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Handball : Le HPA limite la casse

La saison blanche vécue par le club ajaccien n'a pas que très peu impacté la vie interne.
Le HPA limite la casse

La saison blanche vécue par le club ajaccien n’a que très peu impacté la vie en interne. Et même si l’incertitude plane concernant une éventuelle reprise en septembre prochain, l’équipe dirigeante compte bien remettre le club sur les bons rails dans cette perspective.


Quand le club de Handball Ajaccio Gravona, devenu un peu plus tard, Handball du Pays Ajaccien, voit le jour en 2016, il se fixe comme objectif d’atteindre la N2 en 2020 et de travailler à la formation des garçons et des filles, tout en se développant en milieu rural. Cinq ans plus tard, on peut dire que la strucuture chère à Philippe Tormen est en avance sur son tableau de marche.Avec un peu plus de 100 licenciés, une formation qui marche plutôt bien et une équipe féminine en N2, ça roule pour les « roses et bleues ».

Mais voilà que la crise sanitaire est venue se greffer avec tout ce que cela implique au niveau sportif et financier. Même si le gros coup aura été le maintien du club en N2 l’an dernier, pourtant relégable à l’arrêt des championnats. Au total, cela fera près d’un an et demi d’arrêt entre la fin de saison dernière et l’actuelle qui s’est achevée le 4 octobre après seulement...deux journées.

« Un gros coup dur, assure le président ajaccien, mais la grosse incertitude reste la reprise ou non en septembre prochain. Pour autant, on a travaillé dans cette perspective et si au niveau sportif, le club a été à l’arrêt, nous avons poursuivi nos objectifs. »


Ambitieux et sereins

Ainsi, les deux coachs, Stéphane Petreto (équipe N2) et Jean-Luc Girolami (-17) sont partis en formation dans le but d’obtenir le précieux « Performer 5 » pour entraîner en N1. Au niveau des jeunes, les dirigeants sont restés actifs en milieu scolaire ce qui leur permettra, dans l’éventualité d’une reprise, de disposer d’une équipe -13 féminine l’an prochain. Enfin, et quand bien même il enregistre une perte d’effectif de 15 % et une baisse des sponsors, le HPA tient la route financièrement grâce à une gestion rigoureuse et saine. Seule ombre au tableau, l’aspect sportif. « Avec la fermeture des salles, rajoute Philippe Tormen, les filles ont été laissées libres. Compte tenu d’un arrêt de plus de six mois, un travail foncier sera nécessaire avant de reprendre le ballon. Au niveau de la formation, on devra aussi repartir de zéro mais nous restons ambitieux et sereins en travaillant, dès à présent, à l’avenir. »

Le HPA ne cache pas son ambition de rejoindre la N1 dans les deux ans. Et pour mener à bien son objectif, il a déjà recruté trois éléments de valeur : Sabrina Michel (Bergerac), ancienne joueuse de N1 et D2, Roxanne Azoulai (La Garde) qui a évolué en N1 et Jennifer Solignac (Plan-de-Cuques, N2). Autre mission, et non des moindres, engager une équipe féminine en -17 nationaux l’an prochain. « Celles de l’an dernier ont un an de plus et ne seront plus opérationnelles dans cette catégorie. Si nous n’y parvenons pas, nous nous rapprocherons de la Sardaigne afin de les garder dans le rythme. Quoiqu’il en soit, nous allons nous appuyer sur la formation des jeunes, les -17, la Régionale et l’équipe Une... »

Même si l’incertitude demeure, l’équipe dirigeante se prépare à l’éventualité d’un excercice 2021-2022 qui pourrait marquer une nouvelle étape pour le club.
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