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Football :Jo Bonavita, la bible du SCB !

Dirigeants, entraineurs, joueurs passent ......

Jo Bonavita, la bible du SCB !

Dirigeants, entraineurs, joueurs passent. Jo Bonavita lui garde la maison bleue depuis des décennies !


Sur les 82 ans de sa vie, Jo Bonavita a dû en consacrer les 4/5èmes au SC Bastia. Enfant du Puntettu à Bastia, un de ses voisins lui fait signer une licence à l’Etoile Filante Bastiaise qui à l’époque joue place d’Armes. « Mais je n’étais pas bon. J’ai vite compris que mon avenir dans le football ne se ferait pas en tant que joueur » souligne J. Bonavita. Il passe alors ses diplômes et devient éducateur, s’occupant des poussins et pupilles à l’AJB. Son engagement dans l’armée lui fait quitter provisoirement Bastia. A son retour en 1970, il renoue avec le football, via les très nombreux tournois de sixte qui sont organisés mais en tant qu’arbitre. Sa vocation est trouvée. Ses diplômes obtenus, il devient arbitre de Ligue. Il officiera une dizaine d’années au sein de la Ligue Corse de Football. « Arbitre c’est ingrat, surtout avec les joueurs de tempérament qu’on a en Corse. Mais si les joueurs voient que tu les respectes, que tu connais bien les règles du foot, alors ils t’apprécient. Et je n’ai jamais eu aucun problème ». Précurseur dans le foot féminin.

A la ligue corse il lance le football féminin et devient sélectionneur entraineur de l’équipe de Corse. Lors d’un tournoi international auquel prenaient part 8 équipes nationales, la Corse termine 7ème mais devant l’Italie et remporte le challenge du fair-play et Jojo, le titre de meilleur entraineur du tournoi ! Après avoir mis fin à ses fonctions d’arbitre, en 1981, il entre comme dirigeant au Sporting qui vient de remporter la Coupe de France. « Mon premier déplacement officiel avec le club aura pour cadre la Finlande et Kotka, en coupe d’Europe ». Tout en restant au Conseil d’administration du Sporting, il est sollicité par le club de Furiani. « A l’époque Furiani ne disposait que d’une équipe senior. Avec l’accord du président du club, je me suis alors rapproché de celui d’Agliani qui lui avait plusieurs catégories de jeunes. On a fait la fusion et en 1987 le club est devenu l’AS Furiani-Agliani. Je me suis beaucoup investi en temps et en argent dans ce club ». Mais le SCB, via son président Jean-François Filippi, lui demande de s’occuper à plein temps de la famille bleue et accepte le poste de secrétaire général.

Team manager du SCB

Les dirigeants et les entraineurs passeront, lui restera. Aujourd’hui il est team manager. « C’est un terme moderne pour qualifier le travail que je fais depuis des années. Je m’occupe des déplacements du club, cherchant les meilleures solutions à ces déplacements, mais aussi à domicile de tout ce qui a trait aux matchs à domicile comme la préparation de la feuille de match ou les changements de joueurs durant la rencontre. En amont j’étudie scrupuleusement l’adversaire. » En 2013, battu à Nantes, Jo Bonavita récupère les 3 points de la victoire sur tapis vert après avoir décelé un joueur suspendu qui avait joué. « Je m’en étais aperçu avant la rencontre mais je n’ai rien dit. A la fin du match j’ai porté réclamation et on a eu gain de cause ». Même si aujourd’hui tout est informatisé, J. Bonavita reste très vigilant et se dit confiant pour l’avenir du club. « On est descendus aux enfers mais aujourd’hui Claude Ferrandi, Pierre-Noël Luiggi et les autres dirigeants assurent une très bonne gestion du club. Mais pour moi l’avenir passe par un véritable centre de formation car sponsors et partenaires vont se faire de plus en plus rares ».

Ph.J.

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