Sports nautiques : Solu solu à l'Aviron Haute Corse
La pandémie a anéanti ou réduit considérablement les activités sportives depuis plus d'un an.
Sports nautiques : Solu solu à l’Aviron Haute-Corse.
La pandémie a anéanti ou réduit considérablement les activités sportives depuis plus d’un an. Sport de plein air, le club bastiais poursuit ses activités mais navigue à vue.
En comité réduit, avec les gestes barrières respectés, l’Aviron Haute-Corse vient de fêter son champion de France, Frédéric Kowal, venu exprès d’Alata son lieu de domicile. «C’était important pour nous» souligne le président du club Paul Mattia, lui-même ancien champion d’aviron. «Depuis quelques temps, Frédéric, monument de l’aviron, 3ème aux JO d’Altanta, s’est reconverti à l’indoor. Avec succès, puisqu’il enchaine les performances. Ce titre de champion de France va dynamiser notre club et j’espère que des jeunes y viendront. Frédéric a le charisme pour faire passer le message sur les réseaux sociaux».
Champion de France sur 500 m.
Fin janvier, Frédéric Kowal a été sacré champion de France d’aviron indoor sur la distance de 500 m et en catégorie 50/54 ans. S’il demeure à Alata, en Corse du sud, il est licencié à l’Aviron Haute-Corse dont la base nautique se situe plage de l’Arinella à Bastia. «A travers mes résultats, mon objectif est d’amener de plus en plus de corses à cette discipline, de les faire adhérer à un club et pourquoi pas ensuite pratiquer en mer ou en rivière» déclare F.Kowal. «C’est pour des raisons professionnelles que depuis quelques années j’ai opté pour l’indoor. On peut le pratiquer chez soi, quand on veut, en toute liberté. En cette période de crise, de confinement, c’est l’idéal. Mais reprendre la mer ou la rivière me démange aussi. En attendant je continue à m’entrainer entre 45 et 60 mn par jour pour tenter de battre de nouveaux records. Je vise celui du 100 km ! Le record de France de ma catégorie est de 7h20, j’espère passer sous la barre des 7h ».
De l’aviron en solo
A l’Aviron Haute-Corse malgré le Covid, on essaye de maintenir les activités. «Nous sommes obligés de nous organiser différemment » précise Paul Mattia. «Avant la pandémie nous avions deux séances par semaine, les mercredis et samedis. On ramait à 2, ou à 4. Aujourd’hui, la séance du mercredi soir est supprimée en raison du couvre feu. Le samedi nous pratiquons désormais en solo. On respecte les directives gouvernementales, les prescriptions de la Communauté d’Agglomération de Bastia qui nous héberge et les règlements de notre fédération ».
En solo de 10 à 15 km par semaine
Pandémie oblige, le nombre de licenciés a faibli. Certains ont repris leur licence, d’autres attendent et les nouvelles inscriptions se font rares. Aujourd’hui le club recence 30 mordus de l’aviron qui tous les samedis partent en balade au large de Bastia. De 10 à 15 km environ. Quid des projets de ce club qui tous les ans se fixe un gros challenge? «Nous avions prévu un tour de Corse par équipages, en relais avec des rameurs du club mais aussi d’autres venus du continent. Malheureusement ce projet est pour l’heure reporté en raison de la crise. On navigue vraiment à vue» explique Paul Mattia.
Ph.J.
La pandémie a anéanti ou réduit considérablement les activités sportives depuis plus d’un an. Sport de plein air, le club bastiais poursuit ses activités mais navigue à vue.
En comité réduit, avec les gestes barrières respectés, l’Aviron Haute-Corse vient de fêter son champion de France, Frédéric Kowal, venu exprès d’Alata son lieu de domicile. «C’était important pour nous» souligne le président du club Paul Mattia, lui-même ancien champion d’aviron. «Depuis quelques temps, Frédéric, monument de l’aviron, 3ème aux JO d’Altanta, s’est reconverti à l’indoor. Avec succès, puisqu’il enchaine les performances. Ce titre de champion de France va dynamiser notre club et j’espère que des jeunes y viendront. Frédéric a le charisme pour faire passer le message sur les réseaux sociaux».
Champion de France sur 500 m.
Fin janvier, Frédéric Kowal a été sacré champion de France d’aviron indoor sur la distance de 500 m et en catégorie 50/54 ans. S’il demeure à Alata, en Corse du sud, il est licencié à l’Aviron Haute-Corse dont la base nautique se situe plage de l’Arinella à Bastia. «A travers mes résultats, mon objectif est d’amener de plus en plus de corses à cette discipline, de les faire adhérer à un club et pourquoi pas ensuite pratiquer en mer ou en rivière» déclare F.Kowal. «C’est pour des raisons professionnelles que depuis quelques années j’ai opté pour l’indoor. On peut le pratiquer chez soi, quand on veut, en toute liberté. En cette période de crise, de confinement, c’est l’idéal. Mais reprendre la mer ou la rivière me démange aussi. En attendant je continue à m’entrainer entre 45 et 60 mn par jour pour tenter de battre de nouveaux records. Je vise celui du 100 km ! Le record de France de ma catégorie est de 7h20, j’espère passer sous la barre des 7h ».
De l’aviron en solo
A l’Aviron Haute-Corse malgré le Covid, on essaye de maintenir les activités. «Nous sommes obligés de nous organiser différemment » précise Paul Mattia. «Avant la pandémie nous avions deux séances par semaine, les mercredis et samedis. On ramait à 2, ou à 4. Aujourd’hui, la séance du mercredi soir est supprimée en raison du couvre feu. Le samedi nous pratiquons désormais en solo. On respecte les directives gouvernementales, les prescriptions de la Communauté d’Agglomération de Bastia qui nous héberge et les règlements de notre fédération ».
En solo de 10 à 15 km par semaine
Pandémie oblige, le nombre de licenciés a faibli. Certains ont repris leur licence, d’autres attendent et les nouvelles inscriptions se font rares. Aujourd’hui le club recence 30 mordus de l’aviron qui tous les samedis partent en balade au large de Bastia. De 10 à 15 km environ. Quid des projets de ce club qui tous les ans se fixe un gros challenge? «Nous avions prévu un tour de Corse par équipages, en relais avec des rameurs du club mais aussi d’autres venus du continent. Malheureusement ce projet est pour l’heure reporté en raison de la crise. On navigue vraiment à vue» explique Paul Mattia.
Ph.J.
