Football : Olivia Romiti a tout d'une grande
Cette jeune ado a intégré en septembre dernier, la promo 2020-2021 du Pôle Espoir de Corse.
Football : Olivier Romiti a tout d’une grande
À tout juste 14 printemps, cette jeune ado a intégré en septembre dernier, la promo 2020-2021 du Pôle Espoir de Corse. Elle semble promise, si elle poursuit dans le cursus qu’elle a débuté depuis son plus jeune âge, à un bel avenir…
Le football se conjugue aussi, on le sait, au féminin. Une volonté de la FFF et une déclinaison qui, en Corse, a permis à quelques perles de rentrer au Pôle Espoir » et d’embrasser une voie professionnelle. C’est le cas notamment de Priscilla Casu et Morgane Nicoli (Montpellier) ou Kenza Chapelle (Fleury). Depuis septembre dernier, le Pôle Espoir Corse a intégré parmi la douzaine de jeunes athlètes sélectionnés pour cette première année, une fille : Olivia Romiti. Sans bruit, l’ado fait déjà parler d’elle. « Olivia intègre un Pôle Espoir garçons, précise Antoine Pireddu, responsable de la structure, c’est assez rare. Elle dispose de suffisamment d’atouts pour réussir au même titre que les garçons. »
Un parcours déjà prometteur
Déjà mature malgré son jeune âge, Olivia sait où elle veut aller et s’en donne les moyens. « Depuis toute petite, souligne-t-elle, je veux être joueuse professionnelle ! À cinq ans, je regardais les matchs à la TV. Puis j’ai suivi mon frère et ma cousine et j’ai fait mes premiers pas à Bastia Borgu. »
À 11 ans, la jeune athlète rejoint logiquement le Sporting, une suite logique. Mais son rêve professionnel ne la quitte plus. « Je savais où je voulais aller sans oublier tout le travail que cela implique... »
Le 9 juin dernier, après deux années passées au SCB et les différentes détections requises, elle intègre le Pôle Espoir, premier maillon... « On a travaillé les jongles, la vitesse et disputé des matchs, j’étais très heureuse d’être prises et je me suis dit qu’il fallait aller au bout. Je n’ai jamais eu de difficultés à jouer avec des garçons. »
De son côté, Antoine Pireddu ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Par le passé, nous avions choisi des 2e années qui rentraient avec des garçons 1ère année pour compenser le rapport physique. Olivier est rentrée, elle, avec des premières années. Tous les résultats effectués corroborent nos premières impressions. Elle est très souvent parmi les meilleures valeurs des deux promos confondues. Son volume de course et ses capacités physiques sont impressionnants. Techniquement, elle a un jeu très propre, sait anticiper, jouer à une ou deux touches. Elle joue en défense centrale et pourrait évoluer une ligne au-dessus. »
Olivia n’a guère trop le temps de savourer avec un emploi du temps particulièrement chargé : école le matin (élève brillante en 4eau collège du Stiletto), entraînement les après-midis, devoirs, repas et chambre avant de rentrer à Bastia chaque week-end.
