Rallye : Michael Pisano taille champion au Dakar !
Le pilote insulaire s'est particulièrement illustré lors de l'édition 2022 du Paris-Dakar
Michael Pisano taille champion au Dakar !
Le pilote insulaire s’est particulièrement illustré lors de l’édition 2022 du Paris-Dakar puisqu’il est parvenu à franchir la ligne d’arrivée et se classe à la 13e place au général. Une sacrée perf !
Il faut être particulièrement solide physiquement et mentalement pour participer au rallye Paris-Dakar, une épreuve mythique qui, à l’occasion de sa 44e édition (en Arabie Saoudite), se déroulait du 1erau 14 janvier.
Un périple, cette année, de 8000 km dans le sable et la chaleur saoudiens. Compte tenu de tant de paramètres, le simple fait de franchir la ligne d’arrivée constitue déjà, en soi, une belle victoire. Michaël Pisano est de ceux-là. Spécialisé dans les deux-roues où il s’est bâti un solide palmarès et une belle notoriété en Corse comme ailleurs, l’Ajaccien connaissait déjà le Dakar puisque c’est pour la huitième fois, qu’il s’est élancé dans cette épreuve mythique le premier janvier dernier. À la clé, une superbe onzième place en 2011 (moto), avant deux abandons, toujours en moto, en 2012 et 2015. Sans véritablement mettre de côté les « deux-roues » (il organise des raids découverte pour amateurs ou entreprise, Michaël Pisano s’est progressivement reconverti dans les « quatre-roues » et s’attaquer au Dakar en 2019 en « quatre-roues » cette fois. Après une première tentative soldée par un abandon, l’Ajaccien a remis ça en 2021 (NDLR : l’édition 2020 avait été annulée en raison de la crise sanitaire) « Une belle édition, confie l’intéressé, mais une grande frustration puisque la casse d’un amortisseur d’entrée de jeu nous avait contraints de revoir nos ambitions à la baisse. » À l’arrivée, la satisfaction de finir mais une 27e place qui laissait un goût amer. « Nous avions les moyens de réaliser une meilleure performance, ajoute-t-il, d’autant que l’on était 20e la veille de l’arrivée. D’où une frustration légitime... »
À l’assaut des dunes saoudiennes pour la deuxième fois
Pas question, pour le pilote ajaccien accompagné, pour la circonstance, de Max Delfino, de lâcher, ce ne sont pas dans les habitudes de la maison... « Ce rallye me fait vibrer, il n’était pas question de renoncer. On s’est donc préparé pour l’édition 2022. »
Au volant d’un Buggy Optimus de MD Rallye Sport, le binôme est parti, une nouvelle fois à l’assaut des dunes saoudiennes, le premier janvier dernier pour un parcours de 8000 km en quinze jours. Objectif, se rapprocher du Top 10. Et à l’arrivée, une très probante treizième place. « On partait moins dans l’inconnu. Nous avions la même équipe, le même navigateur on a progressé même si la barre était haute pour aller titiller les team d’usine. En outre, nous n’avons pas connu de réels ennuis mécaniques. Ce fut une très belle épreuve, très serrée dans l’ensemble, on est très content de ce résultat. Il faut rester humble et continuer à travailler pour améliorer nos performances. »
De retour dans la Cité Impériale où sa perf a été vivement saluée, Michaël Pisano va dans un premier temps savourer avant de se confectionner de nouveaux rêves de gloire. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine. Avec, cette fois, le Top 10 en ligne de mire…
Ph.P.
Le pilote insulaire s’est particulièrement illustré lors de l’édition 2022 du Paris-Dakar puisqu’il est parvenu à franchir la ligne d’arrivée et se classe à la 13e place au général. Une sacrée perf !
Il faut être particulièrement solide physiquement et mentalement pour participer au rallye Paris-Dakar, une épreuve mythique qui, à l’occasion de sa 44e édition (en Arabie Saoudite), se déroulait du 1erau 14 janvier.
Un périple, cette année, de 8000 km dans le sable et la chaleur saoudiens. Compte tenu de tant de paramètres, le simple fait de franchir la ligne d’arrivée constitue déjà, en soi, une belle victoire. Michaël Pisano est de ceux-là. Spécialisé dans les deux-roues où il s’est bâti un solide palmarès et une belle notoriété en Corse comme ailleurs, l’Ajaccien connaissait déjà le Dakar puisque c’est pour la huitième fois, qu’il s’est élancé dans cette épreuve mythique le premier janvier dernier. À la clé, une superbe onzième place en 2011 (moto), avant deux abandons, toujours en moto, en 2012 et 2015. Sans véritablement mettre de côté les « deux-roues » (il organise des raids découverte pour amateurs ou entreprise, Michaël Pisano s’est progressivement reconverti dans les « quatre-roues » et s’attaquer au Dakar en 2019 en « quatre-roues » cette fois. Après une première tentative soldée par un abandon, l’Ajaccien a remis ça en 2021 (NDLR : l’édition 2020 avait été annulée en raison de la crise sanitaire) « Une belle édition, confie l’intéressé, mais une grande frustration puisque la casse d’un amortisseur d’entrée de jeu nous avait contraints de revoir nos ambitions à la baisse. » À l’arrivée, la satisfaction de finir mais une 27e place qui laissait un goût amer. « Nous avions les moyens de réaliser une meilleure performance, ajoute-t-il, d’autant que l’on était 20e la veille de l’arrivée. D’où une frustration légitime... »
À l’assaut des dunes saoudiennes pour la deuxième fois
Pas question, pour le pilote ajaccien accompagné, pour la circonstance, de Max Delfino, de lâcher, ce ne sont pas dans les habitudes de la maison... « Ce rallye me fait vibrer, il n’était pas question de renoncer. On s’est donc préparé pour l’édition 2022. »
Au volant d’un Buggy Optimus de MD Rallye Sport, le binôme est parti, une nouvelle fois à l’assaut des dunes saoudiennes, le premier janvier dernier pour un parcours de 8000 km en quinze jours. Objectif, se rapprocher du Top 10. Et à l’arrivée, une très probante treizième place. « On partait moins dans l’inconnu. Nous avions la même équipe, le même navigateur on a progressé même si la barre était haute pour aller titiller les team d’usine. En outre, nous n’avons pas connu de réels ennuis mécaniques. Ce fut une très belle épreuve, très serrée dans l’ensemble, on est très content de ce résultat. Il faut rester humble et continuer à travailler pour améliorer nos performances. »
De retour dans la Cité Impériale où sa perf a été vivement saluée, Michaël Pisano va dans un premier temps savourer avant de se confectionner de nouveaux rêves de gloire. Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine. Avec, cette fois, le Top 10 en ligne de mire…
Ph.P.