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Espace Diamant à Ajaccio, la mi- saison est prometteuse

La petite salle municipale du boulevard Pascal Rossini n’a pas chaumé. Les quelques 300 sièges accueillent régulièrement curieux et amateurs dans la cité impériale. Le premier cycle de la programmation 2022-2023 touche à sa fin.
Espace Diamant : la mi-saison est prometteuse



La petite salle municipale du boulevard Pascal Rossini n’a pas chaumé.
Les quelques 300 sièges accueillent régulièrement curieux et amateurs dans la cité impériale.
Le premier cycle de la programmation 2022-2023 touche à sa fin.
A l’Espace Diamant , le succès est au rendez-vous, et même, plus qu’espéré malgré les deux dernières années de COVID.

(Depuis septembre, tant de spectacles ont ramené tant de personnes).
L’occasion en cette fin de semestre pour revenir sur les temps forts de cette programmation, et ceux qui viendront.


L’Espace Diamant brille

A un rythme constant de remplissage aux deux tiers, l’équipe de programmation culturelle de l’Espace Diamant a accompli sa mission : donner aux Ajacciens ( mais pas que ) un rendez-vous culturel régulier, où tout le monde y trouve son compte.
Musique, danse, théâtre, expositions, conférences et ateliers pédagogiques sont ainsi répartis sur toute l’année 2022-2023
« Cest un peu une mission de service public », nous dit Dominique Appietto, lui-même photographe, mais surtout responsable du programme spectacle vivant - théâtre/ musique, « l’objectif même de cette programmation a été de trouver la juste harmonie entre équilibre et découverte ».
Et il est vrai que bien qu’éclectique, la programmation trouve son public.
En musique par exemple, les deux frères Raphael et Théo Herrerias, qui forment le groupe Terrenoire fraichement décorés d’une Victoire de la musique, ont mis pied-à -erre le 3 novembre dernier.
Le 21 novembre, en partenariat avec le Laboratoire Régional d’Archéologie, animée par Hélène Paolini-Saez et Xavier Villat, une conférence sur la base de données numériques patrimoniales. VERBE
En novembre toujours, le 24, la pièce « Les Parallèles », mise en scène par le très talentueux Alexandre Oppecini, comédie romantique brulante où le cynisme dépeint l’ego d’une rencontre, plus que d’une relation.
Et même du cinéma ! Le 7 octobre, en partenariat avec la plateforme de vidéos à la demande Allindi, une soirée de projections autour du réalisateur Gérard Guerrieri, avec plusieurs courts métrages et son film « Afrika Corse ».
C’est ça l’idée du Diamant, la culture à toutes les échelles: insulaire, nationale et même internationale quand cela est possible.

« On essaie de donner sa chance à tout le monde, on suit avec beaucoup dattention ce qui se fait de nouveau, de neuf et particulièrement sur l’île », confie Jean-Joseph Renucci, chargé de mission des arts visuels à la ville d’Ajaccio et responsable de la communication.

Teatrinu, Alexandre Oppeccini, Studidanza, Lionel Giacomini … Les Corses ne sont pas oubliés à Ajaccio, n’en déplaise …
Et c’est toujours dans cette optique que l’Espace Diamant ouvre ses portes deux fois par an et accueille en résidence les artistes insulaires, avec le soutien de la municipalité.
« Cest en septembre et en janvier, et, je dois lavouer, cest un moment intense à vivre », sourit ce passionné.
L’équipe du Diamant est suivie de près par la mairie d’Ajaccio qui la soutient et encourage toutes ses initiatives, selon Jean-Joseph Renucci : « Je tiens à remercier, pour son engagement, sa présence continue et son dévouement, Simone Guérirai, qui est une élue de choc, qui nous accompagne dans cette aventure ».


Et après ?

Pour ceux qui ont raté la première partie de la saison, voici une liste pour les moins exhaustive, des évènements à venir; le reste de la programmation reste au demeurant disponible sur le site de l’Espace Diamant.
Le 5 décembre prochain, à 18h30, une conférence sobrement appelée « Toni Casalonga » autour du livre « Toni Casalonga » , en présence des auteurs Vannina Bernard-Leoni et Toni Casalonga.

Côté cinéma, le mois de mars se mettra au féminin avec un cycle de courts-métrages; Delitto Naturale de Valentina Bertuzzi (15min), Un coeur de femme de Marie Murcia (26min), Mamme fuori mercato de Pj Gambioli (14min) et The unvisited de Rebekah Fieschi (5min).
En arts plastiques, à ne rater sous aucun prétexte, l’exposition « Les îles du milieu », qui débutera le 13 janvier prochain, un retour en contrepoint de l’exposition temporaire « Banditi !Brigandage et banditisme, Corse-Italie ». Sous l’œil de Christian Buffa, commissaire pour l’occasion. Oeuvres de Franco Zecchin /// Edouard Elias /// Olivier Metzger /// Agnès Accorsi.
Le 23 Février, en musique, place à Izo Fitzroy, nouvelle diva montante de la scène Soul avec des notes de Gospel.
En dansant, le 14 février, pour la Saint-Valentin, le livre de Jerôme Ferrari « A son image » est adapté par Céline Giovannoni en projet chorégraphique. Ce projet s’appelle « Ritrattu », mis en mouvement par les chorégraphes de Studidanza et est accompagné de la musique d’A Filetta et Dani Bonnaventura.

Jean Colonna
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