Football : Basile Boli en défenseur du football corse !
Ambassadeur de Frédéric Thiriez candidat officiel à la succession de Noël Le Graet à la présidence de la FFF, Basile Boli était en Corse le week-end dernier.
Basile Boli en défenseur du football corse !
Ambassadeur de Frédéric Thiriez candidat officiel à la succession de Noël Le Graet à la présidence de la FFF, Basile Boli était en Corse le week-end dernier.
Très à l’écoute, l’ancien mythique défenseur de l’OM a échangé avec les responsables de clubs amateurs insulaires et défendu le projet Thiriez...
Il est des footballeurs qui, quel que soit leur parcours, n’oublient jamais d’où ils viennent.
Basile Boli, mythique joueur ayant inscrit le but de l’unique sacre européen français en mai 1993 avec l’OM est de ceux-là. Et si certains pouvaient en douter, sa venue dans l’île, sa grande disponibilité et sa proximité avec le football amateur auront vite fait de convaincre les plus sceptiques.
L’ancien défenseur est arrivé à Calvi le mercredi 6 janvier. Il a visité la Balagna avant de descendre à Ajaccio où il s’est rendu dans les quartiers populaires, notamment aux Jardins de l’Empereur où il a été accueilli par les responsables du club de Futsal. Une visite qui s’est achevée à Bastia où il a été longuement question du 5 mai.
Néanmoins, la visite de l’ancien international était étroitement liée à Frédéric Thiriez. L’ancien président de la LFP est, ce n’est un secret pour personne, candidat à la succession de Noël Le Graet à la tête de la FFF. Et c’est en tant qu’ambassadeur de ce projet que l’ancien défenseur s’est rendu en Corse.
Une grande côté de popularité
« J’ai été très bien accueilli partout dans l’île, commente l’intéressé, ici, l’hospitalité n’est pas un vain mot ! Et je garde un excellent souvenir de ces rencontres avec le football amateur. Nous allons proposer un programme dédié au football de masse très fortement impacté par la crise sanitaire... »
Si la côte de popularité de Basile Boli est énorme dans l’île et plus particulièrement dans la Cité Impériale où les supporters de l’OM sont très nombreux, celle de Frédéric Thiriez, fait, elle l’unanimité...dans l’autre sens.
L’ancien président de la Ligue de Football Professionnel ne s’est, il est vrai, jamais prononcé en faveur de la sacralisation du 5 mai, première nationale, il n’était pas venu à Furiani à l’occasion du titre de champion de France de Ligue 2 (2012) ni saluer les joueurs lors de la finale de la coupe de la Ligue 2015. Un président qui ne s’est pas fait beaucoup d’amis dans l’île. Une difficulté supplémentaire pour Boli, venu principalement dans un rôle d’ambassadeur. « Le cinq mai a marqué incontestablement l’histoire du football français, j’étais moi-même brancardier et pour tout vous dire, c’est la première fois que je voyais un mort. Mais j’estime que la sacralisation de ce jour revenait plus à l’État qu’à M.Thiriez. Il est important, pour tous et particulièrement pour les Corses, qui ont été touchés dans leur chair, de faire en sorte que les générations futures se souviennent et commémorent. Faire un jour sans football ? Je ne sais pas si ce serait la bonne solution. Pourquoi pas un mémorial comme dans d’autres pays... »
Basile Boli est venu sans doute « déminer » un terrain quelque peu hostile mais il n’a guère manqué de se faire le défenseur du football de masse. Son aura et sa côté de popularité auront certainement motivé le choix de Frédéric Thiriez de s’attacher ses services en tant qu’ambassadeur. Pas sûr, toutefois, qu’il ait gagné quelques voix…
Ph.P.
Ambassadeur de Frédéric Thiriez candidat officiel à la succession de Noël Le Graet à la présidence de la FFF, Basile Boli était en Corse le week-end dernier.
Très à l’écoute, l’ancien mythique défenseur de l’OM a échangé avec les responsables de clubs amateurs insulaires et défendu le projet Thiriez...
Il est des footballeurs qui, quel que soit leur parcours, n’oublient jamais d’où ils viennent.
Basile Boli, mythique joueur ayant inscrit le but de l’unique sacre européen français en mai 1993 avec l’OM est de ceux-là. Et si certains pouvaient en douter, sa venue dans l’île, sa grande disponibilité et sa proximité avec le football amateur auront vite fait de convaincre les plus sceptiques.
L’ancien défenseur est arrivé à Calvi le mercredi 6 janvier. Il a visité la Balagna avant de descendre à Ajaccio où il s’est rendu dans les quartiers populaires, notamment aux Jardins de l’Empereur où il a été accueilli par les responsables du club de Futsal. Une visite qui s’est achevée à Bastia où il a été longuement question du 5 mai.
Néanmoins, la visite de l’ancien international était étroitement liée à Frédéric Thiriez. L’ancien président de la LFP est, ce n’est un secret pour personne, candidat à la succession de Noël Le Graet à la tête de la FFF. Et c’est en tant qu’ambassadeur de ce projet que l’ancien défenseur s’est rendu en Corse.
Une grande côté de popularité
« J’ai été très bien accueilli partout dans l’île, commente l’intéressé, ici, l’hospitalité n’est pas un vain mot ! Et je garde un excellent souvenir de ces rencontres avec le football amateur. Nous allons proposer un programme dédié au football de masse très fortement impacté par la crise sanitaire... »
Si la côte de popularité de Basile Boli est énorme dans l’île et plus particulièrement dans la Cité Impériale où les supporters de l’OM sont très nombreux, celle de Frédéric Thiriez, fait, elle l’unanimité...dans l’autre sens.
L’ancien président de la Ligue de Football Professionnel ne s’est, il est vrai, jamais prononcé en faveur de la sacralisation du 5 mai, première nationale, il n’était pas venu à Furiani à l’occasion du titre de champion de France de Ligue 2 (2012) ni saluer les joueurs lors de la finale de la coupe de la Ligue 2015. Un président qui ne s’est pas fait beaucoup d’amis dans l’île. Une difficulté supplémentaire pour Boli, venu principalement dans un rôle d’ambassadeur. « Le cinq mai a marqué incontestablement l’histoire du football français, j’étais moi-même brancardier et pour tout vous dire, c’est la première fois que je voyais un mort. Mais j’estime que la sacralisation de ce jour revenait plus à l’État qu’à M.Thiriez. Il est important, pour tous et particulièrement pour les Corses, qui ont été touchés dans leur chair, de faire en sorte que les générations futures se souviennent et commémorent. Faire un jour sans football ? Je ne sais pas si ce serait la bonne solution. Pourquoi pas un mémorial comme dans d’autres pays... »
Basile Boli est venu sans doute « déminer » un terrain quelque peu hostile mais il n’a guère manqué de se faire le défenseur du football de masse. Son aura et sa côté de popularité auront certainement motivé le choix de Frédéric Thiriez de s’attacher ses services en tant qu’ambassadeur. Pas sûr, toutefois, qu’il ait gagné quelques voix…
Ph.P.