Montpellier et Lyon en guise d’essai
Courant mars, elle a pu se rendre à Montpellier pour un essai. « J’ai pu jauger mon niveau face à des filles de Toulon d’une catégorie au-dessus. Cela s’est plutôt bien passé. Le jeu entre filles est différent d’avec les garçons. Il est moins agressif et comme j’ai l’habitude, depuis toute petite de jouer avec des garçons, cela me donne des atouts supplémentaires. »
Un voyage sur...Lyon est prévu courant avril si les conditions sanitaires le permettent. L’occasion, qui sait, de croiser de futures partenaires... « Lyon, c’est la référence, j’aimerais y jouer un jour prochain. Mais je sais qu’il me faudra encore beaucoup de travail. »
« On ne peut savoir ce qu’elle donnera dans cinq ou six ans, rappelle le responsable du Pôle Espoir, trop de paramètres entrent en compte. Mais elle me semble disposer, pour l’heure, de plus d’atouts que les filles qui l’ont précédée ici... »
En attendant, le parcours d’Olivia semble pour l’heure inscrit dans la lignée de la voie qu’elle s’est tracée. Une jeune fille qui devrait, si tout va bien, refaire parler d’elle…
À tout juste 14 printemps, cette jeune ado a intégré en septembre dernier, la promo 2020-2021 du Pôle Espoir de Corse. Elle semble promise, si elle poursuit dans le cursus qu’elle a débuté depuis son plus jeune âge, à un bel avenir…
Le football se conjugue aussi, on le sait, au féminin. Une volonté de la FFF et une déclinaison qui, en Corse, a permis à quelques perles de rentrer au Pôle Espoir » et d’embrasser une voie professionnelle. C’est le cas notamment de Priscilla Casu et Morgane Nicoli (Montpellier) ou Kenza Chapelle (Fleury). Depuis septembre dernier, le Pôle Espoir Corse a intégré parmi la douzaine de jeunes athlètes sélectionnés pour cette première année, une fille : Olivia Romiti. Sans bruit, l’ado fait déjà parler d’elle. « Olivia intègre un Pôle Espoir garçons, précise Antoine Pireddu, responsable de la structure, c’est assez rare. Elle dispose de suffisamment d’atouts pour réussir au même titre que les garçons. »
Un parcours déjà prometteur
Déjà mature malgré son jeune âge, Olivia sait où elle veut aller et s’en donne les moyens. « Depuis toute petite, souligne-t-elle, je veux être joueuse professionnelle ! À cinq ans, je regardais les matchs à la TV. Puis j’ai suivi mon frère et ma cousine et j’ai fait mes premiers pas à Bastia Borgu. »
À 11 ans, la jeune athlète rejoint logiquement le Sporting, une suite logique. Mais son rêve professionnel ne la quitte plus. « Je savais où je voulais aller sans oublier tout le travail que cela implique... »
Le 9 juin dernier, après deux années passées au SCB et les différentes détections requises, elle intègre le Pôle Espoir, premier maillon... « On a travaillé les jongles, la vitesse et disputé des matchs, j’étais très heureuse d’être prises et je me suis dit qu’il fallait aller au bout. Je n’ai jamais eu de difficultés à jouer avec des garçons. »
De son côté, Antoine Pireddu ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Par le passé, nous avions choisi des 2e années qui rentraient avec des garçons 1ère année pour compenser le rapport physique. Olivier est rentrée, elle, avec des premières années. Tous les résultats effectués corroborent nos premières impressions. Elle est très souvent parmi les meilleures valeurs des deux promos confondues. Son volume de course et ses capacités physiques sont impressionnants. Techniquement, elle a un jeu très propre, sait anticiper, jouer à une ou deux touches. Elle joue en défense centrale et pourrait évoluer une ligne au-dessus. »
Olivia n’a guère trop le temps de savourer avec un emploi du temps particulièrement chargé : école le matin (élève brillante en 4eau collège du Stiletto), entraînement les après-midis, devoirs, repas et chambre avant de rentrer à Bastia chaque week-end.
Montpellier et Lyon en guise d’essai
Courant mars, elle a pu se rendre à Montpellier pour un essai. « J’ai pu jauger mon niveau face à des filles de Toulon d’une catégorie au-dessus. Cela s’est plutôt bien passé. Le jeu entre filles est différent d’avec les garçons. Il est moins agressif et comme j’ai l’habitude, depuis toute petite de jouer avec des garçons, cela me donne des atouts supplémentaires. »
Un voyage sur...Lyon est prévu courant avril si les conditions sanitaires le permettent. L’occasion, qui sait, de croiser de futures partenaires... « Lyon, c’est la référence, j’aimerais y jouer un jour prochain. Mais je sais qu’il me faudra encore beaucoup de travail. »
« On ne peut savoir ce qu’elle donnera dans cinq ou six ans, rappelle le responsable du Pôle Espoir, trop de paramètres entrent en compte. Mais elle me semble disposer, pour l’heure, de plus d’atouts que les filles qui l’ont précédée ici... »
En attendant, le parcours d’Olivia semble pour l’heure inscrit dans la lignée de la voie qu’elle s’est tracée. Une jeune fille qui devrait, si tout va bien, refaire parler d’elle…