Marie-Hélène Casanova-Servas, présidente du Conseil de Surveillance d’Air Corsica
« Tout est en place pour favoriser et accompagner la reprise de l’activité touristique de la Corse. »
Le contexte d’économie touristique fragilisée a contraint Air Corsica à concentrer ses efforts pour initier une relance et proposer, de ce fait, une stratégie articulée en trois axes : l’offre (augmentation des sièges) une tarification adaptée et la promotion de la destination corse. Une déclinaison que commente Marie-Hèlène Casanova-Servas, présidente du Conseil de Surveillance de la Compagnie…
Comment la compagnie va-t-elle développer ses offres pour répondre au mieux, à la crise économique qui sévit en Corse ?
L’ampleur de l’épidémie et la période d’incertitude qui en découle nous ont contraints à travailler à une relance de manière à rester attractifs et contribuer à sauver la saison touristique. Cette relance se décline en trois axes majeurs qui sont l’offre, le résident et la diaspora.
Comment ces axes s’articulent-t-ils ?
Ils se développent dans un premier temps autour de l’accessibilité de sièges à travers un programme de vols dense très dense pour constituer le socle du dispositif via une offre conséquente. Nous aurons, ainsi, un million de sièges sur les lignes de Paris, 500000 sièges sur Nice et Marseille, le tout renforcé par 150000 sièges sur Lyon, Clermont, Deauville et Charleroi. Cette offre doit s’accompagner d’une stratégie tarifaire en adéquation avec la situation actuelle tout en garantissant l’équilibre économique de nos lignes. Nous aurons des prix d’appel bas durant la saison sur de nombreux vols (49 euros l’aller simple au départ de Nice, Lyon ou Marseille, 59 euros au départ de Paris ou Toulouse…). Enfin, l’action promotionnelle est à prendre en compte. Ce sont des actions ponctuelles qui vont s’ajouter à ces tarifs (159 euros Nice et Marseille jusqu’à la fin septembre en achetant le billet avant le 30 juin…). Tout est en place pour favoriser et accompagner la reprise de l’activité touristique de la Corse.
Quelle évolution pour ce dispositif ?
Nous travaillons dans cette perspective et de manière conjointe avec l’Agence du Tourisme de la Corse, notamment en ce qui concerne les offres promotionnelles afin de compléter le dispositif. Des moyens importants vont être déployés et prolongés tout au long de la saison estivale (emailings, affichages urbains et dans les aéroports, spots TV, campagnes sur les réseaux sociaux…). Nous sommes d’autant plus confiants que tous ces dispositifs vont se développer dans un cadre extrêmement sécurisé. Les normes sanitaires (port du masque obligatoire, désinfection régulière des cabines, suppression du service boissons à bord…) sont respectées à la lettre.
Comment se présente les flux ?
Les réservations sont au vert depuis deux semaines. Et les chiffres augmentent un peu plus chaque jour. Tout est mis en place pour favoriser la relance économique, il semblerait même que la saison soit moins catastrophique qu’on le pensait. Avec cette offre de siège et cette sécurité, nous nous positionnons en moteur de la reprise de l’activité touristique parce qu’elle est le pilier économique de l’île.
« Les tarifs résidents sont historiquement les plus bas depuis la création de la compagnie »
Quelles perspectives pour les résidents corses ?
Nous n’oublions pas, pour autant, notre mission première qui est celle de garantir aux Corses un service public de qualité. C’est le poumon économique et social de l’île. Ce service public a connu, le 25 mars dernier, une étape historique qui émane de la stratégie déclinée par l’Exécutif et l’Office des Transports de la Corse, celle de l’effacement des surcoûts de la Continuité Territoriale. Nous avons, ainsi, mis en place un nouveau tarif résident très avantageux (99 euros l’aller-retour vers Nice ou Marseille et 199 euros vers Paris). Ce sont les tarifs historiquement les plus bas depuis la création de la compagnie, soit une trentaine d’années. Cela veut dire que les Corses qui résident dans l’île pourront désormais voyager plus souvent, tout en conservant malgré tout, les avantages intrinsèques à ces tarifs : des billets modifiables, remboursables jusqu’à deux heures avant le départ et disponibles sur la totalité des sièges. Je tiens à saluer le travail considérable accompli par l’Office des Transports. C’était un véritable défi dans la mesure où la réglementation européenne est de plus en plus exigeante. D’où les conditions d’accessibilité aux seules personnes qui résident en Corse.
Vous avez également mis en place un dispositif dédié aux Corses de la diaspora. Comment se décline-t-il ?
Il était essentiel pour nous de travailler sur ce dispositif. C’est la raison pour laquelle, sous l’impulsion de la Collectivité de Corse, actionnaire majoritaire, nous proposerons, prochainement un projet commercial dédié tout spécialement à ces personnes. L’idée, pour nous consistait à permettre aux Corses qui résident sur le Continent et qui n’ont pas pu venir dans l’île en raison du confinement, de pouvoir retrouver leurs proches à un tarif préférentiel. Ce dispositif est dédié aux Corses de la diaspora et, plus largement, à ceux qui ont des centres d’intérêts matériels et moraux dans l’île. Ce tarif, dans le cas d’un achat de billet avant le 30 juin (un délai que nous allons prolonger), sera valable, dans un premier temps, jusqu’à la fin septembre. Ce dispositif leur permettra, par la suite de voyager avec une carte à des tarifs plus attractifs (159 euros au départ de Nice et Marseille, 250 euros au départ de Paris). La carte sera remboursée au terme d’un certain nombre de voyages. Avec ce dispositif, ces personnes auront la possibilité de voyager beaucoup plus souvent.
La stratégie de relance économique va-t-elle se poursuivre durant l’arrière-saison et cet hiver ?
