Athlétisme : Morhad Amdouni
JO : Morhad Amdouini ambitieux au marathon
JO : Morhad Amdouni ambitieux au marathon
L’athlète insulaire, qui concourrait en fin de semaine dernière pour le 10000 mètres a longtemps été en course pour une médaille avant de lâcher à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Il termine en dixième position mais n’a pas dit son dernier mot dans la course aux médailles puisqu’il concourra, ce samedi (00h00) pour le marathon…
Il n’a pas manqué grand-chose pour que Morhad Amdouni rafle une médaille olympique la semaine dernière à l’occasion de l’épreuve du 10000 mètres. S’il termine à la dixième position, l’ancien pensionnaire de l’AJB est, en effet, parvenu à tenir tête aux cadors de la discipline, notamment le trio de tête Selemon Barega et les Ougandais Joshua Cheptegei, recordman du monde et grand favori pour le titre et Jacob Kiplimo. Avec un chrono de 27’, 53’’ et 58, l’athlète insulaire réalise, à seulement dix secondes du podium, la meilleure performance européenne. Ce qui suscite déjà une certaine fierté. « Je m’étais surtout préparé dans la perspective du marathon, souligne l’intéressé depuis son camp d’entraînement de Kobe, c’était mon objectif prioritaire. C’est vrai que j’aurais pu faire mieux d’autant que je suis resté dans la course des meilleurs jusqu’à 700 mètres de l’arrivée.
»
Objectif le Top 5
Longtemps dans le top 5 et dans la foulée des candidats au podium, Morhad a cru, un instant, l’exploit réalisable. « Il est vrai, poursuit-il, que j’y ai cru, il m’a sans doute manqué quelques séances d’entraînement sur cette distance. Mais il ne faut pas culpabiliser. L’essentiel, c’est d’être allé au bout de moi-même sans regrets. J’ai tenu tête aux meilleurs, j’étais challenger et ce résultat est déjà une grande fierté. » Le 10000 mètres est désormais derrière lui.
L’athlète porto-vecchiais lorgne déjà sur le marathon, ce samedi (0h00 heure française). Mais sans se mettre de pression. « Bien sûr que je pense à la médaille, mais j’irai serein car rien n’est gagné d’avance. » Pour l’ancien champion d’Europe, le niveau est monté d’un cran. « Les athlètes ont franchi un cap important. Aujourd’hui, ça va très, très vite. On se prépare au mieux pour réussir, c’est seulement mon deuxième marathon, si je termine dans le top 5, je serai satisfait. Cela se jouera au feeling, le jour de la course. Il faudra être prêt. Pour autant, je ne m’arrête pas à ça. Le plus important, c’est que je sois fier de moi, que je donne tout pour l’équipe de France et pour la Corse. Être là, c’est déjà quelque chose de grand. Ce qui est extraordinaire, c’est l’équité qui règne dans ce genre de discipline. Riches ou pauvres, tout le monde est sur le même pied d’égalité. » La tâche ne sera guère aisée pour l’athlète insulaire face aux cadors de la discipline, en premier lieu le Kenyan Eliud Kipchogé, champion olympique en titre et recordman du monde de la discipline avec un chrono pulvérisé (2h, 01’, 39’’). « Dans cette course, le potentiel est tout simplement énorme ! C’est seulement mon deuxième marathon. Il s’agira, pour moi, de bien gérer la course et de rester décontracté les jours qui vont la précéder ... »
Dans un coin de sa tête, Morhad songera à un certain... Alain Mimoun dernier vainqueur français d’un marathon lors des JO 1956 à Melbourne…
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Philippe Peraut
L’athlète insulaire, qui concourrait en fin de semaine dernière pour le 10000 mètres a longtemps été en course pour une médaille avant de lâcher à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Il termine en dixième position mais n’a pas dit son dernier mot dans la course aux médailles puisqu’il concourra, ce samedi (00h00) pour le marathon…
Il n’a pas manqué grand-chose pour que Morhad Amdouni rafle une médaille olympique la semaine dernière à l’occasion de l’épreuve du 10000 mètres. S’il termine à la dixième position, l’ancien pensionnaire de l’AJB est, en effet, parvenu à tenir tête aux cadors de la discipline, notamment le trio de tête Selemon Barega et les Ougandais Joshua Cheptegei, recordman du monde et grand favori pour le titre et Jacob Kiplimo. Avec un chrono de 27’, 53’’ et 58, l’athlète insulaire réalise, à seulement dix secondes du podium, la meilleure performance européenne. Ce qui suscite déjà une certaine fierté. « Je m’étais surtout préparé dans la perspective du marathon, souligne l’intéressé depuis son camp d’entraînement de Kobe, c’était mon objectif prioritaire. C’est vrai que j’aurais pu faire mieux d’autant que je suis resté dans la course des meilleurs jusqu’à 700 mètres de l’arrivée.
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Objectif le Top 5
Longtemps dans le top 5 et dans la foulée des candidats au podium, Morhad a cru, un instant, l’exploit réalisable. « Il est vrai, poursuit-il, que j’y ai cru, il m’a sans doute manqué quelques séances d’entraînement sur cette distance. Mais il ne faut pas culpabiliser. L’essentiel, c’est d’être allé au bout de moi-même sans regrets. J’ai tenu tête aux meilleurs, j’étais challenger et ce résultat est déjà une grande fierté. » Le 10000 mètres est désormais derrière lui.
L’athlète porto-vecchiais lorgne déjà sur le marathon, ce samedi (0h00 heure française). Mais sans se mettre de pression. « Bien sûr que je pense à la médaille, mais j’irai serein car rien n’est gagné d’avance. » Pour l’ancien champion d’Europe, le niveau est monté d’un cran. « Les athlètes ont franchi un cap important. Aujourd’hui, ça va très, très vite. On se prépare au mieux pour réussir, c’est seulement mon deuxième marathon, si je termine dans le top 5, je serai satisfait. Cela se jouera au feeling, le jour de la course. Il faudra être prêt. Pour autant, je ne m’arrête pas à ça. Le plus important, c’est que je sois fier de moi, que je donne tout pour l’équipe de France et pour la Corse. Être là, c’est déjà quelque chose de grand. Ce qui est extraordinaire, c’est l’équité qui règne dans ce genre de discipline. Riches ou pauvres, tout le monde est sur le même pied d’égalité. » La tâche ne sera guère aisée pour l’athlète insulaire face aux cadors de la discipline, en premier lieu le Kenyan Eliud Kipchogé, champion olympique en titre et recordman du monde de la discipline avec un chrono pulvérisé (2h, 01’, 39’’). « Dans cette course, le potentiel est tout simplement énorme ! C’est seulement mon deuxième marathon. Il s’agira, pour moi, de bien gérer la course et de rester décontracté les jours qui vont la précéder ... »
Dans un coin de sa tête, Morhad songera à un certain... Alain Mimoun dernier vainqueur français d’un marathon lors des JO 1956 à Melbourne…
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Philippe Peraut
