Salon International de l’Agriculture 2020, avec les Corses du Salon...
La 57ème édition du Salon International de l’Agriculture s’est déroulée du 22 février au 29 février, à Paris. Près de 70 exploitants insulaires y ont représenté le savoir-faire nustrale. Le JDC est allé à leur rencontre
En ce jeudi 27 février, les portes du Palais des expositions de la Porte Versailles viennent d’ouvrir. Dans les allées du Hall 3, celui dédié aux régions françaises, le calme règne, pour l’instant. Au village corse, tout de jaune vêtu (comme l’an passé), on prépare les stands dans la bonne humeur, en partageant un café. « Ci sarà un pocu di mondu oghje ? », interroge un producteur de charcuterie. Car si le week-end d’ouverture a attiré la foule, la fin des vacances scolaires parisiennes et la propagation du coronavirus ont ensuite eu un peu raison de la fréquentation de l’édition 2020. « On sent effectivement une petite baisse par rapport à l’an dernier, indique Caroline Franchi, directrice marketing et communication du Comité Interprofessionnel des Vins de Corse (CIV). Mais on espère que ça va repartir pour le dernier week-end. » Malheureusement, les mesures gouvernementales prises pour éviter la propagation du virus amputeront le Salon de son dernier jour, le dimanche 1er mars. Ce qui laissera un goût d’inachevé chez de nombreux agriculteurs…
L’autre petit point négatif concerne l’emplacement du village corse. Si l’an dernier, il occupait une place centrale, il est davantage excentré cette année. « On est un peu en fin de parcours, c’est un peu frustrant », confient plusieurs producteurs insulaires, tout en n’oubliant pas de saluer le gros travail effectué par les services de l’Odarc, en charge de l’aménagement et des 500 mètres carrés du village corse. « Il faut les remercier car ils font un très bon travail, souligne Pedro Dias, animateur à la filière agrumes et kiwis de Corse. La décoration est encore une fois très belle, harmonieuse et la communication y est très bonne. Beaucoup de gens des autres régions nous le disent. »
Vingt-cinq médailles d’or
La matinée avance. Les allées commencent à se remplir. Un petit groupe de visiteurs s’arrête devant les migliaccioli de Stefanu Orsoni. « Les gens sont vraiment curieux de savoir ce que c’est, explique le jeune insulaire monté au Salon pour aider son père, producteur de fromage à Prunelli-di-Casacconi. Ils s’intéressent, demandent comment on prépare les migliaccioli et finissent par les goûter. » « C’est effectivement très bon, relève un visiteur belge, avant de se diriger vers le stand dédié à la charcuterie. Chaque année, je viens ici pour faire le plein. La qualité des produits y est exceptionnelle. » Encore une fois, les exploitants insulaires ont pu faire admirer tout leur savoir-faire et leur professionnalisme face à une clientèle de plus en plus connaisseuse et exigeante. Notamment au niveau des vins. « Plus ça va, plus on se rend compte que les gens connaissent les vins, les cuvées, les cépages et la particularité du vignoble, confirme Caroline Franchi. C’est donc une très belle vitrine pour nous d’être ici. Il faut y être. Il faut que le public puisse connaître nos produits et leurs spécificités. » Un savoir-faire encore une fois reconnu et très apprécié. En témoignent les vingt-cinq médailles d’or glanées par les producteurs corses dans les différents concours généraux…
L’autre petit point négatif concerne l’emplacement du village corse. Si l’an dernier, il occupait une place centrale, il est davantage excentré cette année. « On est un peu en fin de parcours, c’est un peu frustrant », confient plusieurs producteurs insulaires, tout en n’oubliant pas de saluer le gros travail effectué par les services de l’Odarc, en charge de l’aménagement et des 500 mètres carrés du village corse. « Il faut les remercier car ils font un très bon travail, souligne Pedro Dias, animateur à la filière agrumes et kiwis de Corse. La décoration est encore une fois très belle, harmonieuse et la communication y est très bonne. Beaucoup de gens des autres régions nous le disent. »
Vingt-cinq médailles d’or
La matinée avance. Les allées commencent à se remplir. Un petit groupe de visiteurs s’arrête devant les migliaccioli de Stefanu Orsoni. « Les gens sont vraiment curieux de savoir ce que c’est, explique le jeune insulaire monté au Salon pour aider son père, producteur de fromage à Prunelli-di-Casacconi. Ils s’intéressent, demandent comment on prépare les migliaccioli et finissent par les goûter. » « C’est effectivement très bon, relève un visiteur belge, avant de se diriger vers le stand dédié à la charcuterie. Chaque année, je viens ici pour faire le plein. La qualité des produits y est exceptionnelle. » Encore une fois, les exploitants insulaires ont pu faire admirer tout leur savoir-faire et leur professionnalisme face à une clientèle de plus en plus connaisseuse et exigeante. Notamment au niveau des vins. « Plus ça va, plus on se rend compte que les gens connaissent les vins, les cuvées, les cépages et la particularité du vignoble, confirme Caroline Franchi. C’est donc une très belle vitrine pour nous d’être ici. Il faut y être. Il faut que le public puisse connaître nos produits et leurs spécificités. » Un savoir-faire encore une fois reconnu et très apprécié. En témoignent les vingt-cinq médailles d’or glanées par les producteurs corses dans les différents concours généraux…