Football : Le SC Bocognano veut repartir du bon pied
Le Président du club veut miser sur les compétitions........
Le SC Bocognano veut repartir du bon pied
Après une longue période d’inactivité due à la crise sanitaire, le club du président Franck Risterucci veut miser sur les compétitions pour retrouver sa ferveur…
Si la crise sanitaire s’est avérée préjudiciable pour le monde du football, les aides allouées, la visibilité ou encore les droits TV pour les pros, ont permis de limiter la casse. Plus dure aura été la vie des footballeurs amateurs, privés de compétition depuis quasiment un an et demi. « Sans compétition, il n’y a pas de vie de club possible, souligne Franck Risterucci, président de l’emblématique club du SC Bocognano, qui a subi un réel préjudice avec cet arrêt, on a, certes, continué à s’entraîner une fois par semaine, à l’exception des confinements et au lieu de 2 à 3 fois. Il en a été de même pour les U18, U16 et U13 mais sans compétition, il n’y aucune perspective et c’est tout le monde du football amateur qui, en Corse comme ailleurs, a souffert. La vie des clubs s’est arrêtée... »
Une perte de trente licenciés
Dans cette grisaille, les aides allouées par la FFF (7 euros par licencié) et la Ligue Corse de Football (3 euros) ont constitué une petite bouffée d’oxygène en plus d’une aide matérielle. « Même si cela reste appréciable, ajoute Franck Risterucci, on a perdu des recettes et une bonne trentaine de licenciés. Ce qui beaucoup pour un club du rural tel que le nôtre... »
Le plus dur est-il derrière nous ? L’avenir nous le dira. En attendant, c’est avec une énorme envie que les hommes de Patrick Borelli ont repris le chemin de l’entraînement le 26 juillet dernier. Un groupe renforcé par trois recrues de choix : Mathieu Scarpelli, Lulu Alessandri et Guillaume Fanucchi, tous trois passés par les pros ou le centre de formation de l’ACA. « C’est le signe que l’état d’esprit du club attire beaucoup de monde, notamment des jeunes passés par le centre de formation de l’ACA ou le GFCA. C’est aujssi un gage de sérieux pour le club. »
D’un point de vue purement sportif, le club de la Haute Vallée de la Gravona a bien débuté l’actuel exercice en disposant, à la maison, de Bonifacio (4-0) et Bastia-Borgu (1-0). Derrière les jeunes pointent déjà le bout de leur nez. « Le nombre de licenciés stagne autour de 210 mais nous avons créé une équipe réserve engagée en R4 afin de faire jouer les jeunes à un niveau intéressant. »
En 35 ans d’existence, dont 25 en R1, le club a su grandir. Ainsi, après la pelouse et l’éclairage, ce sont les viestaires qui vont être prochainement créés par la Municipalité. En attendant, les hommes de Patrick Borelli et son adjoint Yves Gentili devront jouer sur Ajaccio (vraisemblablement au Stilettu).
Pour Franck Risterucci, pas question de parler d’objectif sportif. Même si.... « La priorité, c’est de redonner vie au club en retrouvant une vie normale. On a un bon groupe mais en étant resté près de deux ans sans jouer, difficile de se fixer un objectif. Disons, toutefois que derrière la Balagna et le FJEB, nous pourrions venir jouer les trouble-fêtes. »
Un championnat plutôt homogène où le club aura, certainement, sont mot à dire. Et dans un premier temps, le plaisir immense de retrouver le bonheur simple de jouer au football.
Après une longue période d’inactivité due à la crise sanitaire, le club du président Franck Risterucci veut miser sur les compétitions pour retrouver sa ferveur…
Si la crise sanitaire s’est avérée préjudiciable pour le monde du football, les aides allouées, la visibilité ou encore les droits TV pour les pros, ont permis de limiter la casse. Plus dure aura été la vie des footballeurs amateurs, privés de compétition depuis quasiment un an et demi. « Sans compétition, il n’y a pas de vie de club possible, souligne Franck Risterucci, président de l’emblématique club du SC Bocognano, qui a subi un réel préjudice avec cet arrêt, on a, certes, continué à s’entraîner une fois par semaine, à l’exception des confinements et au lieu de 2 à 3 fois. Il en a été de même pour les U18, U16 et U13 mais sans compétition, il n’y aucune perspective et c’est tout le monde du football amateur qui, en Corse comme ailleurs, a souffert. La vie des clubs s’est arrêtée... »
Une perte de trente licenciés
Dans cette grisaille, les aides allouées par la FFF (7 euros par licencié) et la Ligue Corse de Football (3 euros) ont constitué une petite bouffée d’oxygène en plus d’une aide matérielle. « Même si cela reste appréciable, ajoute Franck Risterucci, on a perdu des recettes et une bonne trentaine de licenciés. Ce qui beaucoup pour un club du rural tel que le nôtre... »
Le plus dur est-il derrière nous ? L’avenir nous le dira. En attendant, c’est avec une énorme envie que les hommes de Patrick Borelli ont repris le chemin de l’entraînement le 26 juillet dernier. Un groupe renforcé par trois recrues de choix : Mathieu Scarpelli, Lulu Alessandri et Guillaume Fanucchi, tous trois passés par les pros ou le centre de formation de l’ACA. « C’est le signe que l’état d’esprit du club attire beaucoup de monde, notamment des jeunes passés par le centre de formation de l’ACA ou le GFCA. C’est aujssi un gage de sérieux pour le club. »
D’un point de vue purement sportif, le club de la Haute Vallée de la Gravona a bien débuté l’actuel exercice en disposant, à la maison, de Bonifacio (4-0) et Bastia-Borgu (1-0). Derrière les jeunes pointent déjà le bout de leur nez. « Le nombre de licenciés stagne autour de 210 mais nous avons créé une équipe réserve engagée en R4 afin de faire jouer les jeunes à un niveau intéressant. »
En 35 ans d’existence, dont 25 en R1, le club a su grandir. Ainsi, après la pelouse et l’éclairage, ce sont les viestaires qui vont être prochainement créés par la Municipalité. En attendant, les hommes de Patrick Borelli et son adjoint Yves Gentili devront jouer sur Ajaccio (vraisemblablement au Stilettu).
Pour Franck Risterucci, pas question de parler d’objectif sportif. Même si.... « La priorité, c’est de redonner vie au club en retrouvant une vie normale. On a un bon groupe mais en étant resté près de deux ans sans jouer, difficile de se fixer un objectif. Disons, toutefois que derrière la Balagna et le FJEB, nous pourrions venir jouer les trouble-fêtes. »
Un championnat plutôt homogène où le club aura, certainement, sont mot à dire. Et dans un premier temps, le plaisir immense de retrouver le bonheur simple de jouer au football.
