassé le moteur. Mais bon, ce sont les courses, c’est comme ça… »
Une autre dimension
Pour préparer au mieux cette deuxième saison parmi l’élite, le natif de Bastia a notamment décidé de prendre de l’altitude, en se rendant dans un centre spécialisé dans les Pyrénées. « C’est là où vont des pilotes comme Sébastien Ogier ou Esteban Ocon, explique-t-il. Là-bas, 90% du travail concerne le côté psychologique. On travaille surtout le mental.
Cette année, une physio va également m’accompagner tout au long de la saison. Je me rendrai à Font Romeu quinze jours par mois. » En écoutant Pierre-Louis Loubet, on comprend qu’il est passé dans une autre dimension en accédant au WRC. Le champion du monde WRC2 2019 avait déjà tutoyer le haut niveau mais là, c’est un cran encore au-dessus : « Lorsque je courais en WRC2, je faisais un peu de préparation physique et mentale mais pas autant que maintenant. Là, il y a un gap en termes de niveau des pilotes.
Tous les autres gars sont au top, il faut donc essayer de trouver le moyen de les rattraper, de compenser et d’être dans le rythme. C’est primordial dans une saison comme celle-ci. »
« Avoir un bon niveau de performance »
Au moment de donner ses premiers coups de volant dans ce WRC 2021, le Porto-Vecchiais peut aussi compter sur une voiture « plus évoluée, capable d’aller aussi bien sur la terre que sur l’asphalte ». De quoi lui donner le moral avant un rallye de Monte-Carlo réputé ô combien difficile. « Je suis à la fois très content, optimiste et concentré, lâche celui qui s’est notamment préparé en décembre sur les routes des Hautes Alpes.
Après une journée où nous avons fait pas mal de réglages, les sensations étaient vraiment bonnes. La voiture était cool à piloter.» Autant de signaux positifs pour le Corse de 23 ans qui ne s’est pas fixé un objectif en particulier pour cette saison : « Ce qui est important, c’est d’arriver à avoir un bon niveau de performance tout au long de l’année.
C’est ce qu’on va essayer d’aller chercher. Après, si on arrive à monter sur un podium en WRC, ce serait vraiment génial… »
Pierre-Louis Loubet repart en campagne
Auteur l’an passé de ses premiers coups de volant en WRC, Pierre-Louis Loubet s’apprête à disputer sa deuxième saison parmi l’élite mondiale des pilotes de rallye.
Le Porto-Vecchiais sera notamment au départ de toutes les épreuves du Championnat du monde, dont la première manche aura lieu à Monte-Carlo du 21 au 24 janvier.
Au bout du téléphone, la voix est celle d’un jeune homme enthousiaste. « Je suis très content de disputer les 11 rallyes du championnat du monde ! », lâche Pierre-Louis Loubet, qui n’oublie pas de remercier Alexandre Leroy. « Sans lui, je ne serais certainement pas là aujourd’hui. » Comme le veut la tradition, le premier rallye de la saison (21 au 24 janvier) aura pour cadre les routes verglaçantes et parfois neigeuses de l’arrière-pays monégasque. « Le Monte-Carlo est une course mythique mais très difficile, souligne le pilote de la Hyundai I20 du Team 2C competition. Je n’ai jamais couru ce rallye. On va essayer de faire les choses intelligemment, sur un terrain qu’on ne connaît pas du tout. On va donc y essayer d’y aller au feeling en faisant du mieux que l’on peut. »
Toujours accompagné de son fidèle copilote Vincent Landais, « Pilouis » s’apprête à disputer sa deuxième saison en WRC.
L’an passé, dans un championnat amputé de plusieurs épreuves en raison de la pandémie de Covid, il n’avait pu prendre part qu’à trois courses. Ce qui ne l’avait pas empêché de marquer ses tout premiers points en Sardaigne, lors du Rallye d’Italie.
Une première plongée dans le grand bain du haut niveau qui lui a permis de s’acclimater avec son nouvel environnement. « L’an passé, on a vraiment appris et on a pu tirer le maximum de ce qu’on avait à ce moment-là. Certes, les résultats n’ont pas été aussi bons que ceux espérés mais on a eu deux fois des problèmes techniques, ce qui a été un peu décevant.
Après, c’étaient là nos trois premières courses dans la catégorie reine ; on a eu pas mal de petits soucis, surtout en Turquie où on aurait pu ramener un résultat mais où on a cassé le moteur. Mais bon, ce sont les courses, c’est comme ça… »
Une autre dimension
Pour préparer au mieux cette deuxième saison parmi l’élite, le natif de Bastia a notamment décidé de prendre de l’altitude, en se rendant dans un centre spécialisé dans les Pyrénées. « C’est là où vont des pilotes comme Sébastien Ogier ou Esteban Ocon, explique-t-il. Là-bas, 90% du travail concerne le côté psychologique. On travaille surtout le mental.
Cette année, une physio va également m’accompagner tout au long de la saison. Je me rendrai à Font Romeu quinze jours par mois. » En écoutant Pierre-Louis Loubet, on comprend qu’il est passé dans une autre dimension en accédant au WRC. Le champion du monde WRC2 2019 avait déjà tutoyer le haut niveau mais là, c’est un cran encore au-dessus : « Lorsque je courais en WRC2, je faisais un peu de préparation physique et mentale mais pas autant que maintenant. Là, il y a un gap en termes de niveau des pilotes.
Tous les autres gars sont au top, il faut donc essayer de trouver le moyen de les rattraper, de compenser et d’être dans le rythme. C’est primordial dans une saison comme celle-ci. »
« Avoir un bon niveau de performance »
Au moment de donner ses premiers coups de volant dans ce WRC 2021, le Porto-Vecchiais peut aussi compter sur une voiture « plus évoluée, capable d’aller aussi bien sur la terre que sur l’asphalte ». De quoi lui donner le moral avant un rallye de Monte-Carlo réputé ô combien difficile. « Je suis à la fois très content, optimiste et concentré, lâche celui qui s’est notamment préparé en décembre sur les routes des Hautes Alpes.
Après une journée où nous avons fait pas mal de réglages, les sensations étaient vraiment bonnes. La voiture était cool à piloter.» Autant de signaux positifs pour le Corse de 23 ans qui ne s’est pas fixé un objectif en particulier pour cette saison : « Ce qui est important, c’est d’arriver à avoir un bon niveau de performance tout au long de l’année.
C’est ce qu’on va essayer d’aller chercher. Après, si on arrive à monter sur un podium en WRC, ce serait vraiment génial… »
