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L'ACA Futnet

Née en 2017, la section Futnet de l’ACA, qui rassemble quatorze licenciés, évolue en D1 où elle brillait jusqu’à l’arrêt des compétitions.
Zoom sur… l’ACA Futnet

Née en 2017, la section Futnet de l’ACA, qui rassemble quatorze licenciés, évolue en D1 où elle brillait jusqu’à l’arrêt des compétitions. Une discipline associée au football comme le Futvolei et le futsal, qui se développe au niveau national et international…

Le Tennis Ballon a toujours été pratiqué par les footballeurs. C’est ainsi que, dans le sillage du Footy-Volley et du Futsal, la discipline s’est développée pour devenir le Futnet dans son appellation internationale. Une pratique qui a le vent en poupe et se structure aujourd’hui au niveau national et international. Toujours en quête d’une reconnaissance, la discipline est structurée par un agrément du Ministère des Sports.
Ainsi, la Fédération de Futnet et Disciplines Associées France (FFDAF) bénéficie, depuis 2018, d’une convention avec la FFF. La Corse a, pour sa part, compté jusqu’ à six clubs dans les années 2010 pour une discipline structurée dans les années 2000 par Eric Jecker, aujourd’hui responsable de la section Futnet du SCB.

Créée en 2007 à l’initiative d’Anthony Agostini, Olivier Apriani et Sébastien Barré, l’association Terra Bella Tennis Ballon participe un an plus tard sous l’appellation « Ajaccio Tennis Ballon, au championnat de D2. Très actif (deux fois champion de D2 mais ne pouvant accéder), le club s’est mise en sommeil cinq ans plus tard avant d’être restructuré sous l’égide de l’ACA. Il devient alors l’ACA Futnet. «Il est difficile pour un club amateur de subsister dans cette discipline, explique Roch Agostini, membre de l’ACA Futnet, la visibilité est moindre. Si des clubs pros ouvrent en revanche une section, l’impact est totalement différent. «La plupart des joueurs viennent du football puisque de par son aspect technique, le Futnet est pratiqué par les footballeurs professionnels.
À l’ACA, les relations sont excellentes avec les pros et la section dédiée au Futsal. Nous devions même effectuer, à l’initiative de Yohan Cavalli, une démo avec quelques joueurs mais la crise sanitaire a tout compliqué… »


Dans l’attente d’une reprise

Fort de près de quinze licenciés, le club ajaccien a rapidement chaussé les bottes de sept lieues. Vainqueur de la Poule Sud en D2, dès sa première année, il a participé aux barrages d’accession en D1 et accédé à l’élite. À la clé, deux podiums en coupe de France et l’organisation, en mai 2019, des phases finales du championnat de France (au CSJC).

«Il restait une journée à disputer lors du premier confinement, reprend Roch Agostini, nous étions qualifiés pour la phase finale qui incluait les 1/2finales. La compétition devait reprendre en octobre mais le deuxième confinement est venu tout arrêter. On ne sait pas quand nous allons pouvoir reprendre. Cela dépendra de la reprise des sports de salle. Nous voulions, par ailleurs, créer un championnat régional afin de booster la discipline mais là aussi, il faudra attendre…»

En même temps que l’arrêt des compétitions, c’est toute la discipline qui est en stand-by. Pas d’entraînement, chacun des joueurs s’efforçant de garder la forme individuellement d’ici la reprise. Un arrêt qui vient stopper les efforts du club dans ce domaine. Mais gageons que ce ne sera que partie remise…

Ph.P.
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