Nous réfléchissons à cette perspective. Tout est fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Avec les nouveaux tarifs résident, les diverses actions promotionnelles et la mise en place d’un dispositif dédié aux Corses de la diaspora, Air Corsica reste plus que jamais déterminé à assurer le développer des flux touristiques, insulaires ou affinitaires…
Comment la compagnie va-t-elle développer ses offres pour répondre au mieux, à la crise économique qui sévit en Corse ?
L’ampleur de l’épidémie et la période d’incertitude qui en découle nous ont contraints à travailler à une relance de manière à rester attractifs et contribuer à sauver la saison touristique. Cette relance se décline en trois axes majeurs qui sont l’offre, le résident et la diaspora.
Comment ces axes s’articulent-t-ils ?
Ils se développent dans un premier temps autour de l’accessibilité de sièges à travers un programme de vols dense très dense pour constituer le socle du dispositif via une offre conséquente. Nous aurons, ainsi, un million de sièges sur les lignes de Paris, 500000 sièges sur Nice et Marseille, le tout renforcé par 150000 sièges sur Lyon, Clermont, Deauville et Charleroi. Cette offre doit s’accompagner d’une stratégie tarifaire en adéquation avec la situation actuelle tout en garantissant l’équilibre économique de nos lignes. Nous aurons des prix d’appel bas durant la saison sur de nombreux vols (49 euros l’aller simple au départ de Nice, Lyon ou Marseille, 59 euros au départ de Paris ou Toulouse…). Enfin, l’action promotionnelle est à prendre en compte. Ce sont des actions ponctuelles qui vont s’ajouter à ces tarifs (159 euros Nice et Marseille jusqu’à la fin septembre en achetant le billet avant le 30 juin…). Tout est en place pour favoriser et accompagner la reprise de l’activité touristique de la Corse.
Quelle évolution pour ce dispositif ?
Nous travaillons dans cette perspective et de manière conjointe avec l’Agence du Tourisme de la Corse, notamment en ce qui concerne les offres promotionnelles afin de compléter le dispositif. Des moyens importants vont être déployés et prolongés tout au long de la saison estivale (emailings, affichages urbains et dans les aéroports, spots TV, campagnes sur les réseaux sociaux…). Nous sommes d’autant plus confiants que tous ces dispositifs vont se développer dans un cadre extrêmement sécurisé. Les normes sanitaires (port du masque obligatoire, désinfection régulière des cabines, suppression du service boissons à bord…) sont respectées à la lettre.
Comment se présente les flux ?
Les réservations sont au vert depuis deux semaines. Et les chiffres augmentent un peu plus chaque jour. Tout est mis en place pour favoriser la relance économique, il semblerait même que la saison soit moins catastrophique qu’on le pensait. Avec cette offre de siège et cette sécurité, nous nous positionnons en moteur de la reprise de l’activité touristique parce qu’elle est le pilier économique de l’île.
« Les tarifs résidents sont historiquement les plus bas depuis la création de la compagnie »
Quelles perspectives pour les résidents corses ?
Nous n’oublions pas, pour autant, notre mission première qui est celle de garantir aux Corses un service public de qualité. C’est le poumon économique et social de l’île. Ce service public a connu, le 25 mars dernier, une étape historique qui émane de la stratégie déclinée par l’Exécutif et l’Office des Transports de la Corse, celle de l’effacement des surcoûts de la Continuité Territoriale. Nous avons, ainsi, mis en place un nouveau tarif résident très avantageux (99 euros l’aller-retour vers Nice ou Marseille et 199 euros vers Paris). Ce sont les tarifs historiquement les plus bas depuis la création de la compagnie, soit une trentaine d’années. Cela veut dire que les Corses qui résident dans l’île pourront désormais voyager plus souvent, tout en conservant malgré tout, les avantages intrinsèques à ces tarifs : des billets modifiables, remboursables jusqu’à deux heures avant le départ et disponibles sur la totalité des sièges. Je tiens à saluer le travail considérable accompli par l’Office des Transports. C’était un véritable défi dans la mesure où la réglementation européenne est de plus en plus exigeante. D’où les conditions d’accessibilité aux seules personnes qui résident en Corse.
Vous avez également mis en place un dispositif dédié aux Corses de la diaspora. Comment se décline-t-il ?
Il était essentiel pour nous de travailler sur ce dispositif. C’est la raison pour laquelle, sous l’impulsion de la Collectivité de Corse, actionnaire majoritaire, nous proposerons, prochainement un projet commercial dédié tout spécialement à ces personnes. L’idée, pour nous consistait à permettre aux Corses qui résident sur le Continent et qui n’ont pas pu venir dans l’île en raison du confinement, de pouvoir retrouver leurs proches à un tarif préférentiel. Ce dispositif est dédié aux Corses de la diaspora et, plus largement, à ceux qui ont des centres d’intérêts matériels et moraux dans l’île. Ce tarif, dans le cas d’un achat de billet avant le 30 juin (un délai que nous allons prolonger), sera valable, dans un premier temps, jusqu’à la fin septembre. Ce dispositif leur permettra, par la suite de voyager avec une carte à des tarifs plus attractifs (159 euros au départ de Nice et Marseille, 250 euros au départ de Paris). La carte sera remboursée au terme d’un certain nombre de voyages. Avec ce dispositif, ces personnes auront la possibilité de voyager beaucoup plus souvent.
La stratégie de relance économique va-t-elle se poursuivre durant l’arrière-saison et cet hiver ?
Nous réfléchissons à cette perspective. Tout est fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Avec les nouveaux tarifs résident, les diverses actions promotionnelles et la mise en place d’un dispositif dédié aux Corses de la diaspora, Air Corsica reste plus que jamais déterminé à assurer le développer des flux touristiques, insulaires ou affinitaires…